Chapitre 50

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Pdv Lana

Ça fait 4 jours. 4 jours que je suis en stress et que je fais tout pour être loin de lui. Je m'éloigne de lui et ça me fait un mal de chien. Je suis dans la cuisine en train de terminer à débarrasser la table quand Anna rentre dans la pièce.

- Anna, Flo veut te voir dans son bureau. Dit ma meilleure amie

Je sens mon ventre se retourner encore plus. Je me retourne et je vais à son bureau. Plus je m'approche plus je sens que mon cœur va me lâcher d'une minute à l'autre. Je crois que c'est le meilleur moment pour le faire. Tu peux le faire, Lana. Je toque puis je rentre. Il est assis sur son bureau, mais il a l'air tendu.

- tu voulais me parler. Dis-je

- Pourquoi t'es distante. Dit il

- non pas du tout. Dis-je

Il se lève d'un seul coup. Il est en colère.

- Ne raconte pas de connerie. Dit il

- je suis distante parce que je trouve qu'on va trop vite et que...

- trop vite t'es sérieuse là. Trop vite. Dit il

- oui et j'ai besoin d'un peu d'espace. J'étouffe. Ce n'est pas contre toi Florian. Dis-je

- La, tu es en train de rompre avec moi. Dit il

- Non pas du tout, c'est...

- Dit moi la vraie raison. Dit il

Il faut que je trouve un argument plus solide.

- Tu m'étouffes, tu entends. T'es trop collant avec moi et moi, je n'aime pas ça et tu veux savoir un truc, je t'ai manipulé pour pas que tu me donnes à mon père. Voilà la raison. Ça était tellement simple de te manipuler. Dis-je

Je dis ça, mais je n'en pense pas un mot. Ses poings se serrent et sa mâchoire est contractée.

- C'était la mission que m'a donnée mon père pour que je devienne chef. Voilà t'as gagné. Dis-je.

- tu veux que je te dise. T'es la plus grosse des salope que je n'ai jamais connu. T'es comme ton père. Un connard et tu lui ressembles bien. J'aurais du te laisser ce jour-là avec Hector. Dégage de cette maison et ne reviens plus jamais, tu entends. Dit il

- il y a mes amis ici. Dis-je

Il contourne le bureau et me prend par le bras et nous descend en bas. Il appelle tout le monde. Contrôle tes larmes Lana. Tout le monde s'assoit.

- maintenant, tu leur dis ce que tu viens de balancer et on verra si vous êtes toujours amis. Dit Florian

- vous parlez de quoi. Dit Anna

- Je vous ai manipulé. Ma mission, que m'a donnée mon père, était de rentrer dans votre gang et de récolter le plus d'infos. Dis-je

Je vois le visage de tout le monde se décompose et je vois une larme couler sur la joue de Lana.

- j'ai joué la comédie avec chacun de vous. C'était très facile à vrai dire. Dis-je

Il faut que j'en rajoute une couche. Anna se lève en essuyant ses larmes.

- DÉGAGE DE CETTE MAISON ET NE REVIENS PLUS JAMAIS. Dit Anna

Anna part en courant dans l'escalier sûr. C'était la meilleure façon pour qu'il me déteste de toute façon.

- Tu n'as pas entendu DÉGAGE. Dit Théo

Je vais dans ma chambre. Lana ne craque pas. Je prends mes affaires et je descends. Tout le monde est en haut sûrement en train de discuter. Mon cœur est tellement comprimé qu'il m'en fait mal au cœur. Je sors de la maison et quand j'ai fermé la porte, je craque. Mes larmes coulent à flots. Je passe par le portail et je le ferme. Je regarde une dernière fois la maison. J'espère que quelqu'un réussira à me faire oublier et qu'ils soient heureux. Je marche jusqu'à la gare. Je m'assois. Je suis complètement épuisée.

Je prends mon téléphone et je tape, « c'est fait ». Le bon côté des choses, c'est que Florian et les autres ne risquent plus rien. Je tapote sur mon tel et je vois qu'ils m'ont tous bloqué de partout. C'est vraiment fini. En une seconde, je ne vois plus rien et je me fais soulever par deux personnes. Je me débats, mais je n'arrive pas à me sortir de là . Je suis balancé dans un camion et quelques secondes après je sens une seringue injecter quelque chose dans mon organisme puis je m'endors.

Je me réveille. Où suis-je. Je suis dans un lit tout poussiéreux et vieux. La pièce est très sombre. Il n'y a qu'une petite fenêtre où les rayons du soleil passe. Puis je vois une porte métallique. Je me lève et je vais pour l'ouvrir, mais elle est fermée à clé. Je me suis fait capturer. Maintenant, il faut savoir par qui.

Je m'assois sur le lit quand j'entends des pas. Je m'allonge et je fais semblant de dormir. J'entends la clé s'insérer dans la serrure et j'entends la porte s'ouvrir. Je ne bouge pas. J'entends des pas s'approcher. Il s'arrête au bord du lit.

- mais c'est que la belle au bois dormant dort encore. Dit une voix que je reconnaîtrai entre mille. Hector

Sans attendre, je lui fais une prise et il tombe par terre. Je me lève et je cours pour sortir, mais je me retrouve contre le mur et la main d'Hector autour de mon cou.

- tu croyais quoi mon cœur. T'échapper comme ça. Dit il

- Lâche-moi espèce de psychopathe. Dis-je

- Il y a deux personnes qui voudraient te voir. On va aller leur rendre une petite visite et si tu fais un pas de travers. Annonce t il avant de montrer une arme de son autre main et de la poser sur mon cœur.

- je pourrais enlever la sécurité et faire boum alors tu vas me suivre comme une gentille fille, c'est bien compris. Dit il froidement

- oui. Dis-je

Il me lâche, mais je sens l'arme qui est dans mon dos. Il me dit là où il faut que j'y aille. J'ouvre la porte et la vue qui se trouve devant moi-même glace le sang. Comment c'est possible. Non, je dois rêver. Ils sont pires ennemis. Je vois mon père et le père de Florian ensemble en train de discuter.

- mais c'est qu'elle est enfin réveillée. Dit mon père en posant son père

- Qu'Est ce que vous me voulez. J'ai fait tout ce que vous m'aviez demandé. Dis-je

- Oh Lana on n'en a pas finit avec toi. Dit le père de Florian. Avec ton père en fait, on est très amis depuis quelques années et on a créé un réseau de prostituer qui marche très bien, mais on a besoin de pute comme toi. Alors on va te faire une petite offre d'accord.

J'arrive pas à croire ce que je viens d'entendre, je suis complètement paralysée.

- Soit tu deviens une pute très obéissante, soit je fais mal à Florian et les autres, c'est toi qui décides ma fille. Dit Éric

- Une pute. Dis-je

- Comme ta mère l'était avant. Elle faisait fureur d'ailleurs, tout le monde la voulais. Dit Éric

Il me dégoûte. Ce n'est pas mon père qu'il y a devant moi.

- Alors tu choisis quoi, Lana. Dit le père de Florian

- J'accepte. Dis-je à contrecœur

A SUIVRE

Ça y est il ne reste plus que 3 chapitres et l'histoire est terminer. Le temps passe tellement vite.

J'espère que ce chapitre vous aura plus.

N'hésitez pas à voté et commenter.

Je voulais vous remerciez pour les 70k vraiment. Je ne pensais pas que j'en aurais autant vraiment merci. Vous êtes des amours.

Au prochain chapitre !!!!?

Luce del diavoloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant