CHAPITRE XXII : BATAILLE A LA CASERNE

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Alors que tout le monde était aux aguets. Barbon passait une main dans sa moustache. Il avait toujours son air sceptique sur le visage. Une main caressant son pommeau. Marcus avait déjà dégainé son sabre. Eve elle gardait ses poignards entre ses mains et une épée accrochée a sa hanche. Elle regardait de gauche a droite. Quoi qu’épaisse, la brume permettait a ce que l’on voit au loin. Des pas se rapprochèrent et les encerclaient. Dix hommes robustes aux mines affreuses les unes que les autres avec diverses armes. L’un était armé d’un fléau. Deux autres des haches et les autres étaient armés d’un piquier. Ils formaient un cercle imparfait autour d’eux et n’attendaient qu’un mot d’ordre pour lancer les assauts.
L’attente était insoutenable et Marcus, les nerfs a vifs. Peri tremblait désormais et dans cette brume un bruit de métal raisonna. Se rapprochant de plus en plus. Il s’agissait d’une armure qui produisait des sons aux mouvements de son porteur. Très tôt une silhouette se dessina et Marcus la reconnut aussitôt. C’était une femme géante dont l’âge n’avait effectué ses muscles et sa résistante. Elle était maquillée des traits noirs a la place des cernes. Ses lèvres aussi teintes en noir et un regard perçant vif. Son armure en acier tout comme sa ceinture et les mailles qui lui arrivaient jusqu’aux bras. Elle faisait trainer sa lame en arrière comme une guerrière. Ne disant rien jusqu’à ce qu’elle passe entre ses hommes et pose l’autre main sur sa ceinture. Elle avait un charisme hors pair et face a tant de classe. Eve ne manqua pas de détourner les yeux d’elle. Ce qui l’arracha un sourire triomphale
-Vous êtes donc là. Merci à toi de me les avoir livré. S’adressant directement à Peri. Cette dernière, affolée par cette accusation se détacha de Marcus.
Les mots passèrent entre les oreilles. Aucun ne vacilla, sauf Eve qui l’interpréta a la manière dont elle voulait l’entendre. Que peri soit une menteuse, une traitresse
-Comment ca ? Saviez-vous que nous allions venir ?
-Silence ! Toisa la veuve, je ne me rappelle pas vous avoir demandé quoi que ce soit.
Eve se tut après la remarque. Marcus n’eut pas besoin de réfléchir a deux fois. La femme qui l’avait éjecté du navire était là, devant lui. Une rage et une terreur s’empara de lui. Il sera fortement son sabre dans sa main et grinça des dents. Cette dernière, la veuve ne semblait en aucun moment faire attention sur le reste et regarda de plus près Marcus
-Je pensais m’être débarrassé de toi mais tu as l’air beaucoup plus coriace que tu ne laissais paraitre. Elle continua à l’épier. Passant les yeux de sa chevelure a sa main. Comme si elle lisait au plus profond de son âme. Elle sourit enfin
-Marcus, n’est-ce pas ? Eh bien je suis ravis de te rencontrer enfin et je te passe mon profond regret parce qu’à la fin de la journée les corbeaux se nourriront de ta chair. Il le faut. Avant que la jeune pousse ne devienne un arbre.
C’était une femme à avoir le fin mot sur tout. Peri qui se cachait toujours derrière Marcus se prononça enfin
-Ne l’écoute pas. Rien de tel n’arrivera.
Sa petite voix se rependît dans la brume et la veuve regarda mieux pour l’apercevoir
-C’est donc là que tu te cachais petite sotte. Tu me déçois énormément et je ne laisserai pas cela impuni. Si tu reviens vers moi maintenant je pourrai considérer que ta désertion n’a jamais eu lieu.
Peri n’eut à réfléchir longtemps. Elle passa devant Marcus qui retint sa main par reflexe. Il ne voulait pas qu’elle s’en aille. Elle s’arrêta ensuite puis pris un ton résolut
-Eh bien mère, je sais que rien ne peut ébranler vos profondes convictions. Je n’ai aucune chance de te convaincre de quoi que ce soit. Au vue des services que je vous ai déjà rendus, permettez nous de nous en aller.
A ces mots. Elle failli presque rugir de colère et de sa voix croissante elle s’adressa a elle
-J’envisageais de t’épargner pour ensuite t’éduquer de nouveau mais tu as changé Peri. Je t’en fais la promesse. Toi et ta tribu périront de mes mains. Messieurs. Il est temps de vous régaler. A ces mots elle plaça en avant son sabre, chose que ses sbires attendaient avec hâte et ils se hâtèrent vers l’équipe de Marcus
La veuve restée en retrait. Chacun d’eux faisait face à deux hommes. Peri resta en retrait, Marcus poussait un cri de guerre. Il n’avait plus rien à perdre. En se ruant vers ses adversaires il repensa au fiasco que cette expédition avait connu. Aucune trace du capitaine barbon et si quelqu’un avait la réponse c’était la veuve. Fallait-il donc en venir au bout pour les obtenir
-Je m’occupe de la veuve, fut barbon en le devançant dans la course.
Il passait devant Marcus et de son long manteau cacha presque sa présence. Deux hommes se tenaient face à lui et chacun chargeait. Le premier abattis en force sa hache sur barbon qui aussi rapidement que possible le barra de sa lame. Il gardait les jambes écartées sans fléchir et c’est à ce moment que telle une synchronie Marcus passa en dessus. L’homme n’eut pas le temps de réfléchir qu’il sentit son jarret être tranché net il plia les genoux et le capitaine barbon fendit son crâne. Il gisait au sol dans le sang et ils avancèrent. Deux autres chargeaient derrière lui. Marcus du freiner sa course pour leur faire face. Entre temps barbon luttait avec l’autre. Marcus sorti son poignard. Il comptait toujours sur sa technique de jet et sans l’exhiber a ses adversaires, il plaça sa main derrière son dos. Il comptait les pas. La distance était capitale pour lui et étant seul il se reposait sur l’effet de surprise
L’homme hurla de toutes ses forces en faisant tourner sa hache et quand il chargeait sa frappe les deux bras en l’air. Marcus lança d’un mouvement vif le couteau sur son cou. Il savait qu’a cette distance aucune esquive n’était possible. L’homme eut quand même les réflexes a vif. Il lâchait d’une main sa hache et protégea son cou de sa main. Le poignard pénétra dans sa paume de main. Cela ne suffit point a détourner sa résolution car il déchargeait toute sa puissance d’une main que Marcus croisa avec sa lame. La puissance était trop supérieure a la sienne, il recula de deux pas et failli tomber a revers. L’autre effectuait un saut pour retomber de tout son poids sur lui. La lame au sol, Marcus roula sur le sol pour l’éviter mais encaissa le choc des secousses produits par ses pieds et la hache qui fendait la position de Marcus. Il reçut un coup de pieds dans le dos et roula encore. Il senti comme si c’était une tonne qui l’avait percuté. Il resta un moment au sol. Entre temps tous étaient occupés a combattre. Le bruit des fers croisés hantait ce terrain. L’homme chargea de nouveau. Marcus par maladresse voulu se saisir de sa lame a la va vite et cette dernière lui glissa de la main. Il reçut un nouveau cou de genoux dans la mâchoire et cette fois tomba au revers. Une grande douleur parcourait son corps. Il dut pousser un cri pour l’exprimer. Cette fois il n’avait plus d’atout. Il vit l’homme se rapprocher a grande vitesse. Il posa une main dans le sable et l’enfonça profond. Saisissant une poignée et des que l’homme se trouvait au-dessus de lui, il l’en éclaboussa le visage. Imprudent, la majeure partie finit dans ses yeux et il s’arrêta. Marcus accourut alors et saisit sa lame pour porter un coup net dans le dos de son adversaire. Cela rentra profond dans la chair que Marcus du se servir de son pieds pour dégager sa lame de la chair. Il saignait du nez et des dents. Son corps bouillonnant désormais. Le capitaine barbon s’était lui aussi débarrassé de deux gaillards et Eve en venait a bout de son troisième. Le nombre réduit et bientôt ils étaient a égalité. Tous se mirent en ligne défensive devant la veuve qui n’avait point bougé
-Protégez le capitaine. Fut un homme et les autres armés des piquer pointèrent vers eux.
-Ca va être facile désormais. Déclara Marcus
-Tu es chaud dis donc. Intervint Barbon d’un ton amusé.
-C’est vrai que ça va être facile. Fut Eve à son tour. Plus que ces trois et nous serons débarrassé d’eux pour finalement affronter la veuve. Il faudra bien nous économiser. Elle passa en avant. Foulant aux pieds un des hommes gisant au sol. Marcus effaçait les traces de sang sur ses lèvres et narines avant dee l’emboiter les pas quand soudain un bruit raisonna dans l’allée.
-Ne suis-je pas en retard ? La fin n’est pas encore finie à ce que je vois et j’aimerais m’incruster personnellement.
Marcus reconnut cette voix. Eve et Barbon regardèrent, méfiants. Mais Marcus les rassura
-Ne vous inquiétez pas. C’est un ami. Fin, une connaissance.
Maximus marchait avec trois de ses hommes et des qu’il arriva vers Peri, il la regarda avant de stopper ses hommes
-Prenez soin de la fille. Je m’occupe du reste.
Il rejoignit Marcus
-Navré pour le retard mais je cherchais mes affaires. Il montra l’épée recourbée qu’il portait a la taille et Marcus le reconnu aussitôt. C’était cette lame qu’il avait touchée en premier dans la montagne. Cette même lame qui l’avait aidé à s’entrainer. Il était rassuré de se retrouver face a quelqu’un qu’il considérait comme son mentor
-Ça ne fait rien ! Nous avons le plus dur à affronter devant nous. La veuve en personne.
-Je le sais. Elle était venue a plusieurs reprises dans ma cellule pour me convaincre de rejoindre la course. Travailler avec ces chiens de la marine est impossible pour moi. Je tiens a ma liberté.
Il avança. Barbon prit la gauche et Eve la droite. Marcus et Maximus foncèrent du centre. Tous éloigné de deux ou trois mètres et environ dix mètres les séparaient des sbires de la veuve. Ils avançaient rapidement mais aussitôt a mi-chemin qu’une voix s’éleva de l’étage
-Soldats ! Tirez.
Tous levèrent les yeux vers les fenêtres. Des soldats de la marine occupaient les fenêtres et tenaient des fusils. Aussitôt dit, qu’un crépitement des balles en plomb s’abattit sur le terrain. La plupart visait le centre, Marcus et maximus. Maximus passa devant Marcus et dégaina son sabre. Dans la foulée il poussa un grande cri en enfonçant son sabre dans le sol
-AAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une colonne de feu jaillit à l’ endroit où était planté le sabre. Dessinant un cercle autour d’eux puis s’éleva jusqu’à cinq mètres. Marcus étonné se couvrit le visage et vu avec stupéfaction les balles ricocher sur le mur de flamme. Il se senti reconnaissant mais en regardant a gauche. Eve était au sol. Elle était allongée comme une mourante. Le capitaine barbon s’était éloigné assez pour les éviter en se cachant derrière un bloc de pierre qui ornait la cours.
-Eve ! cria Marcus. Il voulut la rejoindre mais une main lui bloqua le passage
-Ne détourne pas tes yeux de l’adversaire qui est devant nous. Elle est blessée au pieds. Elle n’en mourra pas.
Aussitôt dit, Marcus balada les yeux sur le terrain. La veuve n’y était plus. Elle avait cavalée avec ses trois hommes. Ces tirs servaient donc de couverture
-Allons-y !
Ils partirent vers la porte de la caserne, Marcus jeta un dernier regard en arrière et vit Peri qui se précipitait vers Eve. Cela rassura Marcus qui disparut aussitôt dans les ténèbres de ces couloirs

RÊVERIE : UNE NOUVELLE ÈRE DE LA PIRATERIE (TOME I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant