Chapitre 26

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Cela faisait une semaine que les cours avaient repris et seulement la famille avait été autorisé jusqu'à là, aux visites.

En pleine heure de science, Mina reçut un message.

Mina : Denki.

Elle le chuchota le plus doucement possible.

Denki : Quoi ?
Mina : Les visites sont ouvertes pour Kiri', on peut y aller maintenant.
Denki : Sérieux ?
Mina : Ouais, Klaus vient de me le dire.
Denki : Génial !

Denki se retourna à sa gauche aussi.

Denki : Eh, Sero.
Sero : Ouais ?
Denki : On peut aller voir Kirishima à partir d'aujourd'hui.
Sero : Vraiment ?
Denki : Oui !
Sero : Ok, je le dis à Bakugo.

Sero regarda aussi à sa gauche.

Lui qui lance des explosions, une qui dévie vers les toits pendant son combat.
Eijiro sous les débris.
Un pied à peine visible hors des débris.
Eijiro, retrouvé au centre de tout ça.
Réveil dans la chambre d'hôpital.

Bakugo était encore une fois dans ses pensées.
Lui qui se plaignait d'entendre les pensées de Kirishima, maintenant, il donnera tout pour en entendre ne serait-ce qu'une seule.
Qu'est-ce que ça l'énervait.
Une semaine, cela faisait une semaine qu'il ne lui avait pas parlé.
Aucune appel qui ne finissait par Kirishima qui râlait, car il était 22 h passées.
Aucun demande d'aide pour les cours.
Aucune parole échangée avec lui.
Qui aurait cru qu'un jour, Bakugo Katsuki serait dans le mal, car son meilleur ami ne faisait plus sa routine avec lui.
Bon sang, qu'est-ce qu'il aimait sa routine finalement.

Dès qu'Eijiro arrivait au lycée, ils discutaient, puis au self, ils se mettaient à côté et Kirishima lui expliquait tout ce qu'il n'avait pas compris et supplié Bakugo pour qu'il l'aide. Bien évidemment, il craquait devant sa tête, mais ne lui disait oui que quand ils rentraient en cours. Pour éviter de se faire sauter dessus.
Puis une fois les cours finis, ils faisaient le chemin ensemble.
Allez maintenant chercher Lin ensemble, celle-ci leur embrassait la joue et ils la taquinaient jusque devant chez les Kirishima.
Et enfin, Katsuki rentrait chez lui, manger avant 20 h et téléphonait avec le rouge.

Bakugo sentit quelqu'un lui toucher le dos.

Bakugo : Quoi sale Nerd ?!
Deku : Euh, Sero t'appelle depuis dix minutes.
Bakugo : Tss...Quoi ?!
Sero : Mec, on peut aller voir Kirishima à la fin des cours.
Bakugo : ...
Sero : Tu viens avec nous hein ?

Il se détesta de ne pas voir pu cacher son sourire.

Bakugo : Bien sûr abruti.

Midoriya et Sero furent heureux de voir leur ami sourire.

...

Lin attendait ses parents à la sortie de l'école, aujourd'hui, ils mettaient quand même beaucoup de temps.
Elle allait partir voir sa maîtresse pour lui demander d'appeler Mya jusqu'à que quelqu'un l'attrape et la prit dans ses bras.

Lin : Eh-KATSUKI !

Elle entoura ses bras autour du cou du garçon, toute contente.

Elle regarda à côté et elle vit Mina, qu'elle connaissait bien et deux autres garçons.
Lin embrassa la joue de tout le monde en restant dans les bras de Bakugo.

Lin : Ça fait longtemps que tu n'es pas venu !
Bakugo : Oui, je sais.

Elle lui frappa la tête.

Lin : Et pourquoi vous venez me chercher ?
Mina : On va voir Kiri' !

La petite commença à renifler.

Denki : Euh, ne pleure pas, s'il te plaît !
Bakugo : Idiot, elle est juste contente.
Denki : Oh.

Ils partirent donc en direction de l'hôpital.

Mya : Lin ?
Lin : Coucou maman.
Klaus : Tiens, tu t'es fait kidnappé dis moi !
Lin : Même pas ! Ils sont venus me chercher.
Klaus : Oui, Mina m'a averti avant.
Lin : Il va bien ?
Mya : Apparemment, bon, on doit y aller. Contente de voir que tu n'es plus en béquille-Comment ça se fait qu'en une semaine, tu n'es plus en béquilles ?
Sero : Il a eu un bisou magique !
Mya : ...Euh ?
Klaus : D'accord ?

Ils parlèrent ensemble puis les parents rentrèrent chez eux.
Le petit groupe s'approcha de l'accueil qui leur indiqua à la chambre d'Eijiro.

Denki : On y va tous en même temps ?
Mina : Ouais !

Et ils le firent.

