Chapitre 20

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Il se tardait déjà depuis le jour où je n’avais pas vu ma fille. Ma petite me manquait tellement. Il était 6h du matin, quand Dorline vint dans ma chambre nous annoncer à Anne et moi que monsieur eut emmener une maitresse à la maison. Chose qu’il n’avait jamais faite. Quelle était donc la raison de ce changement ? Je n’allais pas tarder à le savoir.
    « Anne, allons donc voir cette mystérieuse femme qui a su séduire monsieur au point de faire d’elle une femme digne de lui » Avant même que nous ne nous levions, cette femme vint à nous d’elle-même accompagnée de Junior qui la laissa devant la porte.
    « Bonjour madame ! Me dit-elle. Elle m’avait bien l’air innocente et naïve ; toute jeune comme moi ; d’un teint brin et des petits yeux couleur noisette. La jeune fille me regardait avec un large sourire qui pour moi était niais et exagéré. A ce moment-là je me levai du lit où j’étais assise, m’approchai d’elle de très près, la regardai dans les yeux, puis la fis un sourire hypocrite en lui souhaitant la bienvenue dans ce palace. Drôlement, Anne se mit à rire sans sobriété et oublia qu’elle avait encore un peu mal à l’estomac.
  _Madame, pourquoi ne lui donnons-nous pas l’honneur qui lui est du ?
  _Avec plaisir ma chérie, répondis-je à Anne en regardant d’un air désappointé, la nouvelle maitresse de Nabal ».
    Je pris sa main et la conduisis à mon lit, la fis s’asseoir, l’allongeai et la mise mon drap pour la protéger du froid ; du sarcasme. Etonner de ma manière d’agir, elle sortit promptement de mon lit puis me dit : « Je ne suis pas ici pour prendre ta place grande sœur.
  _Alors, que viens-tu faire dans ma chambre à coucher ? Me montrer ton visage mignon et naïve, en me faisant bien comprendre que tu es de tout évidence, dans cette résidence pour y rester ?  Si c’est le cas, j’accepte, je te donne même ma place et je pars d’ici sans regarder en arrière, promis.
  _Non...non...je ne viens nullement prendre votre place, en aucune façon. Je veux juste m’entendre comme il va de soi avec vous, rien de plus.
  _Est-ce monsieur qui t’envoie ici ? Si c’est bien ainsi, soit tranquille ; tu lui diras que je ne te causerai aucun embarras.
  _Madame, c’est l’heure de descendre, le petit déjeuner est servi. Vint me dire Dorline qui interrompit ma conversation amicale avec la maitresse de Nabal ».

    Tout avait été préparé pour accueillir la nouvelle maitresse ; il avait fait ajouter un siège de plus, mais lui n’était pas là pour prendre un petit déjeuner avec son nouveau souffre-douleur. Je pris ma place et elle la sienne à la droite de la table. Aucune conversation, aucun sujet de discussion, rien du tout ; juste le silence qui animait ce repas.
    « Que suis-je sensé faire, pour récupérer ma fille ? Demandai-je à Anne.
  _Je ne sais pas Isabelle ; monsieur n’est pas n’importe qui, tu auras beau le supplier, il ne te la rendra pas.
  _Alors donne à monsieur ce qu’il aime, répliqua la maitresse de Nabal.
  _Que fais-tu ici à écouter une conversation qui ne te concerne pas ? S’enquit Anne à la maitresse de Nabal.
  _Je suis désolé pour l’intrusion, je ne pouvais m’empêcher d’écouter à la porte. Au fait, moi c’est Naomi.
  _Naomi ? Bien ! Alors dis-nous, que suggères-tu que je fasse pour récupérer ma fille ?
  _Comme je venais de le débiter il y a peu, tu devrais pour récupérer ta fille, donner à monsieur ce qu’il aime. Le sexe passionné à outrance ».

Cette nuit-là, après le diner, il était prévu que Naomi serve monsieur, mais elle et moi avion échangés nos places pour exécuter son plan. Naomi me fit vêtir de manière exhibitionniste et me fit légèrement maquiller. Je quittai ma chambre à 20h28 pour celle de Nabal. Il venait tout juste de prendre son bain et se promenait dans les coins de sa chambre en serviette ; était-ce peut-être qu’il attendait sa maitresse du jour. J’entrai dans la chambre de celui-ci voilée du visage ; je m’approchai de lui lentement et surement en talon haut ; le pris par la anche en le caressant de mes petits doigts ; je le contournai lentement et lui donnai le dos. C’est là que le plus intéressant commença. Il me prit par le ventre, me baisa le cou avec salivation et, quand il ôta mon voile, je lui avais déjà donné le coup de grâce qui lui fit bander en une seconde. Un coup, deux coup, monsieur était chaos sur le lit tout en sueur. C’était une première, de voir Nabal s’épuiser pleinement.
    Pendant qu’il était allongé, j’approchai mon visage du sien et lui regardai droit dans les yeux ; je lui dis : « J’ai besoin de ma fille ; rend-là moi et je te ferai jouir quand tu le voudras et où tu le voudras. Sur le lit, sur le sofa, dans la douche, où tu voudras.
  _Considère déjà que tu as ta fille dans tes bras ».

Une partie de comédie, c’était ainsi que je voyais ce qui venait de se produire avec Nabal. La nausée, c’est ce que je ressentais pendant que l’on s’embrassait. Le dégout, c’est ce que j’éprouvai quand je couchai avec lui. Naomi je ne sais comment, connaissait les points faibles de monsieur. En moins de 24h, après que j’eus couché avec lui, il me rendit ma fille à l’aube ; j’étais si heureuse de reprendre ma fille dans mes bras après trois semaines passées sans elle.

Vendu par mon pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant