XXVII ) 𝙥𝙧𝙤𝙚𝙡𝙞𝙪𝙢

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disclaimer : chapitre flashback.

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PDV extérieur.

Il y a 500 ans..

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Cataclysme.

Événement qui ne peut s'arrêter, plongeant dans le fatalisme.

Où de dizaines de corps furent trouvés.

Où lorsque nous y allons, la mort nous attends à petit pas.

Et nous emmène au paradis, ou enfer, et nous y tend ses bras.

Elle tenait le corps décédé contre elle, sans vie, puisqu'elle ne pouvait rien y faire.

Elle se sentait cruelle, égoïste car elle n'avait pu la sauver à temps.

Sa soeur bien aimée, celle avec qui elle partageait ses souvenirs d'avant.

L'adepte solitaire aux ambitions prédéfinies et tracées, qui tomba sous le charme d'un barde qui fut déjà condamné.

Et l'archon geo et ses disciples adeptes soudés comme les doigts de la main, qui périrent tous un à un.

Et La Signora, femme aux valeurs et à l'avenir prometteur, vu l'homme qu'elle aimait, périr dans les flammes et la douleur.

Qu'elle fut remplie de haine et de rancoeur.

L'adepte sans espoir se voyait sombrer dans le noir.

Et la femme solitaire sans soeur, ne connaissait d'avenir, ce jour, gravé dans sa mémoire.

Mais qui avait organisé ce cataclysme ?

Qui avait eu l'affreuse idée de détruire la vie de chacune de ces âmes à l'avenir radieux ?

Puisqu'à présent, aucun de ces esprits ne peut être heureux.

Cet empire mystérieux, au destin de vivre en parfaite harmonie.

Se vit s'effondrer, lors d'un lendemain de pluie.

L'Abîme, organisation menant le mal aux idées obscur se vit détruire la cité perdue et sombra dans le noir et le nocturne.

Puis s'attaquant au continent où nous sommes, détruit ce qu'on appelle aujourd'hui, le Catalysme.

La Signora, ne sachant comment prendre les événements dans son esprit, accusa l'archon Anemo de ne pas protéger son pays.

Puis Venti, anéanti par les corps morts sur ses terres, ne savait repousser les forces enemies ne sachant quoi faire.

Il lui vient à l'idée de procréer une dernière mélodie, avant que la femme détruite lui vole la vie.

Xiao, quand à lui, possédait les ténèbres et suivait un Karma sans précédent.

Qu'il ne souhaitait que d'en finir, désespérément.

Au final, Xiao aimait la mort, Venti aimait la vie.

Xiao vivait, et Venti est mort pour lui.

Puis il fut le jour de sa résurrection, lorsque les Dieux décidèrent de pardonner ses pêchés.

Que Venti reprit vie, sans qu'il ne sache pourquoi il vit.

Ce fut ce jour, depuis sa résurrection qu'il prenait vie dans l'ignorance et en paix, laissant derrière lui le passé lourd et sa cité.

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PDV Venti.
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Je me sens libéré.

Il en est des souvenirs qui me traverse l'esprit, que je me rappelle de cette guerre remplie de folie.

En effet, je connaissais ma mort et ce qui en suivait.

Mais je ne savais qui avait osé me tué.

En effet, Xiao me l'avait dit.

Mais.. Quelque chose me disait que peut-être il me mentait.

Ou qu'il voulait me le cacher, mais je sais qu'il souhaitait que je connaisse la vérité.

Et rien que pour ça, je dois le remercier.

— « Tu as l'air d'avoir les idées claires, Venti. »

J'hoche la tête, et je murmure.

— « En effet. Je ne sais pas.. Je me suis rappelé de choses que j'avais oublié. »

Je la vois sourire, doucement, quelque chose que je n'ai pas vu depuis longtemps.

Mais cela semble être un sourire d'apaisement, quelque chose qui semble me déstresser puisque je la vois me remercier.

— « Merci, Venti. Puisque tu t'en rappelles, cela nous permettra d'en finir. »

J'observe son regard, s'assombrissant, à la lumière, qui semble revêtir une haine corrompue.

Et cette soif, de son idée de l'éternité.

Ei, tu n'as pas changé..

— « Je vais tuer la Signora.

— Vraiment ? »

Je la vois acquiescer.

Mérite t-elle la mort après ce qu'elle a fait ?

— « Pense-tu que la tuer serait la fin de tout problème ?

— Tu oses dénier mes idées ? »

Je me corrige automatiquement, me rappellent que Ei n'est habituée à discuter.

Échanger n'est pas son atout préféré..

— « Je veux dire, que La Signora n'est peut-être pas la seule fautive.. Elle a perdu celui qu'elle aimait et-

— Ah oui ? »

C'est vrai, je ne lui en ai jamais parlé..

Puisque cet instant même n'est que la seule fois où on peut discuter.

— « En fait.. C'est assez compliqué, mais je semble être le meurtier. Du moins à ses yeux. »

Je vois Ei acquiescer, la voyant m'écouter avec sincérité.

— « Et je suppose que tu t'en veux.

— Comment le sais-tu ? »

Elle s'avance vers moi, et je la sens caresser ma tête.

J'ai l'impression qu'elle agit en ce moment même, comme une mère.

Même si malgré tout, son désir de l'avenir de cette cité continue de l'aveugler.

Elle ne souhaite que l'amour, elle veut vivre dans l'éternité, figeant le temps, pour que la vie ne s'écoule et que l'instant présent ne soit qu'illusion.

Ne voulant reproduire les mêmes erreurs du passé, montrant un exemple qui la détruit de génération en génération.

— « Simplement parce que je te connais. »

Je la vois reprendre ses mots.

— « Et puis.. Il est mort lors de la bataille, tu n'as pas à t'en vouloir. Ce n'est pas toi qui lui a causé la mort. De plus, elle dérobe les gnosis et c'est mon devoir, en tant que Shogun, de l'anéantir. »

J'acquiesce, puisque je ne peux pas refuser.

Si je le fais, Ei va me jarter.

Malgré tout, est-ce-qu'elle mérite toute cette haine tant souhaitée ?

Pourquoi ne peut-elle pas me pardonner, redonner les gnosis pour que son âme ne soit que paix ?

— « Bien.. Ce fut un plaisir de t'avoir parler. »

Elle me tend sa main que je serre contre la mienne.

Sa peau est si froide, qu'elle me fait frissonner.

— « De même, Venti. »

Je souris à mon tour, et me lève pour sortir de ce temple qui me fout les jetons.

Avec la main sur le coeur, acceptant sa décision.
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974 mots.

Proelium : bataille (lat).

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant