4. Snake

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Le quatrième chapitre est arrivé, bonne lecture !

Je vous remets Snake en média. 

« Ta douleur d'hier est ta force d'aujourd'hui. »
Paulo Coelho

« - Que se passe – t – il ici ?
- Nous allions commencer notre rapport sur les nouveaux commerces installés en ville, pres'.
- On va en salle de messe, je vous écoute.
, annonçais – je alors. »
Je m'y dirigeais moi – même, et fus suivis par les autres, qui s'installèrent à leur place. Le rapport hebdomadaire allait pouvoir commencer.

« - Skull, Map, on vous écoute., commençais – je.
- Le club installé le mois dernier est définitivement éliminé., commença Skull. Ces connards pensaient nous duper et nous doubler, mais nous avons été plus rapides. Leurs parts du marché sont maintenant à nous.
- Les attaquants de la semaine dernière sont dans l'une des salles du sous – sol. Ils ont parlé comme des enfants en nous voyant.
, rigola Map. Nous savons qui et pourquoi cette attaque, et cela ne me plait pas.
- Les mêmes ?
, demanda Vulcan.
- Les mêmes., confirma Skull. Ces enfoirés sont nouveaux, mais ils sont organisés et efficaces. Leurs attaques sont ciblées et performantes, et personne ne connait leurs objectifs et leurs plans.
- Nous ne sommes pas les seuls concernés
, expliqua Map, mais nous faisons partie des plus touchés, tout comme les mafias européennes, les cartels sud – américains et les clans asiatiques. »

Je réfléchis rapidement en résumant mentalement la situation : un groupe, encore inconnu du milieu illégal, s'en prenait à de multiples organisations de multiples origines, et personne ne savait où et quand.
Il nous fallait une solution, aussi je pris la parole.
« - On va mettre en place des tours de garde avec un changement régulier., décidais – je. Le fonctionnement reste en place, mais on reste vigilant. Vous effectuez des recherches en cas de doutes sur une personne ou sur un lieu, et les régulières ne sortent pas sans être accompagnées.
- Les attaques ne sont pas fréquentes, alors on ne laisse rien passer. Compris ?
, termina Vulcan.
- Yes. On va mettre ça en place, pres'., répondit Fox, un de nos as du clavier et de l'informatique. »

La suite n'était qu'un rapport sur la fréquentation et la gestion de nos commerces, nos parts sur le marché légal comme illégal et nos idées à mettre en place, puis arriva le rapport sur les commerces.
« - Le quartier commercial accueille deux nouvelles boutiques. Elles sont ouvertes depuis 6 mois et elles mettent un frein aux projets des fortunés., énonça Lynx, la régulière de Fox. La première est un café – librairie et la deuxième est une boutique de vêtements. Il se dit que les propriétaires vivent ensemble dans l'appartement au – dessus des boutiques, et qu'elles vivent avec un enfant.
- On en sait plus ?, demanda Doc, notre médecin attitré.
- La première a eu son diplôme en école de cuisine à 18 ans, elle s'est engagée dans une formation militaire puis dans l'armée, et elle a ouvert sa boutique à son retour à la vie civile., reprit Lynx. La deuxième a un dossier excellent dans une école chinoise, et elle a travaillé dans une entreprise de création avant d'ouvrir sa boutique. Elles sont clean.
- Elles mettent un frein aux projets des fortunés ?, les interrogea Vulcan. Comment ?
- Les deux sont engagées auprès de l'association des vétérans, et elles ont engagé les autres commerces avec elles., expliqua Fox. Leur engagement a permis à plusieurs vétérans de se réinsérer, de trouver un travail et un logement, et de faire vivre l'activité de la ville tout en créant une image positive. »

Je souris, comprenant que ces nouvelles venues déplaisaient aux fortunés, et qu'elles ne s'arrêteraient pas en si bon chemin, et laissais la parole à mon vice – président pour clore la messe.
« - Nous avons récupéré les parts de plusieurs clubs en les éliminant, comme le contrat nous le permet, et nous sommes maintenant les seuls, en plus des Falcons, à avoir le contrôle du marché américain. Nous sommes en bonne voie, et nous ne devons pas abandonner ou relâcher notre vigilance. On se voit à la prochaine messe, et on continue comme ça ! »

Je saluai les autres et quittai la salle, m'installant dans mon bureau et repensant au contrat dont il parlait.
Il avait été déposé anonymement, et il devait être retourné anonymement, qu'il soit signé ou non. Nous avions découvert son contenu en le lisant, et nous avions été surpris.
Les différentes pages expliquait une sorte de coopération entre nous et les fédéraux, et elles comportaient des règles de base ainsi que les engagements de chacun.
Les règles de bases étaient appliquées au club depuis sa création, aussi nous nous étions concentrés sur les engagements de chacun.
Ils étaient clairs et concis : nous avions la liberté d'éliminer nos ennemis, quels qu'ils soient, et nous avions la protection des fédéraux.
Le contrat était avantageux des deux côtés, puisque nous éliminions nos ennemis et que nous leur facilitions, voire évitions, du travail d'intervention.
L'annexe impliquait une liste des organisations à ne pas toucher, et ces organisations intouchables telles que les mafias européennes, les cartels sud – américains et les clans asiatiques avaient elles aussi un contrat.

Il ne restait ainsi qu'une douzaine d'organisations dans le monde, toutes sous libertés et sous protection fédérale.
On y comptait les siciliens, les italiens, les anglais, les russes, les brésiliens, les mexicains, les coréens, les japonais, les chinois, les australiens, les canadiens et les américains, ainsi que nous et les Falcons.
Ce nombre réduit, englobant les petits groupes à la solde de chacun, nous permettait une meilleure entente et un meilleur marché, et permettait au fédéraux un contrôle global du milieu illégal.

Je repensais ensuite à ce que disaient nos deux informaticiens au sujet des deux boutiques.
J'étais intrigué.
Il était rare de voir des jeunes de notre génération, en particulier des gérants de boutiques, s'engager de cette manière. Ils avaient plutôt tendance à penser à l'argent et aux gains engrangés.
Je savais que les recherches effectuées étaient complètes, connaissant le couple, mais je savais aussi qu'il allait être temps de leur rendre visite.
Nous allions, depuis le temps, pouvoir aller leur proposer notre protection et notre soutien en échange d'un revers financier.
Il était impossible qu'elles refusent au vu de notre réputation. Elles étaient, de plus, deux femmes et deux femmes seules, sans moyen de défense immédiat, et ce même si l'une d'elle sortait de l'armée.
Cette protection, notre protection, était leur meilleure solution, et leur permettrait de se protéger et de bénéficier de notre aide et de notre matériel en cas de besoin.

Je me redressais en entendant mon ami Vulcan entrer dans mon bureau, et souris. Qui refuserait en voyant deux hommes de cette carrure, honnêtement ?

Alors ?
Quelle sera la réaction des filles ? La réaction des gars ?
N'hésitez pas à voter et à commenter !

HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant