Œil Sang - Le sorcier dégustateur de sang

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Swan observait ses camarades qui hurlaient comme des fous furieux, encourageant alors les lutins à être pire. Il était sûr que jamais dans toute l'histoire de Poudlard, il y avait eu professeur aussi incompétent que ce Lockhart.

— Un danger, murmura Salazar. Et un lâche en plus...

Swan soupira. Il laissa un lutin prendre un de ses grimoires pour s'en servir comme masse sur les élèves qui hurlaient dans la salle.

— Ouais, dit-il. Je sens que je vais vraiment pas m'ennuyer cette année.

Impi releva la tête de sous la table où il s'était abrité, prenant exemple sur Lola un peu plus loin. Rosemonde avait prit un de ses livres et se défendait vaillamment -ou stupidement d'après Swan- contre les lutins de Cornouaille. L'un de ces petits plaisantin s'approcha alors de Swan, tendit ses longs doigts et s'arrêta alors en voyant un œil rouge briller et surtout le sourire du vampire.

— Je n'ai pas encore eu le plaisir de goûter le sang d'un lutin, dit Swan à la petite créature.

La bête s'envola alors loin de lui, effrayé de finir en repas.

— Immobilus ! Cria alors une fille de Gryffondor.

Swan regarda impressionné les créatures s'immobiliser et voleter alors devant ses yeux. Il jeta un coup d'œil rapide autour de lui et en attrapa un qu'il fourra dans son sac.

— Vraiment ? Dit Salazar.

— Je veux juste goûter, marmonna Swan.

Il se pencha alors sous la table.

— Impi... tu es le moins courageux de tous les loups-garous que je connais, dit-il à voix basse.

— Je sais, soupira le Poufsouffle.

— Tu peux sortir, dit Swan. Une fille s'est occupé des lutins.

Il regarda Rosemonde marmonner furieusement contre le professeur qui avait disparu comme presque toute la classe. Swan rangea ses affaires et partit sans un mot. Il rejoignit des toilettes, s'enferma dans une cabine et ressortit le lutin. Il fit un sourire et croqua dans le petit corps. Ce n'était pas mauvais, mais pas extraordinaire non plus.

— Et le corps ? Demanda Salazar.

— Il existe un sort pour faire disparaître les choses ?

Salazar pouffa de rire, un doux sifflement que Swan commençait à vraiment aimer.

— Tu me l'apprend ? Demanda Swan. S'il te plaît !

— Ça aide toujours de dire « S'il te plaît »... Bien... le sort est Evanesco... C'est compliqué donc un excellent exercice pour toi !

— Ok... heu... tu me montres d'abord ?

— C'est ton lutin... c'est à toi de le faire disparaître, répondit Salazar peu dupe de ce qu'espérait Swan en réalité derrière sa question.

Swan soupira mais écouta les consignes et tenta plusieurs fois, de faire disparaître un témoin dérangeant : une victime.

— Youpi ! Cria Swan.

— Il y a quelqu'un ? Demanda alors une voix.

Swan rougit. Il ne restait plus rien du lutin, après une heure à essayer dans une minuscule cabine de toilette. Il sortit et croisa alors un élève de cinquième année qui ne cacha pas sa surprise de le voir.

— Quoi ? Grogna Swan. Tu crois qu'il n'y a que les sorciers qui ont des problèmes d'intestin ?

Le garçon rougit et alla tout au fond, loin de la cabine que Swan avait utilisé. Ce dernier ricana en sortant dans le couloir.