I ) 𝙤𝙘𝙘𝙪𝙧𝙨𝙪𝙢

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Il rêvait d'un monde, où il pouvait survoler au-delà des collines.
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Un monde, où aimer n'est une limite et qu'être heureux puisse être une liberté.

Pouvoir faire ce que l'on souhaite sans être perturbé.

C'est ce qu'il aurait souhaité, si la vie ne l'avait autant déchiré.

Et puis même si il le pouvait, si la vie lui offrait la chance de revenir en arrière, quelles erreurs aurait-il voulu corriger ?

Celles qu'il eu décidé ou bien celles comises par sa propre curiosité ?

Ou bien les erreurs venues de son propre malheur ?

Celles qui le hante, le terrorise, et le méprise, et fait disparaître toute trace de bonheur par surprise.

Il y en a des centaines qu'il aurait souhaité effacer.

Une qui l'empêche d'être dans ses bras, rester près de lui, et le suivre au pas.

Une qui l'empêche d'aimer, alors que ce n'est que ce qu'il aurait souhaité.

Faire de la valse, sous la pluie, le dévorant de ses tendres baisers.

Cette vie, il ne l'avait mérité.

Car malgré qu'il n'est pas très doué, il aurait souhaité être à ses côtés.


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500 ans plus tard..
Mondstadt.
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Mondstadt se levait sur la brise du matin frais, alors que le vieux petit restaurant de Sara ouvrait ses portes accueillant les clients réguliers. La petite fenêtre d'un bâtiment claquait une seconde fois contre le mur, le vent soufflant d'une vitesse inconcertante.
Observant le paysage, et les étendues d'herbe danser à travers le vent assis, les jambes tendues, Venti regardait le soleil se lever doucement, le soleil éclarant une partie de sa peau à travers ses doux rayons lumineux du matin.
Hormis les quelques courants d'air qui se baladaient, le soleil se montrait et il souriait de la douce brise lui réchauffant le visage.

Alors qu'il descendait de la statue auquel il était auparavant, ne sachant où aller, une jeune petite fille, courait, jusqu'à en perdre le souffle vers la direction du barde.

Ne sachant que faire, il ne bougea, presque aveuglé, son corps refusant de bouger, percutant le sien et tombait sur le sol en pierre.

— « Mince alors.. »

Remarquant que quelqu'un le reluquait, le fixait, il leva le regard sur celui qui souhaitait discuter.

Il sentit son coeur palpiter dans sa poitrine, un sourire au lèvres qu'il ne pu contrôler, alors que une légère chaleur l'enveloppait.

— « Bonjour, Venti. »

Son ventre fit des loupettes, sa voix le réconfortant d'une manière qu'il ne pourrait expliquer.

Il continua dans sa lancée.

— « Relève toi.

—  Pardon ? »

Il le sentis rire nerveusement, ne sachant quoi dire à sa réponse.

À vrai dire, Venti était tombé de son plein gré, et ce n'était au rôle de l'homme devant lui de l'aider.

Il aurait pu lui dire plus gentillement.

Ou bien, par politesse.

Pour Xiao, il souriait, s'épanouissait et vivait.

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant