IV ) 𝙨𝙤𝙢𝙣𝙞𝙪𝙢

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. Dans la nuit.
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. PDV Xiao.
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Je mettais réveillé, en pleine nuit, avec la marque de l'herbe collée sur la joue gauche. Et à côté, Venti se haussait d'une étrange lenteur, son corps frissonnait, dont je n'avais l'explication.

Pourtant, il ne bougeait d'un poil.

Mais j'avais, à ce moment précis, su que je devais intervenir.

Me relevant, je m'étais rapproché de lui.

Puis j'avais posé ma tête au creux de son cou.

Et j'avais murmuré son nom.

Tous bas.

Mais assez fort pour qu'il l'entende.

Venti.

Il n'avait répondu alors que je le murmurais une seconde fois, haussant ma voix.

Il m'avait murmuré, une phrase, bas lui aussi, m'imitant à moitié, la gorge nouée :

—  « Cauchemar.. encore. »

J'analysais la phrase, qu'il m'avait répété plusieurs fois, avant qu'il finisse par fondre en sanglots.

Et stupide comme je suis, je le pris dans mes bras. Corps contre corps, avant d'attraper sa main que j'entremelais à la mienne.

—  « Tu fais des cauchemars ? »

Soudainement, peu après que j'eu posé la question, ses tremblements s'arrêtèrent. Pour lui montrer que j'étais toujours présent, j'avais accentué ma prise sur lui, le serrant maintenant presque comme-ci je ne voulais qu'il s'échappe.

Je ne devais, rien que pour lui, me rendre utile.

Je voulais être le seul, l'unique à pouvoir lui rendre utile.

Je mettais alors mis à le réconforter.

Chose que moi, Xiao, à du mal à exécuter.

Je mettais efforcé à lui procurer de douces caresses dans le dos, sans mot, sans bruit, dans un silence de mort.

Au bout d'un quart d'heure, il s'était finalement détaché de mon étreinte, me dévoilant ses magnifiques iris vertes confondues d'un voile d'eau salée, ses joues humidifiées remplissant son doux visage de peine et de tristesse.

Il avait croisé mon regard, avant de rigoler.

— « Pourquoi tu rigoles ?! Je te réconforte et c'est comme ça que tu réagis ? »

Sous le ton de la colère, je l'avais poussé. Mais peu après, il me souria, doucement, ce qui me surpris.

— « Tu as une tête amusante, tu sais. »

Et mon coeur s'était arrêté.

Parce que ses larmes reprenaient, avant de s'écraser une à une sur le lit duvet d'herbe.

— « Bon sang, pourquoi tu pleures ?! »

Une fois de plus, son visage virait dans l'ombre, son sourire, qui me faisait du bien disparaisait, et ses yeux verts irisés perdèrent de leur brillance.

— « J'ai rêvé .. De cette guerre.

— Pardon ?

— Une guerre. Je sais pas. »

Cette fois-ci, je ne savais plus.

Son visage semblait dégoûté voir même horrifié, de me dévoiler ce qu'il avait auparavant rêvé.

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant