CHAPITRE IX : L'ÎLE DE CARTHAGO

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Des heures et des heures s’étaient écroulées sans que Marcus et les autres prisonniers ne voient la lumière du jour ni ne respirent l’air libre. L’autre prisonnier avait fini sa tâche et fut amené à l’étage du dessus. Les deux pirates maigres étaient devenus amicaux avec lui en échange de la tache rendue.

La fête qui avait lieu à l’étage supérieur avait cessé après quatre à cinq heures et un calme régnait. Ils s’endormirent sans doute après avoir bu de l’alcool et des repas trouvés sur le bateau qu’ils avaient, dans la nuit, pillee. Midi et puis vint la n prochaine nuit. Après le passage du jour a la nuit, tous les prisonniers étaient quasi morts de fatigue. La nuit précédente avait été agitée et ils n’eurent touché à la nourriture même pas une fois depuis le combat contre les pirates. Dans leurs fatigues, les pas que battaient sur le plancher de l’étage du dessus les réveillèrent et certains qui furent profondément endormi depuis furent obligé de se gratter les yeux ou à s’étirer pour se remettre en forme.
Quatre pirates, diffèrent de ceux qui étaient venus à eux dans la matinée venaient de descendre les escaliers et ouvrirent la porte de la cage en fer dans laquelle ils étaient entassés.

Les reconduit sur le pont ou le capitaine ainsi que le reste de l’équipage se tenaient. Un homme grand, qui se tenait à la gauche du capitaine, portant un large sombrero comme son supérieur et une chemise kaki a manche longue, très longue qu’en aucun moment ses oreilles ne furent aperçues. Il passa et fouilla ses prisonniers. Marcus le regardait avec la fatigue et eut un geste insistant lorsque son journal lu fut enlevé. Il savait pertinemment que ça n’avait aucune importance pour les pirates de leur trempe ne le liront pas et qu’a la moindre occasion ils s’en sépareront

-Vous…vous pouvez me laisser mon journal. S’il vous plait ? il a une valeur sentimentale.
L’homme fut un petit rire et prit le journal dans sa main. Il secoua la tête et passa à l’otage a cotée de lui sans rien dire. Ce silence irrita Marcus qui n’en dit plus rien. Ils furent amenés au sol. Marchant dans une forêt sombre dont un seul sentier avait été tracé. Les pirates connaissaient ce coin et pendant la traversée Marcus put entendre la conversation de deux d’entre eux. Tous deux portant des sacs remplis des butins
-Alors Bill, comment comptes tu dilapider ta fortune cette fois ?
-Ah tu me connais Rhall ! toujours la même chose. J’irai voir cette vieille bonne miss Rosetta. Et toi ?
-Tu ne changeras jamais. Comment peux-tu accepter de te ruiner après distribution de butin par la même femme ? il y en a des centaines, voire plus sur l’ile.
Ils rigolaient alors qu’ils passaient au-devant du fil
-Dit celui qui perd tout aux jeux de cartes. Nous sommes pareils mon ami. Femmes et jeux sont deux passions dangereuses auxquelles nous aimons nous frotter.
-Et la piraterie. Haha haha !
Sans gêne, ils parlaient de vive voix. En tournant le regard il aperçut au fond du groupe l’homme prétendu être le capitaine. Il marchait fier à côté de son second. Une personne a l’allure efféminée. Curieux, Marcus croisa son regard et le détourna de suite, ils marchèrent ainsi pendant encore une bonne dizaine de minutes. Ecoutant les détails inappropriés de Bill et Rhal. Finalement ils atteignirent une large clairière. C’était au milieu de la foret. C’était tout un village des pirates. Des maisons construites dont la majorité étaient des maisons de plaisir et des tavernes. Aucun endroit ou étaient vendus. Une ambiance provenant d’un autre monde ou les gens vivaient sans soucis. La foule abondait des pirates et peu était ceux qui ne furent pas armés en ce moment-là. Ils passèrent dans la foule et Marcus pu entendre des mots qu’on adressait au capitaine
-Alors chef, la pêche était bonne ? vous, vous m’amènerez la prochaine fois ?
Il ne répondait pas et avançait avec son équipage ainsi que les prisonniers. Des yeux curieux les suivaient partout et des mains qui essayaient de les toucher. Ils finirent par arriver devant une grande tente. Marcus et les autres captifs furent enfermés dans une pièce lugubre. Éclairée par une seule lampe à huile et dont la fenêtre donnait sur la tente du capitaine pirate le permettant de la garder en visuel chaque fois qu’il jetait un regard à travers la fenêtre n’arrêtait de se dire « A la première occasion, j’irai retrouver le journal d’Algheer et partir d’ici. » il lui arrivait de regretter de ne l’avoir pas lu quand il en avait l’occasion. Les seuls passages dont il se souvenait étaient les notes d’Algheer au début du journal et qu’il n’était pas allée loin.
Il soupira et s’allongea. Tout le monde était fatigué et ces menottes les empêchaient de s’allonger dans la bonne position. La nuit s’annonçait déjà et les deux geôliers dans le navire venaient dans la pièce avec un panier de pains et une casserole remplie de porridge. Tous les deux avaient cet air jovial et la première chose qu’ils furent était de distribuer des assiettes creuses en argent. Personne n’osait dire quoi que ce soit jusqu’à ce que l’un de deux s’arrête devant l’homme a l’ossature lourde des captifs
-Lave sol mon ami. Comment on se retrouve ?
Il le dit sur un ton amical et lui donna deux pains et l’autre rempli son assiette de porridge
-En fait, je m’appelle Castax. Dit-il, timide
-Enchanté Castax. Et si tu aidais à distribuer le repas à tes compagnons ? ils seront moins intimidés.
Il ne dit rien et obéit. Passant du pain a tout le monde et après le porridge. Personne n’avait avalé quoi que ce soit. Les deux hommes reprirent le panier et la casserole. A la porte l’un d’eux s’arrêta
-J’ai failli oublier. « Bienvenu a l’ile de Cathago. L’une des plus secrètes iles pirates. Vous n’avez rien à craindre ici puisqu’aux yeux du monde vous êtes déjà des pirates. » de la part du capitaine.
Il fut un salut de deux doigts et s’éclipsa
L’un des hommes jeta aussitôt son assiette de porridge au milieu de la pièce. Il pleurait à voix basse
-Tu as besoin de reprendre des forces. On ne sait rien de ce qu’ils vont nous faire.
Plaça Castax timidement. Il avait en permanence un regard déprimé et tendance à s’excuser. Marcus compris que c’était du a son poids que les gens le traitaient différemment
-Il a raison. Nous avons besoin de force.
Dit-il en arrachant un bout de pain pour le mâcher. Castax hocha la tête et se mit à côté de Marcus
-Moi c’est Marcus. Tu es Castax c’est bien ça ?
Castax hocha la tête. Il semblait qu’il avait désespérément besoin d’ami. Il regarda un peu vers son ancien compagnon tapis dans un coin et qui ne lui adressait même pas la parole depuis qu’il avait passé la serpillère dans le navire pirate. C’était encore lui qui il y a peu avait jeté son porridge
-Lui la bas c’est Pierre. Nous venons tous deux de Bay-bourg. Nous avions fait l’école normale ensemble et nous rendions à Middle Land pour la spécialisation. Malheureusement il ne m’adresse plus la parole.
Marcus se retourna
-Je viens de Baybourg aussi. J’allais…eh bien peu importe. Nous sommes donc compagnons d’infortune ah ah !
Il rigola et castax le regardait avec des yeux curieux
-Attend…Marcus…Marcus ? l’homme qui a été accusé de complot contre la land avec des pirates ?
Marcus regarda de tous les côtés et vit combien tout le monde le regardait. Il n’osa plus léger un cil
-Il…il se pourrait bien que oui.
-Ah !
Castax se leva et rigola avant de jeter un regard vers la fenêtre. Marcus s’aperçut qu’il était un Eldeens pure souche vu sa taille car il regardait directement par la fenêtre sans effort alors que Marcus imaginait déjà les plans pour escalader la paroi de la pièce afin de combler les quelques trente centimètres qui le séparait de la vue extérieure
-Quoi qu’il en soit. Nous sommes loin de la législation Eldeenne. Il sera donc vain qu’on porte la rancœur a un compagnon d’infortune.
Marcus ne dit plus rien. Il était bien plus épuisé pour penser à quelque chose d’autre. Il se plaça dans son coin et pour cette nuit-là, il dormi paisiblement

RÊVERIE : UNE NOUVELLE ÈRE DE LA PIRATERIE (TOME I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant