Chapitre 27

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Après quelque temps, Bakugo sortit finalement de la chambre d'Eijiro pour aller dehors.

Lin : Eh.
Bakugo : Lin ?

Elle était assise toute seule sur un banc.

Bakugo : Qu'est-ce que tu fais toute seule ?
Lin : Je t'attendais.
Bakugo : Pourquoi les autres ne sont pas avec toi ?
Lin : Ils sont partis quand ils t'ont vu arrivé.
Bakugo : Ok.

Elle tapota à côté d'elle.
Bakugo s'y assit donc.

Lin : Tu as les yeux rouges.
Bakugo : Euh, je sais.
Lin : Non mais je veux dire, tu as pleuré ?
Bakugo : Ça te regarde ?
Lin : Papa m'a dit que tu t'en voudras sûrement alors que tu as rien fait.
Bakugo : ...
Lin : Eiji' t'a sauvé ?
Bakugo : Ouais...
Lin : Alors pourquoi tu es triste ?
Bakugo : Hein ?
Lin : Moi je serai fier de lui ! Un héros, ça sauve des gens non ?
Bakugo : Oui mais-
Lin : Mais ? Il est pas bête Eiji' ! Et il est fort !

Katsuki se détesta d'être si sentimentale, mais il eut un sourire adouci et ébouriffa les cheveux noirs de la fille.

Bakugo : Tu as raison, il a juste fait son rôle.
Lin : Et ton rôle, c'est d'être fier de lui et de le remercier !
Bakugo : Ah bon ?
Lin : Oui !

Bakugo : Eh bien, je le suis et je le ferai.



Kirishima se réveilla, enfin, mentalement, seulement quelques jours plus tard.
Son corps était lourd, tout autant que ses paupières.
Il arrivait à se repérer grâce aux heures fixes des infirmières et des visites de ses parents.
S'il avait bien compris, aujourd'hui, il était vendredi et c'était le dernier jour des visites.

Il sentit quelque chose lui attraper le bras.
Des mains assez petites.
Lin sûrement.
Il fut heureux quand il entendit sa voix.

Lin : Espèce de paresseux, réveille toi un peu !

Ou pas.
Il était presque vexé, mais il comprenait sa sœur.
Puis petit à petit, il comprit qu'avec elle, il y avait aussi Denki, Mina et Sero.
Si seulement il pouvait bouger juste un peu pour montrer qu'il était réveillé.

Après quinze minutes, il entendit la porte se refermer.
Mais quelques secondes plus tard, une main lui prit la sienne avant qu'elle soit déposer sur des cheveux.
Kirishima ne comprit pas, il y avait quelqu'un d'autre ou Lin était restée ?
Non, impossible que ça soit elle.

Bakugo : Combien de fois, je t'ai demandé te donner un signe de vie autre que tes battements de cœurs bordel...

Eijiro comprit vite qui parler.
Bakugo...Bon sang, qu'est-ce que ça lui faisait du bien de l'entendre...Depuis qu'il avait repris conscience, il n'avait pas entendu une seule de ses pensées.
Puis, il se mit à réfléchir...S'il pouvait penser, Bakugo pouvait l'entendre non ?
Bizarrement, Kirishima essayait de penser le plus "fort" possible.

Après dix minutes où Bakugo avait la tête posée sur le lit et la main de Kirishima sur ses cheveux, il l'enleva et ferma la porte.

Bakugo : 9 jours et tu dors toujour-

...

Pars pas, je suis réveillé, s'il te plaît, entends moi ! 

...

Bakugo se figea et repartit dans la chambre de Kirishima.

Bakugo : Eijiro ?! 

Il se rapprocha du lit.

Bakugo : ...Tu es réveillé ? Je n'ai pas rêvé.

Il n'eut aucune réponse.

Kirishima perdit espoir quand Bakugo ressortit.


Médecin : Vous êtes sûrs de vous ?
Bakugo : Oui.
Médecin : Vous êtes donc son âme-sœur et vous avez entendu une pensée.

Il hocha la tête.

Médecin : Bien, merci de nous l'avoir dit, si une pensée vous arrive, prévenez nous.
Bakugo : D'accord.

Après cela, Bakugo rentra enfin chez lui.

Mitsuki : Tiens, Monsieur sourit ?
Bakugo : La ferme vieille peau.
Mitsuki : Pardon ?!
Bakugo : Tu as un problème la vieille ?!
Mitsuki : Toi sale gosse !

Masaru gloussa, cela faisait longtemps que Katsuki et Mitsuki ne s'étaient pas embrouillés.

Quelques jours suivirent, où Bakugo allait voir Kirishima tous les jours depuis vendredi.

Bakugo : 14 jours, tu vas te faire désirer pendant combien de temps abruti. Je sais que tu es conscient alors bouge toi.

...

Facile à dire ! J'essaye depuis que je suis réveillé ! 

...

Un doux sourire prit place sur le visage de Bakugo.
Il pouvait imaginer la tête de Kirishima quand il disait ça.

Bakugo : Alors essaye encore, car tu ne bouges pas d'un poil là.

Il soupira.
Même si Eijiro n'était pas réveillé, enfin physiquement, Bakugo arrivait à lui parler, quand une de ses pensées arrivait au bon moment.

Parce que parfois, les moments n'étaient pas les plus appropriés comme le soir venu par exemple.

Le blond était concentré sur ses cours, surtout sur une notion assez compliquée, jusqu'à qu'une pensée le sortit de cette bulle de concentration.

...

Attends, mais comment je fais pour aller aux toilettes alors que je peux pas bouger ?!

...

Bakugo : ...

Masaru : Mitsuki, c'est une explosion que je viens t'entendre ?
Mitsuki : Laisse tomber chéri.

À suivre...

Le petit réconfort après le chapitre 26 ! 


Can you hear me ? // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant