V ) 𝙗𝙚𝙡𝙡𝙪𝙢

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. PDV Xiao.
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Je fronçais les sourcils, alors que mon coeur semblait s'accélérer, chose que je ne pouvais malheureusement contrôler.

Le voyant perdre ses mots encore, je l'avais pris dans les bras, sincérement, contre moi.

Finalement, peut-être que je le connaissais.

Ce n'était peut-être le genre de peur à laquelle je m'attendais de sa part, mais je su qu'il était, lui aussi, terrorisé par quelque chose.

Terrorisé par cette.. Guerre.

Finalement, je l'avais su.

Mais ce qui m'intriguait, c'était qu'il se rappelait d'un détail aussi.. suspect.

— « La lance de Jade ? »

Venti hochait franchement la tête, alors que son regard semblait moins confus que tout à l'heure.

Pendant quelques minutes, nous essayons d'assimiler son rêve au détail de ce qu'il s'était auparavant passé.

En fait, il m'avait avoué qu'il se souvenait de certaines choses, mais ce qui était sûr, c'est que je ne lui disais rien.

Nous avions bien sûr, essayer plusieurs méthodes.

Comme par exemple, se regarder dans les yeux jusqu'à ne plus s'arrêter.

Seulement, cela le gênait et il se retrouvait à détourner le regard pour m'éviter.

Ou encore, je lui posais diverses questions qu'il trouvait étonnement stupides alors qu'elles pouvaient être sources de la réponse à ce qu'il cherchait.

Au bout d'un quart d'heure, nous avions discutés.

Venti se souvenait de ma lance de Jade, celle que je me servais lorsque je combattait à ses côtés.

Plus étonnant encore, il ne semblait se souvenir du chant qu'il eut jouer, alors que je lui disais qu'une douce mélodie m'avait sauvé et qui paraissait stupide lorsque j'en parlais.

Mais tout de même, nous avions aperçus que nos recherches ne semblaient trouver aucune réponse.
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PDV Venti.
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Je me suis endormi, peu après qu'on ai discuté.

Collant ma tête à son torse, il semblait que ses battements me calmait.

Je m'amusais à les compter, comme une course, voyant combien se produisait quand une minute s'écoulait.

Quand à Xiao, il ne semblait s'être reposé, le sentant simplement respirer et contempler la vue qu'on lui offrait.

À vrai dire, il m'eut avoué qu'il ne dormait pas beaucoup, lui non plus.

Il avait juste eu l'habitude, qu'il pouvait rester des nuits sans s'être endormi.

Et enfin, le restant de la nuit se passait à ses côtés.

Quand enfin je me suis réveillé, j'observais que le soleil s'était à peine levé, les quelques rayons du soleil arborant mes yeux et gênant le sommeil que j'entreprenais.

Il est actuellement 6h45, et ayant remarqué que j'eu oublié que j'étais dehors, j'avais remarqué l'heure sur la petite montre de l'homme présent à mes côtés.

Alors que je m'ennuyais, je me voyais secouer Xiao pour le réveiller.

Il gémissait doucement, voyant son regard se plisser et se concentrer.

En fait, c'est à contre-coeur que je le secouais.

J'aurais pu sagement attendre qu'il se réveille et le raccompagner à l'endroit où on s'était rencontrés.

Mais j'avais juste envie de l'entendre et l'envie qu'il me sourit.

Puis ses paupières s'ouvraient, alors que je me voyais proche.

Il souffla contre mes lèvres pour poser sa main chaude contre ma joue. Et commençant à se réveiller, je n'osais pas bouger, le regardant comme-ci de rien n'était. Fronçant les sourcils en remarquant que j'étais proche, j'aperçu qu'il semblait pertubé par la situation. Puis il s'avançait et effleurant mes lèvres, je le sentais fermer doucement les yeux, étant de nouveau fatigué.

Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais j'effleurais à mon tour ses lèvres, alors que je me rapprochais pour le sentir contre ma bouche.

En fait, ses yeux étaient tellement proche des miens, que j'apercevais chaque détail de ses iris.

Nos nez se collaient, il semblait presque s'être rejoins, alors qu'un sourire s'esquissait sur ses lèvres.

Je pouvais presque sentir la chaleur de ses lèvres sur les miennes, s'efleurant, sans se hâter.

Son souffle torride, humide, soufflait sur ma bouche, et je le voyais reluquer mes lèvres qu'il avait maintenant pris pour cible.

Comme quelque chose auquel il devait s'attaquer.

— « On devrait arrêter, Venti. »

Puis sa bouche s'était posée sur la mienne.

Doucement, presque timidement.

Mon coeur lui, palpitait, comme un feu d'artifice, une étincelle, une bombe, une explosion.

Finalement, après être passé une heure à ses côtés, tout était devenu clair.

Nous nous étions embrassés, puis nous sommes partis, comme-ci de rien n'était.

Je le voyais, gêné, son regard qui semblait m'éviter.

Je me rappelle que nous passions la petite parcelle de pierre, le pont levis menant à la ville, et que les petits pigeons s'envolaient avant que Xiao n'avançait.

Et enfin, il me saluait, l'air libéré.

Je souriais, mais au fond je le savais.

Ce n'était pas ce que je voulais.

Je souhaitais qu'il reste, à mes côtés, le plus longtemps que l'on pouvait.

Je souhaitais retrouver, cette passion que j'eut ressenti, ce feu brûlant, éphèmère, qui s'embrase aussi vite qu'il s'éteint.

Trouver cet amour, enfin il me semblait que cela l'était, ce véritable amour, comme une rencontre entre deux êtres, deux âmes, qui semble se trouver sans l'expliquer.

Je voulais retrouver cette intensité, cette moment torride, ce moment qui avait presque changé ma vie.

Il est comme différent d'autrui.

Comme un coeur en or, caché sous une carapace indestructible.

En fait, sa me fait peur.

Sa me fait peur car je ne contrôle rien.

C'est comme-ci depuis des mois.. Je l'attendais.

Lui, cet homme, Xiao.

Tu remplis ma vie d'adrénaline.

Car un jour, tu m'emmènera au-delà des collines.
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910 mots.

Bellum : guerre (lat).

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant