Chapitre 28

2.3K 174 17
                                    

Kirishima était à l'hôpital depuis maintenant un mois et ses visites hors familles venaient d'être interdites.
Pourquoi ?
Tout simplement, car il s'était réveillé hier soir et qu'il voulait faire la surprise à ses amis.

Klaus : Tu as compris, tu ne forces pas sur les efforts physiques et pas de sport à part de la rééducation jusqu'à que tu ailles mieux.
Kirishima : Je sais.
Mya : Bon, on rentre ?
Kirishima : Il faut aller chercher Lin non ?
Mya : Oh, pas besoin.
Kirishima : Quoi ? Pourquoi ?
Klaus : Depuis que tu dors, c'est Katsuki qui va la chercher et la ramène à la maison.
Kirishima : Oh...

Un petit sourire se dessina sur son visage.

Klaus : Allez, on rentre.
Kirishima : Oui !
Mya : Enfin, ton père et moi, on rentre, toi, tu vas autre part.
Kirishima : Hein ?

...

Bakugo : Va le voir au lieu de nous faire chier Pikachu.
Denki : Pareil, ce n'est pas lui hein !
Sero : Cheveux violet, toujours fatigué, second B.
Mina : Ouais, le doute n'est pas permis, ton âme-sœur est bien Shinsho.
Denki : Mais j'aime les filles.
Mina : Et apparemment, les mecs aussi.

Le jaune râlait depuis qu'il avait découvert ça.

Sero : Et toi Mina, tu sais qui es ton âme-sœur ?
Mina : Oh...Non, je sais pas et toi ?
Sero : Je crois, mais pas sûr donc je dirai rien.

Bakugo regardait les deux, qui se grattaient la nuque, d'un air gêné.

Bakugo : Wow, je me demande vraiment qui s'est pour vous.
Mina : Quoi ?
Bakugo : Laisse tomber.
Sero : Et toi ? Une idée ?
Bakugo : Oui.
Denki : Sérieux ? Alors ?
Bakugo : Ça vous regarde ?
Denki : Allez mec !
Bakugo : Non.

Ils comprirent vite qu'il n'allait rien dire et passèrent à autre chose et les cours commencèrent.

À la pause du matin, Mina s'approcha du blond.

Mina : Bakugo.
Bakugo : Quoi ?
Mina : Tu sais pourquoi depuis hier, on ne peut plus aller voir Kiri' ?
Bakugo : Aucune idée.
Mina : J'espère qu'il va se réveiller.
Bakugo : Au moins, il est conscient-...
Mina : Quoi ?! Vraiment ? Comment tu sais ?

Katsuki se rendit compte de la gaffe qu'il venait de faire.

Bakugo : ...Il a bougé une fois quand j'étais dans sa chambre.
Mina : Vraiment ?! Mais c'est génial !
Bakugo : Ouais, ouais.

Quand la rose repartit s'asseoir, Bakugo se mit à réfléchir.

Il savait très bien que Kiri' était "réveillé" alors pourquoi il n'avait pas encore ouvert les yeux ? Et pourquoi il ne pouvait plus aller le voir ?
Il commença à s'imaginer plein de choses, dont des scénarios dramatiques.
Un arrêt cardiaque ?
Un gros problème ?
Une grosse chute de tension ?
De plus, depuis quelques jours, il n'avait pas entendu ses pensées.

Bakugo : Fait chier.

...

Lin : Katsuki !

Elle lui sauta dans les bras et lui embrassa la joue.

Bakugo : Salut, pourquoi tu as un pansement sur la joue ?
Lin : Ah ça ! Tu sais le garçon qui disait que j'étais moche ?
Bakugo : Ouais.
Lin : Tu m'avais dit d'utiliser mon alter s'il recommençait !
Bakugo : Et tu l'as fait ?
Lin : Oui ! Mais en rangeant le chaton, il m'a griffé, je contrôle pas encore trop bien mon alter.
Bakugo : Et tu n'as pas eu de problème avec ta maîtresse ?
Lin : Absolument pas ! J'ai entendu qu'il parte aux toilettes pour le faire et je lui ai dit que s'il le disait à quelqu'un, je lui ferrais tous les jours ! Du coup, il est parti en pleurant et il ne m'a plus parlé.
Bakugo : ...

Il ne put s'empêcher de penser à quel point cette gosse était fêler.

Lin : Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Bakugo : Rien, rien.

Il lui ébouriffa les cheveux et il remarqua un détail.

Bakugo : Tu as encore son bandana ?
Lin : Oui !
Bakugo : Tu vas lui rendre un jour ?
Lin : Non !

Il lâcha un petit rire.

Lin : Tu le veux ?
Bakugo : Quoi ?
Lin : Bah, tu es son meilleur ami et il doit te manquer ! Moi, je n'ai encore pu le voir hier, pas toi.
Bakugo : Et comment il va ?
Lin : Il dort.

Bakugo soupira avant de sentir la petite entourée le bandana d'Eijiro autour de son bras et faire un nœud.

Lin : Et voilà ! Comme ça, tu lui rendras toi-même !

Il regarda son bras avec un sourire aux lèvres avant de ramener la petite chez elle.

Klaus : Merci Katsuki, rentre bien.
Bakugo : De rien, au revoir.

Klaus lui fit un signe de main et le blond rentra chez lui.

Mitsuki : Qu'est-ce que tu as encore autour du bras sale gosse ?
Bakugo : Tu es aveugle maintenant ?
Mitsuki : Pardon ?!
Bakugo : La vue baisse avec la vieillesse la vieille !
Mitsuki : Sale-
Masaru : Katsuki, tu peux aller poser tes affaires pour qu'on mange, s'il te plaît ?

Ce dernier leva les yeux au ciel et alla dans sa chambre.
Il posa son sac sur sa chaise du bureau sans faire attention à ce qu'il entourait.
Jusqu'à qu'il veuille s'asseoir sur son lit pour enlever ses chaussettes.

Il resta bloqué.
Devant lui, dans son lit, il y avait Eijiro qui avait l'air de dormir comme un loir.

Bakugo : ...

Une bonne odeur venue chatouiller le nez du rouge, ce qui le réveilla.
Il se redressa et vit Bakugo, au pied du lit, qui le fixait comme s'il avait vu un fantôme.
Bon, on repassera pour la surprise.

Kirishima : Ah...Salut Katsuki !

Il allait se lever pour s'approcher, mais fut coupé dans son élan quand son ami s'assit à côté et entoura ses bras autour de son cou pour l'enlacer.

Bakugo : Abruti, tu en as foutu du temps.

Kirishima ria avant d'attraper l'explosif pour le poser sur ses jambes et lui rendit son étreinte en l'encerclant au niveau des hanches.

Kirishima : Je sais, désolé.
Bakugo : Tu n'as pas intérêt à refaire ça.
Kirishima : Promis !

Le rouge l'embrassa sur la tempe tout naturellement. Après cela, le blond cala sa tête dans le creux du cou de son ami et sentit la boule qu'il l'avait dans le ventre depuis un mois, disparaître.


À suivre...

Que de choses mignonnes dans ce chapitre !Par contre, j'adore faire la relation Bakugo/Lin !




Can you hear me ? // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant