II ) 𝙢𝙚𝙢𝙤𝙧𝙞𝙖𝙚

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PDV Venti.
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Je remarquais son regard luisant, aveuglant sur moi, alors qu'une légère lueur apparaissait au coin de ses pupilles.

M'avait-il ordonné de rester ?

Puis je levais légèrement les yeux, échangeant un regard avec le concerné.

— « Allons boire un verre. »

Donc cet homme me propose..un rencard ?

Je sens mes joues s'emprouprer et son regard s'intensifier.

Serrant doucement sa main avec mes doigts frêles, je détourne le regard de façon naturelle.

J'avais cette impression que cela ne lui plaisait, alors qu'il attrapait du bout de ses doigts mon menton pour le relever.

— « J'ai besoin.. d'un verre. »

Je soupirais longuement, alors que je ne comprenais décidement pas pourquoi il tenait tant à prendre ce verre.

M'avançant près de lui, j'acquiesais, alors qu'un fin sourire se posait sur ses lèvres.

Je le voyais m'indiquer le chemin, mais je n'avais qu'à le laisser faire, mes pieds piétinant sur le sol alors que je paraissais stupide.

— « Je peux marcher hein.. »

Il se retournait pour m'offrir un merveilleux regard noir.

Génial.

Décidement, il est vraiment étrange..

Peut-être qu'il était bipolaire ?

Ou bien qu'il désirait que je lui paye un verre car personne n'avait osé le faire.

Peut-être.. Qu'il était pauvre ?

Je soupirais une seconde fois, avant de le regarder.

— « Bien, je vais te le payer, CE verre. »

Étrangement, il fronça les sourcils, alors qu'il se retournait complétement pour m'observer.

À vrai dire, son regard sur moi me rendait mal à l'aise, et que je me surprenais à baisser le regard pour regarder nos pieds.

— « Je ne cherche pas à ce que tu me payes.

— Tu veux quoi alors ? »

Mon ton était sec.

En fait, c'était pas voulu.

Il semblait confus, comme-ci il cherchait ses mots.

Je le voyais me reluquer de la tête aux pieds.

— « Toujours aussi entreprenant. J'aime ça. »

Il me connaît ?

Il continua, dans sa lancée.

— « En fait.. Je veux te parler. Allons trinquer. »

Je soupirais, je ne sais combien de fois.

Il était très étrange.

Et très agaçant.

— « D'accord, mais dépêche-toi.

— Tu es pressé ? »

Je secoua doucement la tête.

Il me rendait..juste.. très mal à l'aise.

D'un côté, quelque chose me dit qu'il me connaît.

Mais je ne me souviens d'aucune trace de son visage dans ma mémoire.

D'un autre côté, je fus agréablement surprit de voir qu'il me proposait un verre.

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant