19. Externe

195 21 0
                                    

Bonsoir ! Ce chapitre est le dernier que j'ai écrit, je n'ai plus d'avance sur cette histoire (je n'ai pas autant de temps que je le voudrai pour écrire ...), il va donc falloir attendre un peu pour le chapitre 20 !
Bonne lecture !

Je vous mets juste une chanson, c'est ma chanson d'écriture de ce chapitre.

« L'amour dit un jour à l'amitié : je suis là, pourquoi existes – tu ? L'amitié lui répondit : je laisse un sourire là où tu laisses des larmes. »
Friedrich Nietzsche

« - Il est en ville ?
- Oui.
, répondit Kumiko. Il est au club ..
- .... Pour arrêter la perquisition des Hell's, je sais Kumi'. Il aurait pu venir nous voir !
- On pourrait y aller ...
- Tu te sens prête ?
, s'inquiéta la plus âgée. Tu sais ce que signifiait cette perquisition, tu te sens prête ?
- Oui. »
Elle se plia au regard inquiet de son amie et lui sourit d'un sourire timide. Elle acquiesça alors et lui rendit son sourire.
Les deux amies se préparèrent à partir et elles réveillèrent Donny, qui s'excita rapidement et dont l'excitation ne faiblit pas.
Le petit garçon, d'ailleurs, ne les attendit pas et entra dans la salle du bar en courant dans les bras de l'agent.

« - Tonton Scott !
- Hey, mon grand.
, répondit le concerné. Tu as grandi, non ? »
Il l'écouta babiller puis grimaça à la vue des deux adultes qui entraient : il allait se prendre un sermon ...
Heureusement, si l'ainée le dévisagea, la cadette ne lui en voulut pas et s'approcha.
« - Tout va bien, Scotty ?
- Oui. Je suis venu sur un imprévu.
, dévisagea – t – il les bikers. Je devais aller skier en Europe, vous abusez !
- Contente de te voir, Scott. Tu iras skier une prochaine fois.
- Une prochaine fois ?
, pouffa l'homme. Tout comme la randonnée, l'escalade et la plongée, hein ? »
Les trois connaissances pouffèrent, plaisantant, et se virent interrompues par des regards surpris.

« - Vous vous connaissez ?
- Oui.
, expliqua l'agent. J'ai fait mes classes militaires avec Tess et nous avons ensuite rencontré les Choi, les fameuses jumelles Choi. »
Ils virent les regards passer de surpris à méfiants et se tendirent, mais se détendirent en peu de temps.
- Rentres à Washington, Aiden, on gère.
- Sûre ?
- Sûre. »

L'homme acquiesça, récupéra ses affaires, salua ses amies, salua les bikers et sortit. Le moteur de sa voiture sportive ronronna ensuite.
« - Nous vous devons des explications ... Messe ?
- Messe.
, confirma le président. »
Ils montèrent tous en salle de messe, et Snake convoqua les officiers manquants dans les minutes suivantes.
Ces derniers arrivèrent tour à tour et s'étonnèrent, puis la porte se ferma et se verrouilla derrière le dernier.

Les présents expliquèrent aux absents les évènements du début de matinée, et ils se tournèrent vers elle en un bloc de méfiance et de curiosité.
« - Chérie ?, s'inquiéta l'ainée.
- Je ne peux pas., réfuta cette dernière. Tu peux ?
- Oui. »
La cadette récupéra son filleul, ensommeillé par ses pitreries, et hocha la tête. Elle s'installa dans les bras de Vulcan et s'y cacha, hochant une nouvelle fois la tête.
Tous furent surpris, Vulcan le premier, mais tous se turent.

