𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 19

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PDV Lana

Je me réveille. Le soleil traverse la baie vitrée. Je ne suis pas sur coussin. Je suis sur un torse. Le torse de Florian. Je sens sa respiration en dessus de moi. Mon corps est enroulé autour du sien et lui m'entoure de ses bras comme s'il avait peur que je parte. Il a l'air tellement détendu. Tous ces traits sont détendus. On dirait un petit garçon. Je n'ose pas bouger par peur de le réveiller. Je sens sa respiration devenir moins régulière alors je ferme les yeux pour faire semblant de dormir. Ses bras me serrent plus contre lui.

- Comment je me suis retrouvé comme ça. Dit il en chuchotant

Attend-on sait vraiment coller dans la nuit alors qu'on était endormi ? J'ouvre les yeux et je me détache de lui comme si c'était la peste. Il se met sur le ventre et s'endort à nouveau. Quel dormeur. Je vais voir l'heure. Il est 14 heures. Attend-on a dormir 12 heures ? Le décalage horaire. Je vois que j'ai reçu un message des filles.

Anna : « On se prépare dans ma chambre. »

Moi : « Ok, on se rejoint à 15 heures. »

Noémie : « C'est bon pour moi. »

J'éteins mon téléphone et je vais prendre les mes affaires. Je sors de la salle de bain et je vois qu'il sait tourner. Il est de mon côté. Il a sa tête sur mon oreiller. Il va puer maintenant.

À 15 h, je rejoins les filles. On se prépare. Anna met une robe noire courte en satin avec un dos nu, Noémie met une combinaison bleu nuit qui s'attache en haut par un nœud et moi, je mets une robe dorée pour faire ressortir mon bronzage.

On descend, car les garçons nous attendent. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et on les rejoint. Ils sont tous habillés d'un costard noir et blanc. Chaque couple va dans une voiture à part Andréa qui va avec Noémie et Théo.

Je vais dans la voiture avec Florian. On doit se faire passer pour un couple amoureux. Une fois arriver, je m'arrange une dernière fois les cheveux puis je sors de la voiture. On est devant un énorme manoir. Il sort à son tour. Il me tend son bras, c'est vrai, on doit passer pour un couple. Puis sa main m'entoure la taille et je sens un frisson me prendre. On va vers la queue et il me chuchote.

- Reste prêt de moi et ne commence pas aller voir d'autres gars aussi non ça va mal aller pour toi. Dit il

- je peux le faire discrètement. Dis-je

- Sauf que Lana, tu m'appartiens. Tu m'appartiens toute entière a la seconde où tu as intégré ce gang mais je te déteste toujours ma déesse mais je serais le seule a te baiser comme aucun ne t'a baiser un jour alors aucun n'autre ne te touchera a part si ils ont envie de mettre fin a leur jours et si j'ai le malheur de savoir que tu as coucher avec un gars ou même embrasser j'espère qu'il court vite et c'est aussi valable pour toi mon ange. Dit il

J'ai envie de le provoquer pour voir si ces propos sont vrai. Florian donne les invitations. Je vois les autres arrivaient. Allez Lana, tout va bien se passer. On rentre et on nous tend des coupes de Champagne et on en prend une coupe chacun. Puis on s'avance et je vois plein de gens de la haute société, mais aussi des mafieux. Maintenant, je les reconnais. Je vois notre cible. Il est en couple en plus avec une fille qui doit avoir mon âge et lui le double.

On se faufile entre les gens et je vois les autres arriver. Deux hommes viennent vers Florian. Je sens son bras me comprimer un peu plus la taille. Je souris.

- Bonsoir Diavolo. Dit l'homme qui doit avoir la soixantaine.

- Holà Federico. dit il.

Il commence a parler en espagnol. Il a cru que je ne savais pas parler espagnol.

- Dime que me lo podrías prestar algún día. Estoy seguro de que a ella le gustaría. ( Dis-moi, tu pourrais me la prêter un jour. J'en suis sûre qu'elle aimerait.)

- No Lo creo (je ne pense pas non.). Je vais chercher à boire. Dis-je

Je me détache de Florian et je me dirige vers le buffet. Je prends un canapé. Je sens une main se poser sur mon dos. Je me retourne et je vois que c'est un homme qui doit avoir dans la trentaine. Je lui fait un petit sourire.

- bonjour moi, c'est Lana. Dis-je

- Bonjour moi, c'est Edouardo. T'es française. Dit il

- Exactement. Vous n'avez pas l'air d'être mexicain ou je me trompe peut-être. Dis-je en lui lançant mon regard de séduction et je crois que ça marche

- C'est vrai, je suis aussi français, mais j'habite en Corse. Ça vous direz d'aller prendre l'air. Dit il

- Bien sûr. Dis-je

Derrière lui, je vois Florian me fixer méchamment. Je le suis jusqu'à la terrasse où il y a 4 personnes. Je tiens ma coupe de champagne.

- Alors que fais-tu dans la vie ? Dit il.

- Je suis en master en marketing. Je suppose que vous travaillez déjà. Dis-je

- Oui, je travaille dans l'informatique. Dit il

Mais oui et il y a écrit la naïve sur mon front. Il a le profil parfait d'un mafieux.

- Vous êtes déjà prise. Demande-t-il ?

- Oui, j'ai un copain. J'ai vu que vous aviez une femme. Dis-je

- Oh oui, enfin, elle est de passage. J'attends la bonne et si ton copain te saoule appelle moi. Dit il en me donnant sa carte de visite.

J'entends des pas venir. Je sens une main m'attraper le poignet. Florian me met derrière lui. Il tient son arme.

- Florian comment tu vas. Dit Edouardo

- Ne l'a touché plus jamais aussi non ça ira mal pour toi. Dit Florian

Il me pousse jusqu'à la sortie du bâtiment. Il me traîne jusqu'à la voiture. Il a l'air énervé très énervé. Il me lâche contre le capot de la voiture. Il me coince entre lui et le capot. Sa mâchoire est contractée. Son regard est noir.

- J'avais dit quoi. Dit il

- Je ne t'appartiens pas, Florian. Je fais ce que je veux. Dis-je

- Oh que si parce que ta vie m'appartient. Je me ferais un plaisir de te donner au Black Snake. Dit il

- Si tu fais ça tous tes amis et ta sœur t'en voudront. J'ai le droit à parler à qui je veux. Dis-je

- C'est bien la seule chose qui me retient de le faire. Ce gars, c'est un trafiquant d'humain surtout chez les filles. Il voulait te vendre. T'es conne. Je ne veux plus que tu lui parles maintenant monte dans la voiture. Dit il avant de contourner la voiture

Je n'ai pas bougé d'un centimètre. Me vendre.

- Tu vas monter dans cette putain de voiture bordel. Dit-il.

Je sursaute. Je rentre dans la voiture et il roule bien sûr en dessus de la limitation. On arrive à l'hôtel. Une personne du personnelle arrive. Il lui lance les clés et il n'a pas le temps de les rattraper.

- T'es con ou quoi. Tu ne sais pas rattraper une clef. Dit-il

Il rentre dans l'hôtel. Je lui souffle un désolé et je rentre dans l'hôtel. Je vais dans l'ascenseur et je crois qu'il a pris les escaliers. Quand je sors, je le vois. Je marche. Quand j'arrive, il ouvre la porte pour me pousser dedans.

A SUIVRE...

Luce del diavoloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant