Chapitre 39

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Bakugo : Tu restes dormir ici ?
Kirishima : Oui !
Bakugo : Qui t'a dit que je voulais que tu passes la nuit ici ?
Kirishima : Toi.
Bakugo : Moi ?
Kirishima : J'ai entendu ta pensée quand tu voulais que je vienne te voir hein !
Bakugo : Ok, tu gagnes un point.

Kirishima lui fit un grand sourire.
Bakugo repensa à ce que lui avait dit son père.

...

N'oublies pas de parler avec lui, d'accord ?

...

Le problème, c'est qu'il ne savait pas comment aborder le sujet.

Kirishima : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Bakugo : Tu pourrais pas entendre les bonnes pensées, putain.
Kirishima : Bah, je ne le contrôle pas hein.
Bakugo : Fait chier.
Kirishima : Tu veux me dire un truc sans le dire ?
Bakugo : ...Mouais.
Kirishima : Jamais, je n'aurai pensé que tu étais si gêné de discuter avec moi !
Bakugo : Je ne suis pas gêné abruti !
Kirishima : Alors, dis moi.

Bakugo soupira et regarda Eijiro droit dans les yeux.

Bakugo : On est...Ensemble non ?
Kirishima : Oui et ?
Bakugo : ...Mina le sait ?
Kirishima : Ouais, désolé si tu ne voulai-
Bakugo : Juste elle.
Kirishima : Quoi ?
Bakugo : Pour l'instant, je préférerais qu'elle soit la seule au courant.
Kirishima : Oh, d'accord.
Bakugo : Mais vu que je te demande quelque chose, tu peux faire la même chose.
Kirishima : Comment ça ?
Bakugo : Un compromis abruti, je te demande de ne pas en parler sauf à Mina et en contre parti, tu peux m'imposer un truc.
Kirishima : Vraiment ?

Le blond hocha la tête.

Kirishima : Ok, ok, attends, je réfléchis...Je sais !
Bakugo : Donc ?
Kirishima : Mais je sais pas si tu vas être ok.
Bakugo : Dans le doute, balance.
Kirishima : J'aimerais être proche de toi, pouvoir t'embrasser quand on est tout le deux seul même si on est au lycée ou dehors.
Bakugo : ...

Bakugo hésita, car il y avait toujours un risque qu'ils se fassent attraper et actuellement, il n'était pas prêt à ça.

Bakugo : Ok, ça me va.

Il lui tendit la main pour que Kirishima la serre.
Mais ce dernier ria quand il vit ça et l'embrassa à la place.

Kirishima : Alors marché conclu.
Bakugo : Imbécile.

Katsuki ne put s'empêcher de sourire.

Kirishima : Bon, j'ai une idée.
Bakugo : J'ai peur.
Kirishima : ...C'est vexant.
Bakugo : Dis ton idée.
Kirishima : Vu que tu n'aimes pas dire les choses à voix haute, mais que je suis sûr que tu as plein de choses à dire, je te propose un jeu.
Bakugo : Explique.
Kirishima : On écrit tous les deux sur des papiers des choses qui nous gêne ou des questions qu'on n'ose pas poser ou juste des remarques et on lira chacun notre tour ceux de l'autre ! Comme ça, tu n'auras pas à le dire, mais on pourra quand même en discuter.
Bakugo : Tu as d'autres idées comme ça en stock ?
Kirishima : Eh !

Mine de rien, l'explosif ne trouva pas ce jeu débile.

Bakugo : Combien de papier ?
Kirishima : Autant que tu veux !
Bakugo : Ok.

Il sortit deux feuilles de son bureau et attrapa des stylos.

Kirishima : Dès qu'on a fini, on fait chacun un petit tas devant nous pour que l'autre pioche.

Ils commencèrent donc à écrire.

Kirishima : Tu as fini ?
Bakugo : Oui.
Kirishima : Ok, qui commence ?
Bakugo : Moi.

Il prit un papier d'Eijiro.

Bakugo : "J'aime avoir de l'attention et je fais souvent des gaffes, alors tu es sûr que ça ira ? Je veux dire que je ne sois pas trop collant sans m'en rendre compte."