« - Je suis née à New – York, avec une sœur d'un an ma cadette, et nous avons grandi dans une famille aisée. L'argent n'a pas suffi, nous nous sommes protégées l'une l'autre et nous avons été adoptées à l'âge de 8 et 7 ans., commença Tessa. Nous avons grandi et nous avons passé nos examens et nos concours militaires à 16 ans, puis nous nous sommes engagées à 18 ans.
- Vous étiez précoces.
, rit Nate. »
Sa vis – à – vis le dévisagea, impassible, mais ne dit rien. Il n'obtint qu'un sourire triste, empli de regrets.
« - Nous nous sommes démarquées, formant un trio avec Scott, un trio de malades, même. C'était le feu et la glace, le jour et la nuit, il était irréfléchi autant que nous étions stratèges. L'une de nos missions nous a mené au Japon ...
- Missions ? »
Cette deuxième interruption lui valut un regard en biais lui aussi empli de regrets.
« - Missions, oui., poursuivit – elle., Nous étions démarqués, et de loin ... de très loin. Nous avons été envoyés aux quatre coins du monde, dans des démocraties comme dans des dictatures. La naissance de Donny a été un électrochoc, nous avons terminé notre mission avant de démissionner.
- Et Kumiko ?
, insista Vulcan.
- Chérie ?, s'inquiéta la narratrice.
- Vas – y, Tess'. »

Elle acquiesça.
« - 'Choi, les fameuses jumelles Choi'., commença – t – elle. C'est ce qu'a dit Scott, et il a ... avait raison. Les filles sont orphelines, élevées par leurs grands – parents paternels. Elles ont été aimées 14 ans avant d'être enlevées. Nous les avons rencontrées lors d'une mission au Japon trois ans plus tard.
- Mission ?
, insista Nate. »
Elle ferma les yeux, le visage empli de tristesse.
« - Notre trio avait pour mission de réglementer les activités légales et illégales des clubs et des mafias tels que vous. Nous avons déposé des contrats et démantelé des organisations illégales pendant des années avant et après la naissance de Donny. Nous les avons rencontrées en démantelant l'une de ces organisations.
- Quelle histoire !
, souffla Vulcan. Je ne pensais pas ... Et ensuite ?
- Ensuite ?
, sourit – elle. La vie est belle, on dépose votre contrat, on démissionne, on arrive en ville et on rencontre les bikers locaux. Merveilleux, non ? »
Elle pouffa, imitée par les hommes qui l'entouraient, et se redressa.

« - Elle dort ?, désigna – t – elle son amie.
- Oui., répondit son homme/siège. Le petit dort aussi.
- Je vais la ... les ramener. »
Elle observa attentivement Vulcan, le siège de Kumiko, et sourit. C'était un homme, et un homme bien, qui lui sourit en retour, bien que choqué par leur histoire commune.
« - Je vais ramener Donny, tu vas ramener Kumi., décida – t – elle. Ne proteste pas, je peux en porter un mais pas deux. »
L'homme ne protesta pas et se leva, la suivant, installant sa charge dans la voiture de la brune qui le remercia et démarra.
Le biker, lui, se tut et la suivit une nouvelle fois.
Les deux dormeurs, rapidement, furent changés et installés dans leurs chambres respectives.

« - Vulcan ?
- Oui ?
, s'étonna l'homme.
- Vous êtes un homme bien, et vous aimez mon amie. Ne le niez pas., le coupa – t – elle. Je le sais, vous l'aimez. »
Il la dévisagea, gêné, mais ne nia pas, comprenant la suite.
« - Vous ne dîtes pas tout, n'est – ce pas ?
- Il est des histoires qui ne m'appartiennent pas, qui n'appartiennent qu'aux autres ... Elle vous racontera, mais protégez – la.
- Vous plaisantez.
, s'étonna – t – il de nouveau, sérieux. Vous ne me connaissez pas, et vous me confiez votre amie, votre sœur ?
- Je vous connais, je le sais, et je vous la confie. Elle reste ma sœur, mais protégez – la autant que je la protège. »
Il acquiesça, conscient de son sérieux, et la salua avant la quitter, rentrant et racontant sa conversation à son ami.

Quelle soirée !

Alors ?
N'hésitez pas à voter ou à commenter !

HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant