Chapitre 38

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Kirishima se réveilla, s'habilla et partit au lycée.

Mina : Salut !

Elle lui fit un câlin.

Kirishima : Salut les gars.
Denki : Tu n'as pas dormi ou quoi ?
Sero : Ouais, tu as des gros cernes.
Kirishima : J'ai parlé hyper tard avec ma mère.

Il regarda Bakugo, qui était assis à sa place, son téléphone en main.
Maintenant, il hésita à l'appeler par son prénom.

Bakugo : Pourquoi tu me fixes comme ça abruti ?
Kirishima : Qu'est-ce que tu fais ?
Bakugo : Tu as eu tes résultats de tes évaluations que tu as rattrapées.
Kirishima : Ah...Et ce n'est pas bon ?
Bakugo : Tu avais révisé ou pas ?
Kirishima : Oui, enfin, j'ai essayé.

Quand il vit la main de Bakugo se dirigeait vers son visage, il eut peur de se prendre une explosion.

Bakugo : Bravo Eijiro.

Mais finalement, il se fit juste un peu décoiffer par Katsuki, qui avait un petit sourire fier en coin.

Kirishima : Quoi ?
Bakugo : Tiens.

Kirishima regarda ses notes, sur 4 évaluations, il avait eu trois notes au-dessus de 12 et l'autre au-dessus de 10.
Il était vraiment fier de lui !

Denki : Bravo mec !
Sero : J'avoue.
Mina : Tu as assuré !

Elle lui pinça la joue.

Sero : J'ai juste une question, depuis quand Bakugo appelle Kirishima, Eijiro ?
Denki : Ouais, c'est vrai, la dernière fois qu'il a fait, il a dit qu'il s'était juste tromper.
Kirishima : ...
Bakugo : Je l'appelle comme je veux, bande de cons.
Mina : Pas besoin de t'énerver roh !

Kirishima fut content de cette réponse.

Et les cours commencèrent.
Mina et Kirishima, pour éviter de se faire confisquer leur téléphone, discutaient par petit bout de papier.

Mina : Mercredi, Jo et Nagata nous proposent de sortir, tu viens ?
Kirishima : Mais le mercredi, on ne sort pas avec Denki, Sero et Katsuki, comme d'habitude ?
Mina : Au pire, on sort tous ensemble ?
Kirishima : Mauvaise idée.
Mina : Pourquoi ?
Kirishima : Nagata a un caractère presque aussi trempé que Katsuki, les deux pourraient se battre.
Mina : Mais non !
Kirishima : Et puis Jo et Nagata pourraient faire des gaffes, je te rappelle que Denki et Sero ne sont pas au courant.
Mina : C'est vrai.
Kirishima : Du coup, on fait quoi ?
Mina : Mercredi avec Denki, Sero et Bakugo et on verra ce week-end pour Jo et Nagata.
Kirishima : Au pire, on va les voir après les cours, on finit tôt et eux aussi.
Mina : Ouais ! Tu as raison, on fait ça !


Quand ils relevèrent la tête, ils firent Aizawa soupirait et reprendre le cours.

Une fois, les cours du matin terminés, ils allèrent au self.

Sero : Sérieux, vous ne pouvez pas arrêter de parler de Washi et Miyo ?
Mina : On vient à peine de dire leur nom.
Kirishima : J'avoue, d'ailleurs, il faut que j'avertisse mon père qu'il aille chercher Lin.
Bakugo : Tu n'y vas pas ?
Kirishima : Non, vu que mercredi, on passe la journée avec vous, on va les voir après les cours.
Denki : Pourquoi vous nous les présentez pas ?
Sero : Non, c'est bon.
Bakugo : Je suis d'accord avec le scotch.
Mina : Vous abusez, ils sont hyper sympas.
Bakugo : M'en fou.
Mina : Pourquoi vous les aimez pas ? Et être jaloux n'est pas une réponse.
Sero : J'ai jamais dit que je ne les aimais pas.
Bakugo : J'ai une gueule à "aimer" des gens que je ne connais pas peut-être ?
Kirishima : Katsuki marque un point.
Mina : Bref.
Denki : Même ceux qu'il connaît, il ne les aime pas.
Bakugo : Un problème Pikachu ?!
Denki : Non, aucun !

Après cette discussion, ils reprirent les cours et terminèrent leur journée.

Denki : Bye !
Sero : À demain.
Kirishima : Katsuki, tu passes par là pour rentrer ?
Bakugo : Ton père est apparemment occupé, c'est moi qui dois aller chercher Lin.
Kirishima : Oh, désolé.
Bakugo : Mouais, pas grave.
Kirishima : À demain alors !

Eijiro hésita à l'embrasser vu qu'il n'y avait que Mina à côté mais il préféra lui faire une accolade.

Bakugo : ...À plus.

Il y alla.

Mina : T-
Kirishima : Je sais pas ok !
Mina : Ok, ok, un peu sous pression non ?
Kirishima : Ouais.
Mina : Allez, on va voir Jo et Nagata, ça ira mieux ! 

...

Washi : Et au lieu de répondre, elle est partie en courant.
Mina : Nagata, tu abuses !
Miyo : Je pensais pas qu'il allait m'embrasser !
Kirishima : Le pauvre, c'est ton âme-sœur en plus.
Miyo : Taisez vous pour l'amour de Dieu.

Elle était toute rouge.

Nagata : Et puis, je ne suis pas prête à être en couple.
Washi : Parce que tu crois qu'Eijiro a une tête à être en couple ?
Kirishima : Eh !

Ils rirent un petit moment puis finirent par un peu traîner sur leur téléphone.

Kirishima vit un appel manqué de Bakugo.
Il décida de le rappeler.

Kirishima : Désolé, j'avais pas vu ton appel.
Bakugo : Hein ?
Kirishima : Bah, tu m'as appeler, il y a une heure.
Bakugo : Ah, j'ai pas fait exprès.
Kirishima : Oh...D'accord, hum...À demain alors.
Bakugo : Ouais, bye.

Bakugo raccrocha.

Flash-back 

Bakugo rentra chez lui, saouler.
Kirishima ne l'avait pas embrassé et il le comprenait totalement...Et puis, il y avait Mina à côté donc Katsuki n'avait pas vraiment envie qu'elle voit ça.
Mais putain, ça l'avait énervé d'avoir juste une accolade, il y a quelques jours, il avait eu le droit à un smack en guise de bonjour et là, une putain d'accolade pour un au revoir.
Eijiro devait se dire que rien tenter était mieux que se faire rejeter et il avait raison pour ça. Il avait vite compris que Bakugo n'était pas démonstratif, surtout en public. Pourtant, l'explosif avait espéré pendant une demie seconde qu'il l'embrasse.

Mitsuki : Oh ! Mange, ton assiette refroidie.
Bakugo : La ferme !
Masaru : Katsuki ?
Bakugo : Quoi ?!
Masaru : Tu sais, si tu en envies de quelque chose, fais le.
Bakugo : ...
Mitsuki : Hein ?
Masaru : Rein d'important 'Suki.
Mitsuki : Mouais.

Bakugo partit dans sa chambre et s'allongea sur son lit.
Il fixa l'écran de son téléphone où le contact de Kirishima était affiché.

Bakugo : Faire ce que j'ai envie hein.

Il craqua et l'appela.
Au bout de deux sonneries, il raccrocha.

Bakugo : Putain ! 

Fin du flash-back 

Katsuki soupira, il ne sait pas pourquoi il n'avait pas réussi à assumer le fait qu'il l'avait appelé juste pour qu'il vienne le voir, mais il n'avait pas réussi.
Et maintenant, il n'avait qu'une envie :
S'endormir et oublier à quel point, il était pathétique.
Il se mit en somnoler.
Un quart d'heure plus tard, il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir, mais eut la flemme d'engueuler sa mère.

Il sentit une main lui ébouriffer les cheveux, il ouvrit donc les yeux.

Kirishima : Salut !

Kirishima était assis, sur le bord de son lit.

Kirishima : Sans vouloir te vexer, tu mens très mal.
Bakugo : Tu as entendu mes pensées ?
Kirishima : Oui, aussi.

Le blond se redressa et l'embrassa.

Kirishima : Tu sais, quand tu as envie de me voir, dis le.
Bakugo : Ok.

Bakugo ne put se retenir de l'embrasser encore une fois.


À suivre...Honnêtement, je ne sais pas si j'arrive à bien les développer, parfois j'ai l'impression de mal le faire, parfois non. C'est vraiment étrange comme sentiment :/




Can you hear me ? // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant