The charm of Summer [ Jeremiah Fisher ] tome I | tome II

CHAPTER 1

ELLA 

Les rires remplissent rapidement la pièce dans laquelle j'étais avec Belly, ma sœur et Taylor notre meilleure amie.

Nous étions en train de préparer nos affaires, l'excitation coulée dans nos veines, nous étions pressés de retourner avec eux.

— Cet été, vous devez vous concentrer sur vous, oubliez Conrad et Jeremiah.

Je lance un regard complice à Belly qui me sourit malicieusement.

Jeremiah, son nom résonna dans ma tête me frappant de plein fouet, lui qui ne me voyait comme une simple sœur alors que mon cœur battait pour lui.

Il m'a presque toujours attiré, sa gentillesse et sa beauté ont eu de moi et j'ai succombé dans ce tourbillon de folie, me rappelant sans cesse que cet amour qui plane autour de moi n'est pas partagé.

Même si au cours de cette année, mon changement autant physiquement que mentalement se voit jamais il ne sera attiré par moi.

— Ne t'en fais pas. Dis-je en rangeant mon maillot de bain dans ma valise.

Mais la voix de Taylor m'arrête dans mon mouvement.

— Tu ne vas quand même pas prendre ce vieux maillot ?

Je le regarde en levant les yeux au ciel, Taylor aimait beaucoup les vêtements dénudés montrant un peu trop de peau, elle aimait ces regards sur sa personne lui donnant de la confiance, reflétant sa beauté et son joli corps.

— Il est beau. Belly prend la parole pour me soutenir contre une Taylor sûre d'elle.

Elle lève les bras très vite vaincus, sachant que je n'allais pas changer d'avis sur mon maillot.

Quand toutes nos affaires sont prêtes, Belly et moi, nous nous regardons dans les yeux et dans un accord silencieux, nous sautons sur notre meilleure amie, mêlant sourires, rires et souvenirs.

— Vous allez me manquer, profiter à fond pour moi.

On se prend dans les bras ne voulant plus se lâcher, nous étions  ensemble et c'était bon d'être entouré de personnes qui t'aiment.

Mais notre mère n'était pas du même avis quand elle cria nos noms nous faisant soupirer.

Dans une lenteur affreuse, nous prenons nos affaires, entraînant Taylor avec nous jusqu'à la voiture.

— Vous en avez pris du temps les morveuses.

Je regarde Steven en lui jetant un regard noir.

— Oh toi si je pouvais te laisser au bord de la route.

Il ouvre la bouche, exagère une expression choquée et me lance.

— On verra bien qui finira sur la route.

Je m'apprête à le poursuivre autour de la voiture, mais la main de Taylor m'en empêche.

— Eh, c'est la dernière fois que je te vois avant un moment, laisse ton minable de frère se fatiguer tout seul.

— Je ne suis pas minable.

Je souris en hochant la tête.

— Tu vas nous manquer. Dit Belly en souriant malgré la tristesse qui se lisait sur ses lèvres.