En ouvrant la porte, ils tombèrent sur Eijiro, dans un sommeil profond.
Les cheveux qui tombaient sur son visage et des bandages un peu partout.
Cette vue déprima tout le monde, sauf Lin qui fut heureuse et se dépêcha d'aller au chevet de son frère.

Lin : Il est moins blanc !
Sero : Quoi ?
Lin : Il y a trois jours, il était beaucoup plus blanc !
Mina : Alors son état s'améliore !

Bakugo fixait le rouge, silencieusement.

Lui qui lance des explosions, une qui dévie vers les toits pendant son combat.
Eijiro sous les débris.
Un pied à peine visible hors des débris.
Eijiro, retrouvé au centre de tout ça.
Réveil dans la chambre d'hôpital.

Il serra les poings, cachés dans son dos.

Lin : ...

Au bout de dix minutes, Lin soupira.

Lin : Dites, on peut y aller ? Je suis fatiguée.
Mina : Bien sûr.

Ils commencèrent tous à sortir et comme Lin s'y attendait, Bakugo resta là.
Il se retrouva donc seul dans la chambre.

Bakugo : Putain...

Il attrapa la chaise près du lit et s'y assit.
Puis il se souvenu qu'on lui avait toujours dit que parler à une personne dans le coma pouvait aider au réveil ou du moins que la personne pouvait t'entendre.

Bakugo : On va me prendre pour un fou si je parle seul.

Son regard ne bougeait pas du visage de Kirishima.

Lui qui lance des explosions, une qui dévie vers les toits pendant son combat.
Eijiro sous les débris.
Un pied à peine visible hors des débris.
Eijiro, retrouvé au centre de tout ça.
Réveil dans la chambre d'hôpital.

Bakugo : Tu as intérêt à vite te réveiller, j'en ai marre d'avoir ça sur la conscience.

Aucune réponse.
Aucune réaction.
Juste le bruit de sa respiration.
Ça le rendait fou.

Bakugo : Tu n'es qu'un putain d'idiot, pourquoi tu t'en pris ça dans la gueule, j'aurai très bien peu les arrêtés avec une explosion-

Lui qui lance des explosions, une qui dévie vers les toits pendant son combat.
Eijiro sous les débris.
Un pied à peine visible hors des débris.
Eijiro, retrouvé au centre de tout ça.
Réveil dans la chambre d'hôpital.

Bakugo : Bien sûr que non, je n'aurai pas pu arrêter toutes ses merdes...Ton alter ne peut pas tout encaisser abruti, tout le monde a ses limites et tu connaissais très bien les tiennes.

Il détourna les regards, avec un picotement insupportable dans les yeux.
Ces derniers se posèrent sur la main du rouge, paume vers le haut.

Bakugo : ...Putain de héros.

Il lui prit la main et la serra, il était presque sûr que si Kirishima était réveillé, il aurait eu mal.

Bakugo : À cause de toi, Lin a pleuré, tes parents aussi, Mina aussi...Tu disais toujours que ce n'était pas viril de faire chialer les autres alors qu'est-ce que tu fous, réveille toi bordel. Tu as assez pioncé, ça fait une semaine, ta sieste commence à devenir longue.

Le blond s'arrêta un moment, en soupirant.
Lui parler lui faisait du bien, mais lui donner envie de pleurer.

Bakugo : J'aurai dû être à ta place, je te jure que si tu dors une semaine de plus, je te fais la peau...J'en ai marre de ce putain de silence, j'en ai marre de devoir rentré seul et de passer toute ma soirée à réviser seul. Je...

Sa voix se brisa, malgré lui.

Bakugo : Je veux re entendre tes pensées idiotes quand je pars me coucher. Je veux rire jusqu'à en chialer, car tu fais des têtes débiles quand tu râles. Je veux continuer à me moquer de toi parce que je fais 2 cm de plus que toi, je veux re échanger des regards en cours avec toi jusqu'à que le prof t'engueule, car tu n'écoutes rien. Je veux repasser mes soirées avec toi, je veux redormir à côté de toi...Je veux que tu sois à côté de moi idiot...Si tu ne te réveilles pas, je ne pourrai rien faire alors je m'en fou comment mais réveille toi.

Une larme coula, ce qui déclencha toutes celles qu'il avaient retenu depuis maintenant 7 jours.

Bakugo : Tu déprimais parce que tu pensais que ton âme-sœur était mort, mais je t'interdis de faire crever le mien, j'ai galéré à t'accepter, je n'ai pas fait ça pour rien. Ton putain âme sœur t'attend et veut t'avoir avec lui.

Il marqua une pause et reprit son souffle.
Il se trouvait si pathétique à pleurer comme ça.

Katsuki posa simplement son front contre sa main qui tenait celle d'Eijiro.

Bakugo : Je t'attends bordel...

À suivre...

Alors j'avoue, je me suis déprimée moi même en écrivant ça :/Je suis pas douée.

En même temps, j'avais mis un playlist triste en fond pour me mettre dans l'ambiance, peut-être que ça y a joué T-T




Can you hear me ? // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant