Épilogue

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Bakugo avait passé la journée officiellement en couple avec Kirishima et ça ne s'était pas passé comme il avait pensé.
Personne ne lui avait fait de remarques chiantes, enfin, on oublie Mineta.
Il n'était pas gêné d'être avec Eijiro en public, il aimait même ça, car il avait remarqué une fille qui le dérangeait fortement à toujours regarder le rouge.
Finalement, assumer avait des grands avantages, mais le meilleur dans tout ça, c'est l'humeur de Kirishima.

Kirishima : J'ai toujours l'impression de rêver hein !
Bakugo : C'est si irréaliste que ça ?
Kirishima : Ouais !

Bakugo l'embrassa.

Bakugo : Et là ?
Kirishima : Peut-être que si j'en ai un de plus, j'y croirais !
Bakugo : Abruti.

Denki : ...
Sero : Denki, arrête de les fixer.
Denki : Je nage dans un cauchemar, Bakugo est en couple avant moi.
Mina : Dépêche toi, sinon Mineta le serra aussi.
Denki : Tout, mais pas ça, Bakugo passe encore, mais pas lui !
Bakugo : Bah, bouge ton cul et va voir le violet.
Denki : Tu sais quoi ! J'y vais de ce pas !
Bakugo : Allez, bon vent.
Kirishima : Katsuki, tu abuses, le pauvre.
Bakugo : Pas mon problème.
Kirishima : Eh, tu viens chercher Lin avec moi après ?
Bakugo : Tu me poses encore la question ?

Il lui fit un sourire.

Mina : Bon sang, Kiri' est trop mignon.
Sero : Oui, bon, logique.
Mina : Tu râles ?
Sero : Non.

Cinq jours se déroulèrent après cette belle annonce et Kirishima n'en revenait toujours pas.
Il pouvait toucher, embrasser Bakugo quand il voulait. C'était tout simplement le rêve pour lui.

Mina : Cette semaine est passée hyper vite !
Denki : J'avoue, vous allez faire quoi ?
Sero : Console ?
Denki : Je suis pour mec.
Mina : Je sors avec Nagata et Washi, tu viens avec nous Kiri' ?
Kirishima : Non, je passe le week-end tranquille pour une fois !
Mina : D'acc'.

Eijiro et Katsuki allèrent donc chercher Lin après le lycée.

Kirishima : Et toi, tu vas faire quoi du coup ?
Bakugo : Rien...On pourrait se voir ?
Kirishima : Oui ! C'est pour ça que j'ai dit non à Mina.

Le blond eut un petit rire et embrassa Kirishima.

Lin : Je suis là hein.
Kirishima : Oui, oui.

Ils partirent donc chez Eijiro.

Kirishima : Maman-
Mya : Oui, il peut venir ou oui, tu peux aller cher lui.
Klaus : Bon sang, ils sont toujours collés, c'est dingue.
Mya : Au moins, ton fils comprend le sens du mot couple, lui.
Klaus : Bah, chérie, c'est méchant.

Kirishima : Merci maman ! À demain alors !
Bakugo : À demain.

Ils s'embrassèrent et Bakugo rentra chez lui.

Bakugo : La vieille !
Mitsuki : Quoi ?
Bakugo : Eijiro peut venir dormir demain ?
Mitsuki : Oui, il peut-Vous n'avez pas déjà passer le week-end derrière ensemble et mercredi après-midi aussi ?
Bakugo : Si, et ?
Mitsuki : Mon Dieu, mais vous ne vous lâchez plus.
Bakugo : Je t'emmerde la vieille ! Je passe du temps avec lui si je veux.
Mitsuki : Calme l'amoureux !
Bakugo : La ferme !

La soirée fut très longue pour Bakugo, il ne savait pas si c'était l'impatience de voir Kirishima ou bien le fait que ses parents avaient flirté tout le repas.
Il comprit vite qu'il avait intérêt à mettre la musique à fond dans sa chambre au cas où.

Mais cette longue soirée finit par passer pour son plus grand bonheur.

Masaru : Katsuki, il n'est que 7 h, tu peux aller te rendormir.
Bakugo : Non, c'est bon.

...

Ahhh...C'est long d'attendre jusqu'à 10 h...J'ai envie de le voir maintenant.

...

Bakugo : ...

Il attrapa son téléphone.

Kirishima : Maman, j'y vais maintenant !
Mya : Il est 7 h !
Kirishima : Bon week-end !


Bakugo : Salut.
Kirishima : Salut.

Ils s'embrassèrent et partirent dans la chambre du blond.

Mitsuki : C'est bien la peine de le faire venir si tôt pour qu'ils finissent par dormir.
Masaru : On était pire.
Mitsuki : Oui, en attendant, on était debout à 10 h hein, ça fait trois heures qu'ils dorment.
Masaru : Ils vont bientôt se réveiller Suki'.
Mitsuki : Mouais.

Le rouge se réveilla en premier et embrassa le front de Katsuki.

Kirishima : Il est 11 h.
Bakugo : Et alors ?
Kirishima : On devrait se lever non ?
Bakugo : Non, je suis bien là.

"Là" désignait bien évidemment, les bras d'Eijiro.

Kirishima : C'est drôle de te voir comme ça.
Bakugo : Hein ?
Kirishima : Tu es une énorme guimauve en vrai.
Bakugo : Tu veux crever ?
Kirishima : Non, moi, j'aime bien que tu sois tactile !
Bakugo : Alors ferme là abruti.

Kirishima rigola et embrassa Bakugo avant de se lever.

