Les cours, une fois finis, tout le monde rentra chez soi.
Mya : Bonsoir chéri ! Va t'habiller, tes grands-parents viennent ce soir !
Kirishima : Hein, lesquelles ?
Mya : Mes parents.
Kirishima : Mais euh...Papi n'est pas mort ?
Mya : ...Non.
Klaus : 97 ans et toujours en forme le vieux Joseph !
Mya : Je vous gêne pas ?
Lin : Non !
Klaus : ...
Kirishima : Fuis...
Une heure passa, les grands-parents arrivèrent...Il y avait donc Joseph, 97 ans, 1m 90, chauve, mais des magnifiques yeux gris et...Toujours aussi dynamique, il faisait toujours du sport, enfin du vélo, bref, il refusait de se reposer.
Et Maria, 80 ans, à l'époque, un si gros écart d'âge, ne choquait personne.
Aussi en forme que son mari, belle chevelure noire et yeux verts.
Maria : Bonsoir tout le monde.
Elle embrassa ses petits-enfants, Kirishima eut l'impression qu'elle lui aspirait la joue et Lin partit directement après passer un coup d'eau sur la sienne.
Joseph : Bonjour les jeunes.
Il se mit à table.
Ils commencèrent à échanger des banalités et bien évidemment, le sujet des amours tomba.
Maria : Alors petit chou, qui est cette belle femme qui est ton âme-sœur ?
Kirishima : Eijiro mamie, je n'ai plus 4 ans.
Maria : Tu me brises le cœur.
Joseph : Alors cette fille ?
Il est vrai que parfois...Les grands-parents ont du mal à se mettre à jour.
Kirishima : Elle n'existe pas.
Joseph : Elle est morte ?
Kirishima : Et enterrée.
Maria : Je suis désolée mon chou.
Klaus se retenait de ne pas éclater de rire à la tête de son fils dès qu'il entendait ce surnom.
Lin : Je peux aller dans ma chambre papa ?
Klaus : Oui, je t'appelle quand on passe au plat-
Mya : Non, tu restes là.
Lin : Pff...
Par contre, Lin avait un énorme problème avec sa grand-mère, elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde l'avait pardonné...Sa mère portait encore la trace de sa connerie.
Eijiro chuchota à sa sœur.
Kirishima : Arrête de râler.
Lin : Elle a fait une cicatrice à maman, je l'aime pas.
Kirishima : Bon, si tu veux, j'ai une idée pour partir d'ici, mais il faut rester au moins jusqu'à la fin du plat.
Lin : Ok, tout me va !
Il lui fit un petit pouce.
Klaus : Joseph, on peut avoir un âme sœur homme quand on en est un, c'est le principe d'être gay !
Joseph : Tu m'as perdu mon pauvre Klaus.
Klaus : Ok, heu, Maria, vous aimez les hommes ?
Maria : Bien sûr.
Klaus : Joseph, vous la trouvez bizarre d'aimer les hommes ?
Joseph : Non, c'est normal.
Klaus : Bah alors !
Joseph : Mais c'est une femme. Un homme ne doit pas s'en prendre une dans le cu-
Mya : Papa ! Lin est à table !
Klaus : Et le plaisir anal n'a rien à voir avec la sexualité !
Kirishima : ...
Klaus : Non, ne me regarde pas comme ça.
Kirishima : J'ai...Rien dit.
Joseph : Il faut une femme dans un couple, point.
Kirishima : Dans le tien, il y en a deux...
Klaus : Dans le tien, il y en a deux...
Ils se prirent tout deux, un coup de pied de Mya.
Maria : Petit chou, pourquoi tu ne dis plus rien ?
Kirishima : Oh, je pense à quelque chose....
Appelle moi, appelle moi, appelle moi, appelle moi, appelle moi...
...
Bakugo : Mais qu'est-ce qu'il a encore ce con ?
Mitsuki : Tu parles seul maintenant ?
Bakugo : La ferme.
Masaru : Pourquoi tu sors de table ? Tu n'as plus faim ?
Bakugo : Si, deux secondes.
Kirishima : Mon téléphone sonne, je reviens, je vais répondre !
Maria : Tu reviens après petit chou.
Kirishima : Bien sûr mamie !
Kirishima : Katsuki, merci !
Bakugo : C'est quoi ton problème ? Tu penses ça depuis combien de temps ?
Kirishima : Une heure, je crois.
Bakugo : ...
Kirishima : Désolé mais j'étais bloqué entre mon grand père et ma-
Maria : Petit chou, tu reviens ?
Bakugo : Petit...Chou ?
Kirishima : ...Rigole pas.
Il éclata de rire.
Kirishima : Au moins te parler m'a remit de bonne humeur !
Bakugo : Pourquoi tu ne te casses pas ?
Kirishima : Ma mère ne veut pas sauf si j'ai une bonne excuse.
Bakugo : C'est qu'un repas.
Kirishima : Oui ! Merci en tout cas ! À demain !
Bakugo : Ouais, bye.
Il raccrocha et repartit à table.
Joseph : Tu délires.
Klaus : C'est moi qui délire ou tes 97 ans ?
Mya : Chéri...
Klaus : Mgh.
Mya : Papa, je peux comprendre qu'à ton époque les homosexu-
Joseph : Les pédés.
Mya : ...N'étaient pas très bien vu, mais maintenant, c'est normal !
Joseph : Si c'était normal, tout le monde le serait !
Kirishima : On ne peut pas changer de sujet ?
Lin : Je suis d'accord !
Maria : Donnez nous votre avis plutôt.
Lin : Vive les gays.
Klaus : C'est bien ma fille, elle !
Maria : ...Je vois et toi petit chou ?
Kirishima : Même avis que Lin.
Joseph : Vraiment ?
Kirishima : Papi, mon âme-sœur est un homme.
Maria : Pauvre chéri.
Kirishima : Et je suis très content de ça !
Joseph : Tu es pédé toi ? Tu ne te maquilles pas pourtant.
Mya : Papa...Ce sont des clichés.
Joseph : Quoique, tu étais vraiment une tapette au collège.
Kirishima : ...
Mya : Papa, ça suffit !
Une sonnette retentit.
Lin : J'y vais !
Elle alla ouvrir la porte.
Lin : Eijiro, c'est pour toi !
Kirishima se leva et alla voir.
Kirishima : C'est qui-Katsuki ?
Bakugo : ...
Bakugo remarqua que le rouge n'avait pas l'air de si bonne humeur finalement, il ne souriait pas.
Bakugo : Je peux vous le prendre pour la soirée et la nuit ?
Il regarda Mya et Klaus.
Mya : Oh, euh...D'accord.
Lin tira un peu sur le haut de Bakugo.
Bakugo : Pff, et elle aussi ?
Klaus : Oui, ça nous ferra des vacances !
Lin : Eh !
Le blond salua tout le monde et suivit Kirishima dans sa chambre pour qu'il fasse son sac.
Bakugo : Qu'est-ce que tu as ?
Kirishima : Rien ! Juste un grand-père qui...Peu être vexant.
Bakugo : Mouais.
Kirishima : Tu n'étais pas obligé de faire ça hein.
Bakugo : Quoi ? Tu n'es pas heureux ?
Kirishima : Si vraiment-
Il le coupa en l'embrassant.
Bakugo : Je ne sais pas ce que ton grand-père t'a dit, mais tu es putain d'ancrant alors grouille toi de faire tes affaires qu'on y aille.
Kirishima : ...Ouais, merci Katsuki.
Bakugo : Je vais aider ta sœur pour aller plus vite.
Eijiro se sentit plus léger et ne put s'empêcher de penser qu'il avait le meilleur copain.
À suivre...Alors, voici votre Joseph ! Crevettequidanse approuveparfedex Spoil alerte, il restera vivant lui ;) Pour l'instant en tout cas :/
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Can you hear me ? // Kiribaku
Hayran KurguUne légende existe, et celle-ci est bien réelle. Chaque personne, dans leur première année au lycée, entre en contact avec leur âme sœur de manière spécifique. Entendre les pensées de la femme ou l'homme de sa vie. N'est-ce pas fantastique pour trou...