9. Tessa

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Hello ! Je profites de ce week - end d'Halloween pour publier ! Bonne lecture !

Je vous mets la tenue de Tessa en média.

« