CHAPITRE XXIII : MARCUS CONTRE LA VEUVE

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Marcus courrait a perdre haleine derrière Maximus. Les couloirs étaient sombres mais assez pour s’orienter. Cote a cote ils longèrent le couloir étroit
-Si elle veut s’enfuir, c’est à l’autre bout de la caserne qu’on la trouvera. C’est là que son abordé les navires de la marine. Nous devons nous dépêcher
Marcus fut oui de la tête. Il regarda quand même Maximus avec méfiance
-Pourquoi être revenu ? Fut-il en courant
-Pourquoi ? la renommée d’un pirate croit ou décroit selon les évènements auxquels il participe. Je n’allais pas te laisser prendre toute la gloire.
-Ce n’est donc que ça ?
Ils s’arrêtèrent au même moment. Un homme tenant une lance se tenait debout dans le couloir et prêt a en découdre
-Ce n’est pas tout. Passe devant mon garçon et rattrape là. Elle essaye de gagner du temps.
Marcus obéit. Il fonça droit sur son adversaire et l’instant où il projetait sa lance, Marcus l’esquiva et passa sa route. Il continua à courir et vit au loin le bout du couloir qui reflétait une lueur de la lumière du jour. La brume n’avait pas atteint ce côté de la caserne
Il regarda au loin de vit la veuve. Elle était seule. Les deux hommes ou étaient-ils ? sans se poser de question Marcus cria vers la veuve
-Attendez ! S’il vous plait. Attendez. Ecoutez-moi deux secondes. Marcus hors d’haleine se tenait à quelques mètres de la veuve. Il n’arrivait plus a tenir debout. Il s’accrochait a ses genoux. La veuve se retourna
-Qui es-tu pour me donner d’ordres ? Fut-elle. Elle s’était arrêté et Marcus avait son attention. Il se demanda intérieurement qu’il négociait pour le capitaine Barbon ou juste qu’il espérait la retenir en entendant la venue de Maximus. Pas trop loyal mais cette vertu avait-elle sa place ici ?
-Je ne vous ai pas donné d’ordres. Je veux juste que vous me dites ou se trouve le capitaine. Nous n’avons pas à nous battre. Juste ça. Rien que ça. S’il vous plait et chacun s’en ira.
Elle eut un rire
- Me rendras-tu ma fille ? Mon bien le plus précieux ? Me rendras-tu Peri ?
Marcus eut un sursaut en l’entendant dire ce nom-la. Il hésita a répondre. Un non serait un casus belli, un oui serait lâcheté. Il tourna sa langue avant de se prononcer
-Peri est avec nous par sa propre volonté. Elle serait toujours avec vous si vous l’aviez traité avec humanité.
La veuve fronça les sourcils. Trop contrariée par la réponse de Marcus
-Mauvaise réponse jeune homme. Je vais te coller une raclée
A ces mots c’était comme si Marcus avait déclenché la fureur de la veuve. Un vent glacial passa entre eux, Marcus le jusqu’à ses os. C’était le moment fatidique, il allait affronter cette démone. Une femme dont la renommée n’était pas usurpée
-Quoi que vous pensez. Ça ne le rend pas moins d’un fait et savoir que je me bats pour protéger quelqu’un me suffira
Marcus se mit en position d’attaque. Il n’avait plus sa dague. Il tenait fortement son épée en main. Le climat était devenu instable. Les arbres dansants sous contrainte d’un vent surnaturel. Sans réfléchir il se lança. La veuve pointa son sabre et le pointa vers Marcus. Il eut comme un vent qui l’entourait mais après elle renonça a l’idée. Les deux dans une course folle croisèrent le fer. Marcus faiblit et plie le genou à terre. La femme était encore plus forte et plus impressionnante que ses sbires. Genou plié, elle envoya une frappe dans le cou de Marcus, ce dernier barra de justesse avec son autre main mais s’envoya valser en roulant a terre. La veuve rigola et sa voix croassant se fut encore plus ressentir. Marcus grimaçait de douleur en se relevant
-J’espère que tu vas m’amuser longtemps il serait décevant que l’on en finisse rapidement.
Marcus se releva. Il respira. Senti son cœur battre plus rapidement encore. Il regrettait déjà d’avoir engagé ce combat. Il chassa aussitôt cette pensée
-Je n’ai pas à vous amuser. Fut-il
-Ah bon ? Et pourquoi donc ?
Marcus grinça des dents et se rapprocha cette fois avec prudence en position de garde
-Parce que cet affrontement n’a guère d’importance. Je veux juste savoir où se trouve le capitaine. C’est tout.
Elle réfléchit un instant avant de s’adresser d’un ton assuré à Marcus
-sais-tu ce que ça fait à une mère qu’on lui enlève sa fille ?oh non tu ne sais rien. C’est cela le gros des soucis.
Chacun d’eux fut trêve de bavardage et ils échangèrent des violents coups d’épées. Marcus se donnait à fond pour espérer la toucher. Son plus grand effort se résolu à effleurer le dos de la veuve mais malheureusement c’était une armure en acier et il fut récompensé d’un violent coup a la tempe. Marcus soufflait. Il ne voyait aucune ouverture dans la position de la veuve. Il se lança cette fois sans réfléchir et arrivé à un mètre de cette dernière il lança son épée directement vers la jambe de la veuve. Cette dernière se rendu compte tard que c’était la stratégie de Marcus, elle esquiva mais sa jambe eut une légère déchirure. Elle grimaça à son tour et Marcus se jeta sur elle. Ils roulèrent dans le sable, chacun essayant de renverser l’autre. La veuve cogna Marcus d’un coup de point sur le visage et ce dernier le lui rendit avec la même ferveur. Ils se séparèrent et cette fois la veuve était hors d’elle. Elle dirigea son sabre vers Marcus et une grande bourrasque de vent le projeta au sol. Elle éclata de rire et aussitôt Marcus était sonné que cette fois il se retrouva enveloppé dans une brume. Très épaisse qu’il ne pouvait plus rien voir. Il n’écoutait que les rires de la veuve
-Sais-tu ce que j’ai l’intention de faire ? je vais te faire très mal
Marcus avait déjà été confronté à ce pouvoir. Le sabre élémentaire dont se servit la veuve lui conférait ces pouvoirs effrayants. Aussitôt Marcus voulu se dégager qu’il ressentit comme une foudre qui s’abattait sur lui. Tout son corps était parcouru par des milliers d’aiguilles. Il s’effondrât au sol. Electrocuté et tout son corps l’abandonnait. Il voyait à moitie
-Grace a mon sabre je peux créer en un instant des nuages chargés qui créent une foudre a partir du vide. Je ne voulais pas m’en servir mais tu ne m’as pas laissé le choix. Il ne reste plus qu’à en finir
Elle disait cela en crachant par terre. Marcus ne voyait que les pieds de la veuve venir vers lui. Trop affaibli par la foudre qu’il avait encaissé. Des mots qu’elle prononçait lui semblaient vague. Il essaya de ramasser autant de force que possible. Il rampa, très doucement mais savait pertinemment que cela ne suffirait pas. Il ne savait plus qu’il délirait ou s’il rêvait mais une nouvelle fois entre lui et la veuve une grande colonne de feu s’éleva comme un bouclier. Il n’en ressenti pas les effets. Des bruits indistincts suivirent après. Il perdait de plus en plus en force et ses paupières aussi légères qu’une plume s’alourdirent pour fermer le voilà. Marcus s’attendait à trépasser

RÊVERIE : UNE NOUVELLE ÈRE DE LA PIRATERIE (TOME I)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant