XV ) 𝙙𝙞𝙢𝙞𝙩𝙩𝙞𝙨

82 7 7
                                    

.
.
.
.
[ La Signora, lettre. ]
.
.
.

Mon amour.

Aujourd'hui, j'ai dérobé son gnosis.

Je l'ai brisé, massacré, comme lui, auparavant a fait.

Il t'as tué, de son plein gré.

Et aujourd'hui, mon amour, je t'ai vengé.

Je continuerai jusqu'à qu'il comprenne le prix à payer.

Car je ne suis pas ici,

Pour me faire du soucis et le laisser en vie,

Je veux te prendre dans mes bras,

Et ne plus sentir de tracas.

Aujourd'hui mon amour, je t'ai vengé.

Mais plus tard, je continuerai.

.
.
.

PDV Xiao.
.
.
.

Pris d'un élan, je cours.

Plus jamais, tu ne partiras.

Ne me refais plus jamais ça.

Je pousse la porte, de toutes mes forces, la cognant contre le mur de pierre, laissant presque une marque.

Et je descends les escaliers, en loupant quelques marches, manquant de tomber.

J'aperçois Verr Goldet, la patronne de l'auberge.

N'empêche, elle doit bien s'ennuyer celle-là.

Mais je l'aime bien.

Je la vois me regarder, comme-ci elle avait un message à me faire passer.

Puis elle pointe en direction du balcon, celui en haut.

Chouette, faut que je remonte.

Je pose ma main à la rembarde, et m'aide à monter.

Je ne suis pas si vieux que ça, enfin un peu, mais courir d'un coup me surprends à moitié.

Ma main passe sur la rembarde marron bien nettoyée, et je sens mon coeur dans ma poitrine tembouriner.

Il n'est pas parti.. Hein ?

Je me vois monter les derniers escaliers, l'adréaline et le stress qui ne veut pas s'estomper.

Puis je cours, apercevant sa silhouette et manquant encore de tomber, le prends dans mes bras, le serrant fort pour qu'il n'ai d'envie de s'échapper.

Je le vois écarquiller les yeux, surprit, mais il ne me repousse pas.

Bon, il n'accepte pas non plus mon étreinte, mais semble tout de même se laisser câliner.

Passant doucement ma main sur son dos, je le sens frissonner et je caresse du bout des doigts, de mon autre main, son poignet.

Une légère marque bleutée le recouvre, et je me sens presque coupable de l'avoir blessé.

— « Je suis désolé. »

Il ne réponds pas, se contentant de respirer, en entendant presque son souffle au coin de mon oreille.

Et je sens ce manque de sa chaleur corporelle.

— « Je suis vraiment.. Désolé. »

Il hausse les épaules, toujours muet.

C'est ma faute, je n'aurais pas dû le brusquer.

Au-delà des collinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant