Trois jours s’étaient écoulés depuis que Marcus possédait le livre que lui avait offert Alghrer. Il était le premier à se lever et à partir et le dernier à revenir quand l’or du soir tombait. Même sa nourrice se demandait qu’est ce qui le rendait aussi occupé sans que ses taches ne soient mal faites. Marcus était friand d’histoire, d’aventure et ce livre était tout ce dont il rêvait. S’agissait –il d’une Facon a lui de s’évader de son monde ou lui seul était étranger ?Vers 09h du matin, quand le soleil graciait toute la végétation de la région de ses rayons, Marcus posé sur un mirador et plongé dans sa lecture fut un constat des plus étranges. Les moutons se mirent à s’agiter et à beugler plus qu’a l’habitude. Des prédateurs ? impossible. Dans cette région, la flore sauvage. Avait été bannie depuis l’implantation de l’homme en ce lieu. Il effectua un round de reconnaissance en épiant dans les moindres touffes d’herbes qui lui paraissaient suspectes. Il fut même obligé de monter sur un arbre pour mieux voir et se rassurer qu’il n’y avait pas de présence étrangère. Rien ne lui parut suspect à part quelques buches qui se rompaient. Nerveux, il essaya quand même de faire un monologue à haute voix dans l’espoir que l’espion se dénonce
-Tu es maitre de ce troupeau depuis longtemps. Inutile de t’inquiéter Marcus.
Il eut un rire nerveux en traversant les moutons qui s’étaient entassés tout autour de son poste d’observation et replongea aussitôt dans sa lecture quand soudain un souffle chaud effleura son cou et qu’il débattit ses mains tel un homme luttant contre une ruche d’abeille. Il sauta pour s’enfuir mais s’arrêta quelques trois mètres dès que l’homme qui lui avait soufflé au cou pouffa de rire
-D-hahaha ! quel berger penserait à sa vie avant celle de son troupeau ? D-hahaha
La moquerie pour Marcus faisait partie de sa routine. Il l’avait g de toutes les manières et il s’était réfugié derrière une carapace pour ne rien ressentir
-Vous, vous m’avez effrayé.
Se défendit-il en régulant sa respiration. L’homme était posé sur son mirador avec le bouquin en main. L’idée qu’il reste là sans tourner les talons rassura Marcus qui se rapprocha de nouveau
-Qui êtes-vous ? comment se fait-il que je ne vous ai pas entendu. Et c’était vous qui avez effrayé les pauvres bêtes ?
-Respire jeune homme. Respire.
Il ne dit rien et se contenta d’examiner la personne qui se tenait en face de lui. Il était de la même composition physique que lui quoi que plus grand de quelques centimètres et un corps musclé et nageait dans la quarantaine. Au teint chocolat et aux cheveux châtain et mal coiffé.
Cet homme ne ressemblait à rien aux habitants du bourg ni de tout Eldeen d’ailleurs. Marcus manquait de mot. Autre détails, l’homme portait une chemise blanche qui était devenue grise a force d’accumuler de la saleté et laissait son abdomen et ses pectoraux libres sans prendre le temps d’attacher les boutons et comme ceinture il enroulait un ruban noir avec une épée d’escrimeur. A ses pieds, des sandales usées et un bracelet dans sa main gauche avec une boucle représentant une tête de mort.
Marcus était au bord de la panique, les détails sur la personne répondaient au profil typique d’un pirate comme détaillé dans le livre qu’il lisait tout à l’heure. Était-ce le fruit de son imagination ? il se pinça pour voir si ce n’était pas une hallucination. L’homme était bel et bien là
-Alors gamin, tu viens ? ne t’inquiète pas je ne mords pas. Enfin, pas souvent. D-hahaha !
Marcus se rapprocha et resta quand même à une bonne distance. Assez pour avoir un pas d’avance si l’homme se changeait en prédateur
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RÊVERIE : UNE NOUVELLE ÈRE DE LA PIRATERIE (TOME I)
FantasíaQuelque soit les siècles, les hommes ont toujours voulu dompter la mer et les océans. Les uns poussés par le désir de découvrir, d'autres pour rentrer dans l'histoire, l'ambition, la soif d'aventure. Cependant dans cette effervescence d'émotions exi...