Bon allez, je sacrifie mes derniers carats de forfait pour publier ce chapitre avant la rentrée. Pour vous mes amours de lecteurs, je ne pouvais pas vous laisser autant de temps sans chapitre. Bonne lecture ! ☕
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La lumière du soleil n'éclaire pourtant pas beaucoup la chambre, mais elle agresse mes yeux à peine ouverts. Je grogne et laisse retomber ma tête sur l'oreiller, enfouissant mon visage, ce qui réveille Austin.
- D...!
- Mmh ! Rendors-toi.
- T'aurais pu m'étrangler avec ton bras. Et c'est plus l'heure de s'rendormir, continue-t-il en se dégageant de mon bras.
- Qu'est-ce que t'en sais ?
Austin a raison. Sauf que se faire réveiller par la lumière du soleil, c'est le meilleur moyen pour ne pas vouloir quitter son lit.
- Tu as vu la lumière ? Tu devrais ouvrir tes yeux encore endormis.
Qu'est-ce que j'avais dit...
- J'en ai vu assez. Tu s'ras gentil, vas--
- Comme tu veux, mais je vais commander le petit-déjeuner sans toi.
- Laisse-moi l'temps... Vas plutôt te préparer.
Je n'obtiens pas de réponse, mais je le sens se lever et entends une porte s'ouvrir et se fermer.J'ai cligné des yeux et les ai frottés un nombre incalculable de fois quand Austin ressort de la salle de bain. Je lève des yeux plissés vers lui alors qu'il se rapproche du lit.
- Passe-moi le téléphone. Je vais commander, je lui souris pour me faire pardonner.- C'était vraiment bon ! Hâte d'aller en France.
- Mouais... ça se voit qu'on y est pas. C'était loin d'égaler nos petites boulangeries artisanales.
Je repère une miette de chocolat qui a dû tomber d'un pain au chocolat, et me précipite de la récupérer. Austin se frotte les mains depuis quelques minutes, mais je ne lui ai pas encore dit qu'il serait mieux d'aller se les rincer que de continuer à vouloir enlever toutes les miettes de pâte feuilletée grasse. Je lui pique finalement pour essuyer le bout de mes doigts tachés de chocolat.
- Excuse-moi pour le réveil.
Je relève la tête vers lui et il fait de même.
- Ce n'est rien. C'est juste le réveil, comme tu dis.
- Et puis, enchaîne-t-il en détournant le regard, je ne m'attendais pas à ce que nous nous soyons endormis ensemble.
Je pose ma main sur son épaule pour attirer son regard. Là, je lui fais comprendre qu'il peut continuer s'il le souhaite.
- Je pense que personne ne m'attendra quand je rentrerai. Attendre plusieurs mois que son petit copain rentre d'un voyage avec une autre fille, peut importe son âge, c'est autre chose que de le vivre.
En disant cela, il sourit tristement et laisse échapper un rire amer.
- C'est une famille qu'il te faut maintenant, hein ?
Au mot "famille" il s'est figé, les lèvres entrouvertes. À son regard, je sais qu'il réfléchit. Puis il hoche doucement la tête. Je passe alors ma main dans son dos en soutien.
- Tu as raison. Il faut que je me mette au sérieux, au stable. Il faut que je trouve la fidélité aussi. Quand tu dis "famille", je me revois en train de jouer avec la petite qui interprète Lisa Marie, dans la voiture, sur le tarmac, quand je la laisse à Priscilla avant de monter dans l'avion.
Pendant un moment je ne dis rien. Je comprends et arrive même à me mettre à sa place. Mais je ne sais pas quoi dire, à part lui rappeler encore que je suis toujours là, qu'il ait besoin ou non. Alors j'étire mon bras jusqu'à son épaule pour le serrer fort contre moi. Dans ma tête, le problème tourne en rond, attendant qu'une solution surgisse.- Il faut que tu le fasses comprendre. Je ne te dis pas de tweeter explicitement, mais... je ne sais pas vraiment. Il faut que celles qui auraient pu être de futures petites amies comprennent que tu as décidé de te fixer et donc qu'elles ne soient pas de potentielles futures petites amies. Et que cela attire indirectement celles qui ne sont pas là pour badiner. Tu vois ce que je veux dire ?
Austin renifle et cela me fend le cœur.
- Tu as une idée bien précise derrière la tête, me dit-il.
- C'est à toi de le faire, Austin. Je ne peux que te mettre sur la voie. Et te guider, je rajoute, dans la limite où je ne suis pas très connaisseuse et ne veux pas empirer ta situation.
Il hoche doucement la tête.
- Merci, murmure-t-il.
Je lui presse l'épaule une dernière fois avant de m'emparer du téléphone pour commander du pop-corn.Quand le room service arrive, je me lève pour ramener les paquets. Enfin installés et prêts, Austin lance le film qu'il a choisi, comique et sans romance. Alors que les studios de production sont annoncés, il reprend la parole :
- Tu sais D, même si tu me donnes un conseil foireux et que je le suis, je ne t'en voudrai pas. Déjà parce qu'il n'y a que moi pour le suivre, et puis ce n'est pas toi qui dis de vivre à cent-à-l'heure ?
- C'est bien, tu apprends vite...
- Eh ! il s'exclame en me donnant un coup dans les côtes.
Je ris doucement, ravie de lui avoir redonné le sourire.
>>>>><<<<<Vous avez des théories pour la suite ? Je suis curieuse...
Et au fait, merci pour les plus de 300 vues ! Ce n'est rien, mais voir le nombre augmenter un peu plus tous les jours contribue à mon niveau de bonheur par jour, alors merci de lire et n'oubliez de voter vous que je sache quels chapitres vous préférez, ou laissez un commentaire sur une ligne ;)En prévision, bonne rentrée à ceux qui en ont une, puisse cette année vous élever encore plus vers la personne que vous voulez être et être pleine de belles rencontres, d'opportunités et de découvertes !
D.
P.S.: Dites-moi quels jour de la semaine vous lisez en période de cours/travail. Si vous êtes plus à lire dans les transports dites-moi la plage horaire. Je ferai un planning pour essayer satisfaire tout le monde. Je ne serai sans doute pas régulière, mais comme ça je ne publierai pas n'importe quel jour...
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W̶o̶r̶k̶, Live, Dream with me
Hayran KurguJ'avais pavé mon chemin en prenant exemple sur Elvis, et maintenant je rencontrais celui qui était "devenu" Elvis : Austin Butler. Mon rêve ne se réalisait pas, loin de là. La réalité le surpassait. « La dernière révélation du cinéma, le célèbre act...