Bakugo : Tu fais chier, je n'ai pas envie de me lever.
Kirishima : Bah ne bouge pas, je t'apporte à manger alors !
Bakugo : Mh, ok, merci.

Et Kirishima le fit, alors ils déjeunèrent sur le lit du blond.

Kirishima : J'aime les week-ends comme ça.
Bakugo : On dirait que tu aimes tout.
Kirishima : Oui, parce que tu es là aussi.

Il lui fit un clin d'œil et l'attrapa pour l'asseoir sur lui.

Bakugo : Tu en as pas marre de faire ça ?
Kirishima : Non et c'est pratique en plus.
Bakugo : Ah bon ?
Kirishima : Oui, regarde.

Il l'embrassa.

Kirishima : J'ai juste à me rapprocher pour t'embrasser !
Bakugo : Tss...Idiot.
Kirishima : Tu m'insultes avec le sourire, c'est outrant.
Bakugo : Tais toi un peu.

Le blond passa ses bras autour du cou de son petit ami, qui lui, comme à son habitude les avait autour de ses hanches et l'embrassa.

Mitsuki : Si vous avez faim à table !

Bakugo : Non, on a plus faim !
Kirishima : Hein, si !
Bakugo : Non, tu n'as plus faim.
Kirishima : Mais...

Katsuki le ré embrassa.

Kirishima : Ok, je n'ai plus faim.
Bakugo : Tu vois.

Et cela continua, peut-être pendant plus d'une trentaine de minutes jusqu'à que Kirishima remonta ses mains, mais sous le tee-shirt de son copain.

Bakugo : Tu as ton excuse en tête ?
Kirishima : On avait dit plus d'excuses.
Bakugo : Sûr de toi ?
Kirishima : Oui ! Et toi ?
Bakugo : Oui, si tu ne te dégonfles pas.
Kirishima : Eh !

Le rouge le bascula en arrière pour finir au-dessus de lui.

Kirishima : Je ne me dégonfle pas !
Bakugo : Alors, fais au lieu de parler.

Kirishima fut étonné puis lâcha juste un rire avant "d'attaquer" le cou du blond.
Les deux en avaient déjà parlé et ils venaient clairement de se dire qu'ils en avaient tous les deux envie et qu'ils étaient tous les deux conscients et consentants.
Alors rien ne gêna Eijiro, ni Bakugo.

...

Mitsuki : Ils ne sont pas sortis de la chambre depuis qu'Eijiro est venu prendre un plateau.
Masaru : Ils aiment bien rester dans la chambre, ils sont jeunes.
Mitsuki : Oui, je vais quand même leur demander s'ils ont besoin d'un truc.
Masaru : D'accord.

Il vit sa femme revenir, les sourcils froncés.

Masaru : Un problème ?
Mitsuki : Ça puait.
Masaru : Comment ?
Mitsuki : À ton avis.
Masaru : Oh, d'accord.
Mitsuki : ...
Masaru : Suki'.
Mitsuki : Il grandit trop vite bon sang !

Elle alla se réfugier dans les bras de son mari.

...

Bakugo se fit réveiller par un frisson qui parcourut tout son corps.
En ouvrant les yeux, il vit ses fenêtres ouvertes.

Bakugo : Hein ?
Kirishima : Mh.

Il posa les yeux sur Kirishima, les cheveux sans gel...Bon, avec quelques marques aussi. Pourtant, il ne s'était pas rendu compte qu'il lui en avait fait tant.

Kirishima : Pourquoi tu me fixes ?
Bakugo : Rien.

Il le smacka.

Kirishima : Ça va ?
Bakugo : Oui, je crois que j'ai juste une gêne dans le dos.
Kirishima : Désolé.
Bakugo : Je t'ai dit que ça allait idiot.
Kirishima : D'accord.

Il prit son copain dans ses bras.

Kirishima : Tu ne regrettes pas ?
Bakugo : Bien sûr que non Eiji'.
Kirishima : J'ai compris, j'arrête de m'en faire !
Bakugo : C'est mieux oui.
Kirishima : Je t'aime.
Bakugo : ...

Bakugo ne s'y attendait pas, vraiment pas.
Kirishima l'avait dit parce qu'il le pensait, c'était venu tout seul, il était même étonné de ne pas encore lui avoir dit.

Kirishima : Tu es rouge, ça va ?!
Bakugo : Je te hais.

Il se "planqua" contre lui, tête contre son torse.

Bakugo : Je t'aime aussi.
Kirishima : Eh, ne soit pas gêné.

Il lui releva la tête et l'embrassa avant de lui faire un sourire rassurant.

Bakugo : Hum, j'ai faim.
Kirishima : On va manger ?

Il hocha la tête.

Kirishima : Je te porte ?
Bakugo : Oui.

Il rit avant de porter son copain qui en profita pour lui faire un dernier baiser dans le cou.

Lui, qui refusait d'entendre parler d'âme-sœur en début d'année.
Maintenant râler s'il ne le voyait pas une fois tous les deux jours.
Comme quoi, Bakugo était bien heureux de cette légende.


Fin.

Eh oui, c'est fini, j'ai tout fait dans cette fic, même leur couple, je crois que c'est une première pour mes fics Kiribaku !

J'avoue que je ne sais pas encore si je vais refaire une autre Kiribaku ou si je vais essayer de continuer les Haikyuu même si j'ai déjà essayé et je n'ai pas réussi donc je pense vite ressortir une MHA, je vous tiendrai au courant de toute manière !Bref, j'espère que vous avez aimé cette fic comme moi, j'ai aimé l'écrire et merci de l'avoir lu.





Can you hear me ? // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant