VI ) 𝙘𝙖𝙧𝙚𝙣𝙩

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. Une semaine plus tard..

PDV Venti.
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Une semaine.

Sept jours.

Cent soixante huit heures.

Tout ce temps écoulé sans que je n'ai pu l'avoir à mes côtés.

En fait, j'en devenais fou.

Il obnubilait mes pensées, il concentrait mon esprit, sa me faisait perdre la tête, car je voulais simplement le revoir.

Lui, revoir son regard posé sur moi, revoir ses fines lèvres me sourire, revoir ses fins doigts serrer les miens, voir ses petites lèvres rencontrer les miennes et croiser les miennes dans un simple baiser.

Voilà, ce que je voulais.

C'était presque plus, presque égoïste, de souhaiter le revoir simplement pour mon plaisir.

Mais d'un côté, je me dis que peut-être lui, a dû souffrir.

Me voilà à siroter doucement un verre de plus, alors que j'avais auparavant englouti plusieurs verres dont je ne saurais le nombre.

Je sentais ma tête lourde, comme une pierre, un rocher, avec la folle envie de m'écraser contre la table de bois.

Étonnamment, cette douleur à la tête ne disparaissait pas, et je sentais petit à petit une démengaison au niveau du front.

Que fais-je ici.. Seul à boire sans pouvoir m'arrêter ?

J'ai cette impression de ne commettre que des caprices dans l'espoir qu'il les soumisse.

L'odeur du vin me picotait le nez, remarquant qu'il était plutôt fort.

Et cette boisson qui faisait trembler tout le reste de mon corps.

Pour une fois, j'avais une envie de pleurer.

En fait, je sentais mes larmes venir, doucement, et je ne sais pourquoi.

Depuis notre rencontre à Ventlevé, ce cauchemar, je l'ai refais.

Et plus étrange encore, chaque jour, j'ai envie de lui crier.

Alors que je caressais le verre que j'eut fini, j'entrouva les lèvres et prononça son nom.

Tout bas.

Ma voix était faible, mais assez pour articuler.

Xiao.

Et c'est que je le vis apparaître devant mon nez.

Surprit, je recula, alors que je me frottais les yeux pour essayer d'y voir clair.

— « Tu m'as appelé ? »

Sa voix semblait douce, presque apaisante.

J'observais ses légères cernes présentes au coin de ses yeux, et tapotait sur le siège d'à côté pour l'insiter à s'installer.

— « Reste.. »

Je le voyais sourire, légèrement, avant de m'obéir et de s'asseoir à mes côtés.

Il semblait presque vide, ne sachant que dire.

Moi non plus d'ailleurs.

C'était presque gênant, et je cherchais un moyen de combler ce qui nous séparer.

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant