IX ) 𝙙𝙤𝙡𝙤𝙧

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PDV Xiao.
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D'un coup, je relevais la tête, apercevant son visage se décomposant.

Quand à moi, mes mains tremblèrent, essayant de mon mieux de contenir une voix stable, qui ne reflétait aucune émotion. Comme j'avais l'habitude d'être avant que Venti rentre dans ma vie.

— « Venti.. »

Je tentais de reprendre ma respiration, alors que j'essayais de me confier. Au fond de moi, je le savais, seulement, un léger sentiment de trahison me venait. D'un côté, une petite voix lui me disais que j'aurai pu essayer, voir le temps défiler, attendre le temps qu'il faut pour qu'il se souvienne. Après tout, mon but était de le remercier, et je ne voulais souffrir de plus à cause d'une simple histoire d'amour.
D'un autre côté, je voulais lui crier qu'il je l'aimais, et qu'il était le seul homme a me faire découvrir des sentiments comme ceux-ci, et la seule personne a me redonner le sourire.

— « C'était une erreur. »

Venti releva le regard, incompréhensif.

Alors je le cherchais du regard pour le rassurer, je le trouvais bien trop silencieux.
Ne voyant aucune réponse de la part du barde, je semblais stressé, l'appelant par son prénom.

Et ce fut le choc.

Son visage se remplissait de larmes coulant le long de ses joues rosies.
Je l'entendais renifler, sachant pertinemment qu'il sanglotait.

Le connaissant, j'aurais pu très bien observer, et lui dire que ça allait passer.

Mon coeur se déchirait à cette vue. Je voulu avancer, levant mon pied pour le poser un peu plus loin devant lui. Mais je su que si je le faisais, tout serait fichu.

Venti soupirait, essuyant d'un revers de mains ses larmes. J'aurais pu rigoler, ma manière bordélique de faire les choses, je lui aurait dit de prendre un mouchoir, de ne pas utiliser ses manches et de se calmer.

Mais je n'en avait le courage.

Peut-être que je devais me taire, cette fois-ci.

— « Je comprends. »

J'étais dévasté. Que venait-il de se passer en une fraction de seconde ? Allais-je vraiment le perdre ?

Venti se racla la gorge, puis attrapais sa veste à fourrure, me donnant signe qu'il allait partir.

Cette veste a fourrure avait été un de mes cadeaux, bien qu'elle est vieille, ce fut un bonheur de constater qu'il continuait à la porter. De même, Venti m'avait promit de toujours la garder, lorsqu'il viendrait me rendre visite.

— « Tu pars ? »

Venti s'avançait encore plus vers la sortie, en se retournant pas une seule fois.

— « Bonne continuation. »

Puis il s'enfuit, loin de moi.

Sous l'excès, je le suivis.

Le vent me chatouillait les yeux, alors que je les sentais s'humifier.

Malgré tout, de légères larmes réchauffait mes joues, alors j'eut pensé que pleurer était une bonne chose.

Et puis, j'avais le droit.

Au moins une seule fois, de me lâcher. Et de pleurer.
Alors que j'avançais doucement, je sentais un bloc dans sa poitrine, alors qu'une chaleur intense m'écrasait de l'intérieur.

J'avais envie d'hurler, de me libérer, de crier au monde ma tristesse, et ma peine, mais aucun son ne sortait. J'étais comme fissuré, détruit, accablé comme de l'azur, de l'émeraude, du saphir, aussi brillant que le soleil qui venait de disparaître pour laisser place au croissant de lune blanc.

Alors que j'essuyais mes larmes, j'observais mes mains frêles que je ne pouvait plus bouger.
Après tout, je décidais de le suivre, malgré que je ne le voyais plus à travers mon champ de vision.

Je me sentais presque partir, ma vision devenant beaucoup plus flou qu'elle ne l'était.

Puis j'aperçu quelques formes, que j'essayais de reconnaître tout de même, avant que ma vue ne se trouble.

Et je tombais.

Aucune force présente dans mes bras pour se référer, que j'eut cru que j'y passerait.

Pourquoi avoir fait tout ce chemin pour une fin aussi désastreuse ?

Peut-être avais-je commis une erreur ?

Peut-être devais-je écouter mon coeur ?

Devais-je rester ?

Ou bien partir et faire comme si tout cela n'avait exister ?

Mais enfin de compte.

C'était imprévisible.

Venti comptait pour moi.

Et je comptais pour lui.

Mais je ne m'en rendait pas compte.

Celui qui me fait voyager ailleurs, me faisait explorer le monde, la vie, le paradis avec splendeur.

Celui qui me fait sourire, malgré la peine, celui qui m'apprenait ce que c'était l'amour.

Celui qui me fit connaître ce que c'est l'adréaline.

Car un jour, il m'emmènera au-delà des collines.

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730 mots.

Dolor : douleur (lat).

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant