𝚙𝚛𝚘𝚕𝚘𝚐𝚞𝚜

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année : 680.
Teyvat.



Sa lyre, s'écrasait, s'effondrait, au travers d'un bruit pesant et suspect. Gisant dans le bain rougâtre du sol rouillé, violé, abîmé par les pas des êtres arborant ces terres, son corps, s'effondrait sur ces lieux solitaires.

À travers cette nuit noire et sombre, un homme, mystérieux, ambitieux, qui éblouissait la vue, se battait, de sa lance couleur verdâtre et de son regard ténébreux et désireux, d'une folle envie de tuer, de massacrer, d'exterminer, tout ce qui semblait être à sa portée. Il sentait son coeur palpiter, exploser au travers de cette cage thoracique, comme un tonnerre, une décharge, une étincelle.

Il criait.

Hurlait de ses poumons la peine qu'il arborait, alors que ces pas semblaient lourd vers le corps noyé dans le bain immaculé.

Traversant l'espace qui les séparait, la semelle de ses bottes claquait à travers les flaques et à travers les nombreux corps tués et blessés.

Puis il s'agenoullait, non.. il s'effondrait, il s'affraissait, totalement brisé.

Mains tremblantes, expression faciale manquante, il admirait celui qu'il avait auparavant aimé.

Il était mort, décédé, sans vie.

Mais enfin de compte.

C'était lui.

Mais il ne s'en rendait compte.

Pourquoi avait-il donc décidé de se sacrifié ?

Alors que l'adepte ne sentait aucune envie d'y penser.

Celui qui le faisait voyager ailleurs, le fasait explorer le monde, la vie, le paradis avec splendeur.

Celui qui lui fit connaître ce que c'est l'adrénaline.

Car un jour, il l'emmènera au-delà des collines.

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244 mots.

prologus : prologue (lat).

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant