68- Le miracle

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Les deux hommes de main de Fardelli m'avait de nouveau enfermé dans le bureau mais cette fois-ci avec Sam. J'étais silencieuse et elle n'avait pas essayé de prendre de nouveau la parole. Encore heureux pour elle, car je ne l'aurais pas supporter. Nous étions chacune à l'opposé de la pièce. Mes pensées allaient vers mes frères, Alex et les jumeaux. Si tout devait se finir ce soir, j'espère au moins, qu'ils auront une belle vie. Je me persuadais même, qu'Alex aurait eu l'intelligence de les confier à Dwayne ou qu'Andrea aurait convaincu Alex de ne pas venir. Cette dernière possibilité n'était absolument pas probable. Alex serait là, quoi qu'il arrive. Lorsque j'ai vu Andrea il y a quelques heures, il pouvait à peine bouger de son lit, alors je suis certaine qu'il ne viendra pas seul. Peut-être que Marco et Val resteraient ? Cela aussi était improbable. Ils étaient tous unis envers et contre tout et à mon grand déséspoir,  je savais que je les verrais tous les quatre franchirent cette putain de porte. Mes mains se posèrent instinctivement sur mon ventre. Lorsque j'étais enceinte, je parlais aux garçons lorsque j'étais stressée et que j'étais dans une situation sans issue. J'avais l'impression qu'ils m'aideraient à avancer et que quoi qu'il arrive, ils servent en sécurité. Alors pourquoi, tout à tourner mal. 

- Ne t'inquiète pas, ils vont venir te chercher !

Sam me regardait fixement avec des yeux brillants. Je la regardais comme incrédule devant sa réaction. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, ni même des conséquences que cela aura sur nos vies ou celles de mes enfants. 

- Ils te sauveront, Emi. 

- Sam, je crois que tu n'as pas bien compris ? S'ils viennent ici, ils vont se faire tuer. Mes frères et Alex vont mourrir s'ils se pointent ici, 

- Ils trouvent toujours une solution, pas vrai ? 

- Pas cette fois! 

Sam se mit à pleurer. Elle était seule dans son coin et malgré tout ce qu'elle pu me faire, je ressentais de la peine pour elle. Elle avait l'air d'être sincère. Je me trouvais ridicule d'avoir de l'empathie pour elle. Elle m'avait trahi et avoir causé tant de souffrance, comment pouvais-je encore m'inquiéter pour elle. Est-ce qu'elle s'était vraiment fait avoir ? Non, Emi, ne craque pas... Tu n'as pas le droit ... pour Gen. Je fermais les yeux pour ne plus avoir à la regarder mais ses gémissements étaient trop bruyants. C'était peut être parce que je sentais la fin arriver, après tout peut être que Dieu me demandait un dernier effort avant de les rejoindre tous au ciel. 

- Alors, pendant tout ce temps, tu étais là ? 

Elle releva la tête et comprit que j'allais enfin lui accorder de l'importance avant que tout ne soit fini. 

- Lorsque Gen ... après ce soir là, Miles est venu se réfugier chez son oncle. IL savait que tes frères allaient nous chercher alors ils ont envoyé Miles dans une de leur planque et moi, je suis restée avec lui... 

Sa gorge se noua. Sans qu'elle dise un mot, je compris. Elle était prisonnière je ne sais de quelle manière de ces pourris. 

- Je sais que tu ne me crois pas et que je suis impardonnable, mais je n'ai jamais voulu qu'ils lui fassent du mal ou encore moins qu'ils le ... Je vis chaque jour avec ça et crois moi j'aimerai juste que tout s'arrête, que ces images arrêtent de tourner en rond dans ma tête... J'ai même essayé d'en finir mais ils m'n ont empêché... Si seulement, ils pouvaient me tuer ... 

- Si tu dis ça, pour que j'ai pitié, sache que ce n'est pas le cas. 

- Non, je te dis ce que je pense, Emi. Malgré tout, tu restes ma meilleure amie et je ne supporte pas savoir que je t'ai fait souffrir. Sache que je ne leur ai jamais rien dit. J'aurais pu les aider mais je ne l'ai jamais fait. 

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