Chapitre 24

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    Il monta dans la voiture, démarra, tandis que moi derrière je courrai, de peur que la corde ne me tire. Nous sortîmes de la rue et arrivâmes au goudron ; c'est à ce moment-là que le spectacle commença pour Nabal. Les gens furent scandalisés en voyant une fille faisant du sein nue accrochée à une voiture avec une corde. Ils hurlaient et certain se mirent à nous suivre en filmant ; tandis que d'autre hurlaient à celui qui conduisait, d'arrêter la voiture et de me libérer. Car disaient-il : « comment peut-on faire une chose aussi abominable à une femme ». La voiture ne s'arrêtait pas, Nabal n'arrêta pas de conduire. Un homme sortit de je ne sais où, me couvrit d'un pagne qui tomba de suite ; il reprit le pagne, courut me rattraper et fit sorte de m'attacher ce pagne de manière à ce qu'il ne tombait pas. L'abominable homme des neiges avait quitté le pôle-Nord pour atterrir dans ma vie.

    Après quelque tour du quartier, Nabal décida de nous ramener à la résidence. Quand nous arrivâmes, de nombreuse personne s'arrêta devant le portail ; d'autres essayaient de grimper le mur, juste pour ne pas manquer une partie du spectacle organisé par Nabal. Anne et les autres serviteurs sortirent tous de la maison et vinrent vers moi. Nabal descendit de la voiture, ordonna aux serviteurs ainsi qu'à Anne de rentrer sans dire un mot ; mais pour une fois, aucun d'eux n'eurent obéi. Monsieur voulu s'enflammer, mais Anne pris la parole et sortit les mots qu'elle avait depuis des années envie de dire à Nabal. Elle parla telle une radio. Nabal silencieux, la regardait, puis me délia la corde, m'emmena dans la maison et me jeta sur le sol de la grande salle. Moi en larme, je le regardai dans les yeux et lui dit : » Ta mère n'aurait jamais dû te donner la vie. Si elle eut su, qu'elle donnerait naissance à un monstre qui de surcroit, couche avec son corps, elle t'aurait ôtée la vie sans hésiter ».
    Les serviteurs autour de nous se regardèrent entre eux épouvantés. Ils n'y croyaient pas, ce qu'ils venaient d'entendre était de degré explosif.
    « Oui, vous avez bien entendu ; notre soi-disant maitre couche avec le corps de sa défunte mère et de son défunt père.
  _Tu n'aurais jamais du » me dit-il. Il retira sa ceinture, leva très haut sa main pour mieux appliquer l'effet ; à cet instant j'ai cru qu'il allait me battre à mort, quand d'un coup, le son d'une arme à feu retentit ; Nabal se mit à saigner. Il regarda sa poitrine qui était touchée et la toucha ; quand il voulut se retourner pour voir qui l'avait tiré dessus, il tomba sur moi comme une branche casée. Anne couru vers moi et ôta monsieur de sur moi, en fin, son cadavre. Quand cela se produisait, nous ne savions pas que Naomi était derrière Laurin qui avait tiré sur Nabal. Naomi couru vers le corps de Nabal en poussant des cris de détresse ; elle tomba sur son corps et pleura comme une madeleine. Moi aussi j'étais en larme, Anne et Dorline qui venait de rentrer de France avec Naomi également. Ce fut une tragédie pour nous tous.
    Vous vous demandez surement ce qui est arrivé à Laurin ; s'il avait fait la prison ! Non, tout le monde eut à coopérer en disant que ce qu'avait fait Laurin était de la légitime défense. Quant à Naomi, elle détient aujourd'hui un orphelina ; Anne et Dorline sont libre et mariées à de bels hommes avec des moyens. Ma fille ? Aujourd'hui elle à 8ans ; 5ans se sont écoulés depuis ce qu'il était arrivé à Nabal ; heureusement pour elle, elle ne s'en souvient pas.

          Au final, j'ai bien trouvé cette vérité qu'on appelle la paix et le bonheur.

           

                              Fin

Vendu par mon pèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant