Marcus et Narhak attendirent près de trente minutes. Pendant ce moment ils n’échangèrent le moindre mot. Marcus passait de temps en temps la main sur sa gorge pour se remémorer de la façon dont l’officier de la marine avait failli en finir avec lui. Il y en avait encore plus forts que lui dans le corps de la marine ? et surtout qu’il, pour la deuxième fois été traité de pirate sans l’être. Narhak affirmait même qu’il avait ça dans le sang. Lui-même ignorait le contenu du journal légué par Algheer, qui le concernait
-Etes-vous sûr qu’ils viendront ?
Marcus était inquiet, et il se trouve qu’ils étaient parmi les plus chanceux. Ils n’avaient eu qu’un seul officier à combattre. Qu’en était-il du capitaine et du reste de l’équipage ? avaient-ils affronter la veuve ? la marine dans son ensemble ? et si, et si le capitaine avait donné des directives pour que son second qui jusqu’à peu était en fait son fils, et Marcus passent loin des zones susceptibles d’être des terrains d’affrontements ? Marcus se senti lâche
-Le capitaine viendra…et tous les autres.
Dit Narhak sur un petit ton avant de se poser sur un rocher. Il passait sans arrêt la main sur son ventre. Preuve de sa lutte avec l’officier de la marine
-A ce propos, commença Marcus avait de prendre une grande bouchée d’air, J’ai écouté votre conversation a la plage. Est-ce vrai ? que le capitaine BArhak est votre père.
Il dit cela en se grattant le front. Au fond, Marcus avait honte d’avoir écouté la conversation pendant en faignant d’être assommé.
Les yeux de Narhak s’carcaillèrent, elle sorti tout doucement le poignard qui lui restait dans la veste et le pointant vers Marcus
-Rassure toi, je ne dirai rien. Je te rappelle que la veuve en a après moi aussi.
Narhak se calma. Tournant sur lui-même
-Si on trouve du temps je te dirai tout. Mais il faut bien qu’on sorte de cette ile.
A peine eut-il finit que trois hommes déferlaient sur la pente menant à la plage. Marcus se leva pour regarder qui venait. Il reconnut alors Bill et Rhall puis Castax. Il trouvait bizarre que les trois se soient accommodés vite. Il en fut soulagé. Bill se rapprocha de Narhak qui jusque-là ne se montra pas rassuré
-Avez-vous vu le capitaine ? fut-il d’un ton inquiet
Bill hésita avant de regarder vers la pente. Deux autres silhouettes détalèrent la pente. Le capitaine BArhak était attaché à l’épaule d’un autre capitaine qui lui aussi ‘avait que deux hommes. Il s’agissait du capitaine Barbon. Possédant lui aussi un sabre élémentaire qui jusque-là semblait inusitée.
Le capitaine saignait sur la tête et sa barbe portait quelques marques de son propre sang. Sa tenue était Sali par le sable et diable seul sait combien des fois il avait roulé dans le sable mouillé. Tout cela témoignait un combat féroce avec un adversaire aussi redoutable que la veuve
Narhak se précipita dans les bras du capitaine et failli bien couler une larme lorsque le capitaine l’interrompu
-Nous avons que très peu de temps. La veuve pourra bien nous retrouver et la marine infeste l’ile. Avec Barbon nous avons bien fait face à la veuve mais ses pouvoirs ont augmenté de façon exponentielle. Les autres capitaines se sont enfuis de l’ile. Tout aurait été plus simple si elle n’avait pas fait alliance avec ces scélérats. Narhak. Apporte mon bateau. Nous devons nous en aller.
Marcus qui jusque-là regardait la scène avec passivité se redressa et vint rejoindre la troupe. Il était curieux de savoir comment on pouvait apporter un bateau. Fallait-il aller le chercher ?
Aussitôt dit, Narhak tira de sa veste une bouteille, la tendit au capitaine qui la prit avec grand soin. Marcus constata qu’à l’intérieur de la bouteille se trouvait de l’eau et au-dessus de cette eau flottait une forme cachée dans une petite brume. Elle s’éclaircit aussitôt pour laisser paraitre le bateau du capitaine BArhak en format miniature. Le capitaine BArhak malgré son état fragile passa entre la troupe présente. Il posa pieds dans la mer et se courba pour poser la bouteille à l’eau
-Fascinant n’est-ce pas ?
Fut une voix derrière Marcus et il ne s’empêcha de hocher la tête pour approuver avant de se rendre compte qu’il s’était trahi. Il regarda en arrière et vit le capitaine Barbon qui le regardait aussi
-C’est ce que l’on appelle un sort de scellement. Ne peut l’exécuter qu’un capitaine pirate ayant pactisé avec l’obscur. En échange d’un peu de sang et d’autres sacrifices variant d’un homme a un autre, un capitaine peut sceller son bateau dans une bouteille et le garder dans sa maison ou partout où il veut. Le bateau ne reprendra forme qu’en touchant l’eau de mer ou de l’océan et que bien sur le capitaine prononce un formule magique propre au bateau. Souvent c’est le nom du navire.
Marcus se rappela alors de la conversation de Narhak et le capitaine sur la plage. S’agissait-il du bateau dont ils parlaient ? il en eut la preuve lorsqu’une grande vague d’eau s’éleva dans les airs avec un bruit d’éclaboussure. Ils furent tous trempés de la tête au pieds et quand la vague se calma, le navire était présent devant eux. A quelques trois mètres dans l’océan
-Embarquez, sales rats de mer puants. Nous avons des redoutables adversaires sur nos talons et ils ne tarderont pas à nous faire la peau.
Ces mots provinrent du capitaine déjà sur le pont de son navire. Tout le monde se précipita pour patauger dans l’eau et attraper un cordage pour monter sur le navire. Ils se trouvaient sur la proue en arrivant sur le navire qui était large. Marcus se remémora la manière dont ce même navire les avait interceptés. Il en eut un souvenir amer. Et si cette nuit-là il n’y avait pas eu des pirates ? il n’aurait pas eu à croiser Narhak ni le capitaine. Il ne sut plus quoi penser. Tous marchèrent jusqu’au pont. Le capitaine se trouvait près de son gouvernail avec son second à ses côtés. Marcus était mêlé au reste de l’équipage. Le capitaine dessina enfin un sourire sur ses lèvres. Il se sentait en sécurité et bien plus puissant en tenant le métal sur son gouvernail. Marcus compris juste que le capitaine attachait une grande affection a son bâtiment. Il se souvint alors des mots du capitaine du navire sur lequel il avait embarqué pour les iles d’huitres. « Un navire et son propriétaire partagent une seule âme »
-Messieurs. Cette ile que nous considérions comme notre maison ne peut plus nous offrir un refuge comme nous l’espérions. Nous devons aller chercher un nouvel d’endroit.
Le bâtiment bougea de gauche à droite. Tout le monde crut que c’était l’encre qui se levait mais furent rapidement persuadé du contraire. La poupe avait été touchée deux fois par des boulets de canons. Deux autres ratèrent le bateau et tombèrent devant le bâtiment en soulevant des vagues d’eaux a l’endroits où ils s’échouaient.
Marcus se précipita sur les bords pour regarder en arrière. Il vit que les deux collines qui cachaient la plage avaient été offusquées par des bateaux de la marine. Plus haut sur les voiles d’avant étaient fièrement représenté leur emblème. Les autres se précipitèrent pour regarder. Y compris le capitaine Barbon
-Eh bien, ils n’ont pas lésiné sur l’effectif militaire. Deux navires nous prennent en chasse. Fut le capitaine Barbon en renfermant son télescope dans lequel il scrutait depuis un court moment avant de poursuivre, Et ce n’est pas n’importe quel homme…c’est le lieutenant DARION. Qui coordonne tout cela. C’est un homme impitoyable. L’on raconte même que c’est lui qui avait fait fléchir la veuve. Marcus eut la chair de poule et repensa à la main sur sa gorge. S’agissait-il de lui ? Le lieutenant DARION qui les aurait attaqués à l’arrière la tente ? pensant qu’il était parvenu à faire courber l’échine de la veuve lui glaça le sang. Il ne désira aucunement recroiser sa route. Du moins pour l’instant.
Il se retourna ensuite vers le capitaine BArhak qui sans rien dire, hocha la tête comme si cela était un signal. Le capitaine Barbon fut un sourire aussi et prit Marcus par l’épaule
-Que se passe-t-il ? fut-il, inquisiteur
-Eh bien mon garçon, vous aurez la chance de voir le capitaine Barbon et son sabre élémentaire entrer en jeux. Je suis dans mon élément maintenant et nous allons distancer ces soldats de la marine en un rien de temps.
Il s’éloigna de tout le monde et s’accrocha au mat. Sorti ensuite son sabre de son fourreau et le souleva en hauteur. Il gardait toujours son sourire au visage
-Que le spectacle commence.
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RÊVERIE : UNE NOUVELLE ÈRE DE LA PIRATERIE (TOME I)
FantasyQuelque soit les siècles, les hommes ont toujours voulu dompter la mer et les océans. Les uns poussés par le désir de découvrir, d'autres pour rentrer dans l'histoire, l'ambition, la soif d'aventure. Cependant dans cette effervescence d'émotions exi...