Chapitre 36

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Pdv Lana

Il pose sa main sur le creux de mes reins et on se retrouver collé l'un à l'autre. Je sens ma respiration se couper. Je pose ma main sur son épaule et il lève mon bras ou sa main se lie à la mienne. On se regarde dans les yeux. Il fait un pas en avant et moi en arrière et on commence à danser. Je ne savais pas que Florian savait danser. Je prends vite le pas. Il me fait tourner puis il me ramène à lui. Son regard n'est pas celui d'un chef de la mafia, mais plutôt d'un homme. Je souris. Puis on se détache, on se tourne autour, nos mains sont l'une devant l'autre et on est dans notre bulle. Puis on change de main.

On tourne sans se lâcher du regard. Je ne vois plus personne autour de nous. Puis il attrape ma main et me colle de nouveau à lui. Sa main sur le creux de mes reins me tiens en place. Il me fait tournoyer quelques fois avant qu'il ne me prenne par la hanche, qu'il me penche en arrière, me faisant remonter et nos visages à quelques mètres l'un de l'autre. Je suis essoufflé et j'entends des applaudissements. Tout le monde applaudis.

- Tu as été parfaite ma déesse. Dit il

Mon cœur bat à mille à l'heure. Son regard descend sur mes lèvres et cette fois, c'est moi qui craque et je l'embrasse. Il me répond. Je me sens tellement bien à ce moment précis et je sais que je suis en train de tomber amoureuse de lui. Je sens des papillons dans mon ventre. Il approfondit le baiser et un frisson me prend. Mes mains se posent sur son torse et je sens son cœur battre à la même allure que le mien. Sa main sur mon cou et son pouce sur ma joue qui fait des petits mouvements de gauche à droite. Il arrête le baiser en premier et je vois un vrai sourire sur son visage. Maintenant, que je me rends compte qu'il y a des gens autour de nous. Je suis totalement gênée. Mes joues deviennent rouge tomate. Ce baiser était naturel. Je le sais et je ne le regrette absolument pas.

Une autre musique se met en route et tout le monde recommence à danser.

- On rentre. Dit il

- Ouais. Dis-je

- Je vais dire au revoir et on s'en va. Dit il

- D'accord. Dis-je

Il me fait un bisous sur le front et s'en va. J'ai le sourire scotcher sur le visage. Quand un coup de pistolet retentie et tous le monde est en panique. Je vois Hector et à coté de lui un mec. C'est qui celui là. Je sens un métal froid rentrais en contact avec l'arrière de mon crane et mon cœur rate un battement. Une arme pointée contre ma tête. L'homme descend les escaliers.

- Bonjour sœurette. dit il

C'est lui mon frère.

- Ne l'a touche pas. Dit Florian en pointant son arme vers lui.

La personne qui s'avère être mon frère pointe son arme vers moi. Deux armes sont contre moi. Mes membres sont totalement figés. Il me regarde et il est pétrifié, mais le masque du mafieux prend le dessus.

- Tu as cru l'a garder aussi facilement Florian. Dit mon frère

- Tu n'auras pas intérêt à lui toucher un cheveu d'elle. Dit Florian

- Pourquoi ? Je croyais que tu n'aimais personnes. Dit mon frère

Florian ne dit rien, mais enlève la sécurité et les deux armes qui sont pointées vers moi le sont aussi maintenant. J'ai peur. Je suis pétrifié.

- À moins qu'elle soit plus importante. Dit mon frère

Je vois le visage de Florian se décomposer.

- Oui, c'est ça. Elle pourrait te faire tomber. Alors elle est ta faiblesse. Quelle ironie du sort. Quoi ça te fait mal qu'elle soit avec nous là. Qu'on peut tout lui faire. Dit mon frère

- Quentin, je te jure que si tu lui fais moindre mal ça va mal aller pour toit et tout le monde ici présente. Dit Florian

- Alors dit nous franchement. Elle compte pour toi ou elle n'est absolument rien. Dit mon frère

Je croise son regard. Juste une seconde et cette seconde ont suffi pour comprendre ce qu'il allait se passer par la suite. J'ai senti mon cœur se contracter fortement. Cette seconde a suffi pour comprendre qu'il n'allait pas me choisir, mais sa fierté et son hhonneur.

- Elle ne compte pas pour moi. JE veux juste qu'elle reste avec moi pour vous faire un peu chanter. Dit il

Je ne vois aucune hésitation dans ses yeux et ce qui me fait le plus mal. Je ne compte pas assez pour qu'il assume. Il n'aime personne et je n'ai écouté personne et je suis tombé amoureuse de lui. Il a réussi à briser toutes mes barrières une par une et là. Il vient de me fissurer un peu plus.

- Et cette danse. Elle voulait dire quoi parce que je vous trouvais un peu trop amoureux tous les deux. Dit Hector

- Tu connais le jeu d'acteur. Dit il

Il jouait la comédie.

- J'ai réussi à la manipuler si facilement que maintenant, j'ai toutes les infos qu'il me faut pour vous détruire. Je suis rentré dans la maison de ton patron et je sais où est son bureau. Elle est allée chercher les papiers que vous nous avez volés et en plus l'adresse de tout votre arsenal. Alors qui se retrouve en position inférieure maintenant. Dit Florian d'un ton froid.

Il a réussi ce qu'il avait dit. Il a réussi à me faire tomber amoureuse de lui et à me briser le cœur par la suite. Comme quoi l'amour rend aveugle. Il ne m'a pas regardé une fois. Je le regarde et je me rend compte que c'est un chef de la mafia et que je pensais qu'il pourrait avoir quelqu'un d'autre mais je me suis tromper. Je ne me débats même plus. Mes larmes ne coulent pas, mais restent dans mes yeux.

- Alors vous allez partir immédiatement et ne faire aucune scène. C'est bien compris où j'ai juste, passé a un appel et je crois que votre base va prendre chère c'est bien compris. Dit il d'une voix froide et autoritaire.

Je ne sens plus l'arme derrière ma tête et mon demi-frère baisse son arme pour l'a ranger dans son dos. Puis ils partent et moi, je suis complètement figé. Il croise mon regard et je n'arrive pas à le regarder plus longtemps. J'ai trop honte pour le regarder. Il m'a humilié. Je cours vers la sortie et je rentre dans le premier taxi.

- Amenez-moi a l'hôtel The Setai Fifth Avenue s'il vous plaît. Dis-je en anglais

Il démarre et roule dans la ville de New York. Mes larmes coulent. J'y ai cru et j'ai baissé mes barrières. Pendant une seconde, j'ai pensé qu'il pourrait se passer quelque chose. Une seconde, mais cette seconde n'ont été qu'une illusion. J'arrive devant l'hôtel. Je lui donne l'argent et je rentre dans l'hôtel pour aller le plus vite possible dans ma chambre.

J'arrive devant la chambre et je me précipite dans la salle de bain et je me change. Je mets un pull noir Nike et un jogging de la même couleur. Je m'attache les cheveux en chignon. Je sors de la salle de bain et je prends ma veste. Je sors dehors et je marche jusqu'à Central Park. La neige tient encore et tout est illuminé par les décorations de noël. Je marches quand j'entends mon prénom. Je me retourne et Florian est a quelques mètres de moi.

✨À SUIVRE...✨

Coucou, tout le monde. J'espère que ce chapitre vous aura plus. Je vais publier un peu plus maintenant que c'est les vacances. Alors je vais avoir plus de temps pour écrire.

Luce del diavoloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant