CHAPITRE I: MARCUS DE BAY-BOURG

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Notre histoire commence dans les montagnes les plus élevées d'Eldeen bourg. Ou à travers les feuilles et les bruits des branches écrasées, des pas font trembler la terre peuplée des fournis et autres créatures minuscules. Des beuglements des chèvres et moutons mêlés ensemble assourdirent le son magnifique de la flute joué par l'homme qui les gardait. Il portait une chemise grise et un pantalon noir foncé qui s'arrêtait à ses genoux. Le reste de la manche avait servi pendant des années de nourriture pour les rats qui s'amusèrent à y arracher un bout chaque fois qu'il laissait tomber dessus de la soupe ou une miette de pain au diner.

Cet homme était Marcus. Nul ne savait rien sur son nom de famille ni sur ses réelles origines. Seul son sobriquet le faisait démarquer de la foule quand l'on interpellait pour se moquer de lui par sa différence de taille. Il restait un petit homme pour ses 1m 60 dans cette communauté ou les hommes mesuraient 2m en moyenne. Traité de la même manière que les femmes, le seul remède pour Poucet était son refuge dans la montagne ou il gardait les troupeaux de sa nourrice et jouait sa flute.

Chaque mélodie qui en sortait, chaque toucher du doigt sur un trou pour changer de mélodie laissait un passage mélancolique dans son esprit. Laissant un souvenir défiler dans sa mémoire. L'époque ou il était petit garçon. L'amour qu'il connut à ses vingt ans quand il vint au secours de la fille qui se promenait dans les montagnes. Tous ces évènements avaient perdu leurs véritables chaleurs le jour où sa bien-aimée disparu miraculeusement avec sa famille. Ce que les habitants racontaient entre eux et ce qu'il comprit fut le fait que les parents de Violeta étaient recherchés par la marine.
Le soleil allait bientôt se coucher et la légère brise du soir vint lui remettre les idées au clair, dans la montagne, la brume planait déjà au-dessus des arbres et qu'il se dépêchait de rentrer les moutons à la ferme. il vivait dans la grange et c'est là ou sa nourriture lui était livrée chaque soir et ne mangeait qu'occasionnellement avec les enfants de sa nourice. Deux grands brutes qui s'amusaient a le percuter des qu'ils en avaient l'occasion.

Marcus avait 23 ans et restait le seul homme non engagee dans le bourg. Ce soir la, il prit une douche avec un petit air content parce que c'était le mercredi et que chaque mercredi soir il avait rendez vous avec Alghrer. Un homme grand comme tous les Eldiens qui l'invitait depuis sa majoritee. Bien que Marcus l'ai apprécié particulièrement, il avait une inquiétude sur le fait que cet homme voulait le marier a sa fille Adhor. Elle était charmante mais pas tout a fait le genre que souhaitait revoir sa bien aimé.

Apres la douche, il longeait les quartiers des fermiers pour monter la rue qui le guidait jusqu'au demeure d'Algher. Une maison très grande avec une grande cours. Malgre l'absence des lampes sur le sentier menant a la porte, Marcus savait se repérer apres etre venu ici plus d'une dizaine de fois et apres avoir frappé a la porte, ce fut Adhor qui ouvrit avec un large sourire comme si elle savait qui venait. Marcus lui sourit aussi et posa sa veste qui dégageait une petite odeur de bouse sur le porte manteau a l'entrée du salon

-Bien le bonsoir Marcus. Cela faisait longtemps que vous n'étiez plus venu chez nous.

Marcus marchait derrière elle. Adhor portait une robe bleue marine avec une dentelle sur les manches qui lui tenaient aux épaules et à la taille. Elle était presque de même taille que Marcus et se sentait en pleine confiance

-J'ai déjà été ici la semaine passée et il m'arrive de faire des courses pour votre père. « Longtemps » vient à aller dans l'excès vous ne pensez pas ?

Elle eut un rire doux. Elle une femme qui avait célébré sa majorité et qui trépignait d'impatience a l'idée d'appartenir à un homme. Tous les hommes mais pas Marcus qui n'avait jamais rêvé d'autre chose que garder son troupeau. D'ailleurs, il n'avait aucune autre alternative puisque la majorité des habitants du bourg refusait de lui offrir un travail faute des superstitions ou d'une prophétie qui disait : « L'étranger amènera la guerre et les larmes chez vos enfants. » personnes ne sut exactement qui fut la prédiction ni qui la rependit. C'était ainsi et Marcus, dit le « Poucet » avait eu à porter le blâme pour être d'origine inconnue

RÊVERIE : UNE NOUVELLE ÈRE DE LA PIRATERIE (TOME I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant