𝙚𝙥𝙞𝙡𝙤𝙜𝙪𝙚

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. Épilogue.
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50 ans plus tard..

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PDV extérieur.

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— « Papa ! Viens jouer avec moi ! »

Xiao soupirait, encore, alors qu'il cuisinait.

— « Je ne peux pas, tu vois que je suis occupé. »

La jeune fille courait, dans la petite maison de campagne, pour câliner son autre père qui venait d'arriver.

Venti l'enlaçait, sentant la bonne odeur de la cuisine que son mari avait commencé.

— « Bah dis donc, tu sembles joyeuse aujourd'hui, Rosalyn. »

Venti et Xiao furent mariés, un soir d'été, sur un coup de tête, alors qu'ils n'avaient rien préparé.

Simplement que leur lune de miel, était un peu ratée, puisqu'ils n'avaient pas réservés.

Quelque chose qu'ils auraient dû faire à l'avance, mais à présent, cela n'as pas d'importance.

L'adepte sortait les assiettes, et les passaient à Venti pour qu'il les mettent.

Aujourd'hui, ils avaient des invités, alors Xiao essayait de se dépêcher.

Il sortit les couverts, l'apéritif, les entrées et les boissons que Venti avait auparavant acheté.

— « Ils arrivent quand ? »

Xiao regardait sa montre, pour indiquer qu'ils ne leur restait que quelques minutes avant qu'ils débarquent.

Par ailleurs, ils avaient adopté, une jeune fille du nom de Rosalyn.

Étrange, à vrai dire.

Seulement pour eux, c'était une manière de se remémorer les traces du passé.

Oui, elle fut la femme qui les avaient brisés.

Mais elle avait construit leur vie, qu'ils avaient depuis toujours rêvés.

Une vie de famille.

Où l'amour y règne, et où la paix se dépose.

Qu'était-elle devenue ?

Vivait-elle dans les Enfers obscurs, sous les flammes, n'ayant d'impasse ?

Souffrait-elle de ce qu'elle avait fait, ou bien avait-elle réellement rejoins celui qu'elle aimait ?

Ou encore avait-elle rejoins son amant dans les nuages et la lumière, dans le paradis, après avoir été enterrée sous terre.

Xiao avait fini de cuisiner, prenant l'enfant dans ses bras pour le porter.

— « Aller Rosalyn, va dire bonjour aux invités. »

Ils avançaient, ouvrant la porte aux voisins qui venait d'emménager, à côté d'eux dans une maison de campagne à proximité.

Ce furent de simples personnes âgées, qui avait changé de routine pour vivre dans les champs au lieu du bruit de la cité.

Rosalyn descendait des bras de son père, courant vers les invités avec un jeune garçon de son âge.

Elle n'était pas très grande, mais tout ce qu'on sait, c'est qu'elle venait de rentrer en cp.

Elle savait déjà lire, et écrire, malgré que Xiao ne cessait de lui apprendre les tables de multiplications, chose qu'elle ne trouvait pas facile à faire.

Mais elle possédait de bonnes facultés, dans le dessin et le français.

Le jeune garçon et Rosalyn discutait, alors qu'elle sortait ses petites voitures et ses poneys en plastique pour jouer.

Ils semblaient s'amuser, n'écoutant les adultes qui discutaient à côté.

Ce fut l'histoire de Xiao, l'adepte solitaire, et Venti, le barde vêtu de vert.

Leur histoire était loin d'être finie, et leur malheur disparu en miettes.

Comme les pétales de fleurs de printemps qui s'envolent dans le ciel éclairé.

Ou encore le vent qui souffle vers le soleil qui se levait.

Où la femme, désespérée avait rejoint l'amour qu'elle attendait.

Car au final, tout le monde était satisfait.

Ils avaient connu la peur, le doute, la terreur.

Ils avaient connus l'amour, les baisers, et le sentiment d'avoir un nouveau-né.

Ils s'étaient mariés, et s'unissaient pour l'éternité.

Xiao remerciait Venti.

Et Venti remerciait Xiao.

Car ils avaient sauvé leur propres vies, dans le gouffre, le noir, alors qu'ils pensaient n'avoir d'échappatoire.

Et ils avaient remercié la femme qui les avaient brisés, ne lui disant adieu car ce ne fut qu'un au revoir.

Elle les avait réunis, plus qu'ils ne l'étaient.

Elle avait tissé des liens, les avaient effrayé, leur montrant la peur d'être abandonné.

Mais elle avait par dessus tout, montrer qu'elle souffrait.

Peut-être n'était-elle pas la méchante ?

Ou alors elle eu mérité ce qui lui est arrivé.

À l'heure d'aujourd'hui, on chante ses louanges, pour les avoir réunis.

Ils connaissaient la guerre, la frayeur, l'adrénaline.

Car il l'emmènera au-delà des collines.

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                                fin.

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant