29. Traitres

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Un jour avant .

Point de vue inconnu

Je me lève de mauvaise humeur. La sonnette stridente me tape sur le système. J'espère que c'est une urgence sinon mon neuf millimètre va se loger dans la tête de celui qui ose me déranger. Lorsque j'ouvre la porte, je vois mon neveu et sa pute. Je range mon flingue dans mon boxer.

- Mon oncle, je peux te déranger un petit instant ?

- Espèce de petit merdeux ! Tu es au courant de l'heure qu'il est ?

- Je sais ! Mais ce que j'ai à te dire sur les Motolese devrait t'intéresser.

- Rentrez !

La petite me regarde avidement. Je vois bien que je lui fais de l'effet mais honnêtement elle ne m'intéresse pas. Elle a vraiment l'air d'une traînée. Sa robe est si courte que je pourrais tout voir si elle se baissait un peu. Son maquillage est opulent et son air de con me donne envie de la frapper. Ils s'installent sur mon canapé et j'en profite pour m'allumer une cigarette. La rouquine prend la parole la première.

- Grâce à mon intervention, ils sont en train de se déchirer. La petite conne d'Emilia se tape Alex et Andrea lui a cassé la gueule.

- Mon oncle, c'est le moment de les achever !

- Miles ! Ferme ta grande gueule ! La rouquine qu'est ce que tu sais d'autre ?

- Euh, je m'appelle Sam ...

- J'en ai rien à foutre de ton prénom !

- Très bien dans la mesure où je suis pas respectée ...

Je ne lui laisse pas finir sa phrase. Je me jette sur elle et je la saisis par le cou. Ses yeux sont gros comme des ballons ce qui me fait mourrir de rire. Un fou-rire me prend et je vois bien dans son regard qu'elle est complètement paniquée .

- Si un jour tu veux qu'on te respecte, apprends à t'habiller autrement et surtout à être intéressante ! J'en ai rien à branler de qui se tape qui ! Tu as cru qu'on était en maternelle ou quoi ?

Je la lâche et elle met immédiatement ses petites mains autour de son cou. Je rigole encore. Je suis sure qu'elle était à deux doigts de se pisser dessus. Mon neveu n'est pas mieux non plus. Il est tout blanc.

- Oh ! C'est bon vous allez quand même pas mourrir !

Ils se regardent comme deux petits gosses.

- Bon vous accouchez ?

- Andrea ... Andrea ... euh il ... euh...

- Miles ! Tu peux la reprendre,  je crois bien que ta copine a des soucis d'élocution !

- Mon oncle ce que Sam essayait de dire c'est qu'il y a un vrai froid entre les deux. On ne touche pas à la sœur d'Andrea et crois moi j'en ai déjà fait les frais ! Actuellement Sam est avec Andrea si tu vois ce que je veux dire ... et elle m'expliquait qu'il était assez remonté lorsqu'il est rentré du Texas ...

- Parle !

Je m'adresse à la pouffe. Elle sursaute puis elle prend la parole en regardant le sol :

- Il était très en colère car votre plan n'a pas fonctionné. C'est tout ce que j'ai pu comprendre car il prend soin de ne pas trop parlé devant moi. Ils étaient vraiment furax et surtout ils essayent de vous quitter. Mais si vous voulez mon avis, ils ne représentent plus vraiment une menace car ils sont en train de se briser de l'intérieur !

- Ah bah tu vois quand tu veux ! Tu peux être utile la rousse ! Mais dis moi ? Tu n'étais pas la meilleure amie de leur sœur ?

- Je l'étais !

- Je peux lui faire confiance Miles ?

- Crois moi, mon oncle, elle veut autant que toi et moi, briser cette famille !

- Parfait ! Foutez moi le camp et la rouquine, continues ton petit numéro ! Il nous faut une taupe de l'intérieur !

Je les dégage de chez moi et j'appelle Dante.

- Allô ! Viens me récupérer, on a quelqu'un à aller voir ...

- Leur sœur ...

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