Bakugo pouffa.

Bakugo : Je sais comment tu es Eijiro.
Kirishima : Et tu n'as pas peur que je foire tout ?
Bakugo : Non, on prend les gens avec leurs défauts et puis, je ne qualifie même pas ça comme des défauts.

Kirishima fut rassuré.
Il piocha à son tour.

Kirishima : "Je déteste que la rose te colle autant, pareil pour ta Recovery Girl."

Eijiro eut un sourire.

Kirishima : Je savais que tu étais possessif, mais pas à ce point.
Bakugo : Mouais.
Kirishima : J'ai toujours été tactile avec Mina et puis, elle aime Sero, mais je ferrais en sorte d'être moins collé à elle si tu veux. Et pour Nagata, elle a aussi son âme-soeur...Mercredi je l'inviterai !
Bakugo : Pour quoi faire ?
Kirishima : Que tu la connaisses et que tu comprennes que tu n'as pas à être jaloux d'elle !
Bakugo : Je suis jaloux de personne.
Kirishima : Tu as raison, tu n'as pas l'être !
Bakugo : ...Abruti.

Le jeu continua.

Bakugo : "Même si maintenant Denki et Sero savent qu'on est âme-soeur, ils continueront quand même à faire des blagues sur Ochako et je n'aime pas ça."...Je m'occuperai d'eux.

L'explosif se détesta de trouver ça mignonne et d'avoir souri en lisant.

Kirishima : "Même si c'est contradictoire, j'aimerai qu'on soit plus proche au lycée, j'ai l'impression d'être un étranger depuis qu'on est ensemble, je déteste ça." C'est vrai que c'est contradictoire ! Mais ok et puis, les meilleurs amis, c'est proche non ?

Il lui fit un clin d'œil.

Bakugo : Ouais, les meilleurs amis sont proches.

Ce fut au tour de Bakugo.

Bakugo : "J'ai l'impression d'être au collège quand je dis ça, mais je me demande vraiment pourquoi moi, enfin, tu es le mec le plus viril que j'ai jamais rencontré et puis tu deviendras le numéro un, tu as plein de choix alors pourquoi moi".

Il eut un moment de blanc où Kirishima osait à peine de regarder Bakugo.

Bakugo : Pour ça.

Il poussa les papiers et l'enlaça Eijiro qui lui rendit l'étreinte même s'il ne comprit pas pourquoi.

Kirishima : Hein ?
Bakugo : Parce que tu es un idiot fini.
Kirishima : C'est un compliment ?
Bakugo : ...Ouais.
Kirishima : Euh, merci alors.

Kirishima lut le dernier papier de Bakugo.

Kirishima : "Si rien n'évolue et que je n'arrive pas à assumer, on ne se parlera plus et ça me saoule de le dire, mais ça me fou les jetons rien que d'y penser".

Eijiro serra Katsuki contre lui, vu que celui-ci n'avait pas bougé.

Kirishima : Moi, ça ne me fait pas peur ! Tu évolues tout le temps ! Et toujours en positif depuis que je te connais. Je pourrais même parier que tu réfléchis déjà à des efforts à faire.
Bakugo : Sors de ma tête.
Kirishima : Impossible.

Les deux se lancèrent un regard complice avant que Bakugo ne range les papiers.
Ils finirent allongés, l'un en face de l'autre.

Kirishima : C'était cool de faire ça non ?
Bakugo : On va dire.
Kirishima : Eh ! Je sais que tu es aussi content de l'avoir fait.
Bakugo : Ok, un peu.
Kirishima : Tu vois.
Bakugo : Il est 22 h Eijiro.
Kirishima : Faut qu'on dorme !

Bakugo laissa échapper un rire.

Kirishima : Bonne nuit !

Il l'embrassa et le prit dans ses bras.
Le blond fut surpris, mais ne bougea pas, c'était presque s'il ne s'était pas collé encore un peu plus.

Bakugo : Bonne nuit.


À suivre...Il est 1h30 du mat passé et j'avais envie d'écrire un chapitre cute mais qui serait quand même utile et ça donne ça, je pense avoir plutôt bien réussi ! 



Can you hear me ? // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant