XVI ) 𝙤𝙘𝙘𝙞𝙙𝙚𝙧𝙚

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Dans la nuit.
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PDV Xiao.
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Il est 3 heures.

Il fait sombre, il fait froid, je ne veux pas sortir.

Seulement, je vois mes pieds hors du lit et se diriger vers la sortie.

Que fais-je ?

Qu'est-ce-qui me pousse à sortir ?

Je monte les escaliers, dans un grincement lourd et épais.

Dans un grincement qui effraie, qui terrorise, comme dans un film d'horreur, un grincement qui glace le sang que tu ne puisses bouger.

Et le bois qui craque avec cette impression qu'il va s'effondrer.

J'entends les insectes, les bourdonnements de bêtes dans la nuit noire et fraîche.

Je veux me venger, aussi.

Je vais la retrouver.

Comme une carte au trésor, je trouverais la cible que je tuerais.

Comme je l'ai, depuis toujours, fait.

Je lui hoterai la vie, je lui transpercerais le coeur, j'arracherais ses poumons, je lui couperai de tout souffle, de toute vie, je la planterai, je ferais en sorte qu'elle ne puisse prononcer un mot et qu'elle subisse souffrance et qu'elle reste pour toujours dans les Enfers.

Parce que je ne suis pas ce qu'elle croit que je suis.

J'ai combattu, j'ai versé mon sang, j'ai dévoué mon coeur, toute ma vie.

Et malgré que je me suis promis de ne plus tuer, je peux rien qu'une fois massacrer celle qui hante mes pensées.

J'aperçois la lumière de la lune, écarlate, qui bousille mes pupilles, me brûle la rétine, mais j'en ai qu'à faire.

Je veux tuer, je veux m'abandonner, au plaisir fou de massacrer tout ce qui est à ma portée.

Je ne suis fais que pour ça.

Je veux goûter cette soif de sang, je veux reprendre du plaisir à retirer toute vie que je trouve.

Et je veux faire régner parmi toute cette terre, cette soif de massacrer pour que tous renifle cette odeur de paix.

—  « Hey girlie- »

Euh..?

Je me retourne et voit..

Oh bordel.

Pas lui.

— « T'as pas froid ici ? »

Je soupire sans rien dire.

C'est vrai, que je me la caille un peu.

Je m'apprête à remonter, ne voulant pas une discussion avec ce.. Cet idiot de première, mais je sens sa main sur mon poignet, qui m'en empêche.

— « J'ai pas le tem-

—  J'ai appris pour l'archon Anemo. D'ailleurs, je ne suis pas du côté de Rosalyn, rassure-toi. »

Rosalyn..?

Qui est-ce ?

—  « C'est qui ça Rosalyn ? »

Il se mets à rigoler, brusquement, avec un rire qui m'agace plus qu'autre chose.

—  « C'est ma collègue, Signora si tu préfères. »

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant