XIV ) 𝙞𝙣 𝙘𝙪𝙡𝙥𝙖

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PDV Venti.
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En fin de compte, nous étions repartis vers l'auberge Wangshu.

À vrai dire, l'avoir à mes côtés me rassurait, et c'est le coeur lourd que je le suivait.

Sa paume de main, frôlant la mienne, main dans la main, me plaisait, et je le sentais sourire pour me rassurer.

Seulement..

J'avais toujours un vide.

Je ne sais l'expliquer.

Comme.. Une partie de moi.

Quelque chose qui fait, que je suis Venti.

— « Tu as besoin de sommeil. »

Xiao me regardait, l'air inquiet, sa main pressant la mienne créant cette petite source de chaleur entre nos mains.

Je n'ai pas sommeil..

Et je préfère garder mes idées au clair et rester éveillé jusqu'au matin.

Je n'avais pas envie de dormir.

Quelque chose, une trace, un sentiment, me dit que ça me fera souffrir.

Je veux rester éveillé, ouvrir les yeux, regarder, pour chercher celle, qui au fond, m'a brisé.

Je n'ai.. Pas pu observer à quoi elle ressemblait.

Mais, que me veut-elle ?

Suis-je à ses yeux mieux qu'elle, qu'elle veut se venger ?

Y-a-t'il une raison à ce qu'elle a commit ?

Et si elle le voulait, m'aurait-elle dérobé la vie ?

— « À quoi tu penses, Venti ?

— « ... Juste que.. »

Les mots me perdent.

Ils sont comme.. Enfouit, au plus profond, ils souhaitent s'échapper, brusquemment, sans que je leur en oblige.

Seulement, ils semblent perdus loin, au travers d'un vestige.

J'arrive tout de même à parler, quelque chose qui semble être compliqué.

— « Pourquoi.. Pourquoi as-t'elle fait ça..? »

Xiao hausse les épaules.

Alors si même lui ne sait pas.. On est pas prêt d'arranger les choses..

Je le vois inspirer, doucement et me regarder.

— « En fait, je pense qu'elle t'a assassiné. »

Assassi.. Quoi ?

Je le vois hésiter entre ses mots, s'arrêtant au travers d'un petit chemin de pierre calme, où l'écho et le silence règne.

J'ai cette impression qu'il a pleins de choses à me dire, comme-ci il était omniscient.

Je le vois s'approcher, ayant auparavant pris de l'avance et marchant devant.

Je sens ses mains me caresser et me coller à lui, comme-ci.. Il souhaitait me protéger.

— « Venti, tu sais que je t'aime. »

Bien sûr que je le sais.

Je n'ai jamais douté de cela.

— « Oui..Je le sais. »

Il reste neutre, sans sourire, ni émotions et presse doucement ses lèvres contre les miennes.

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant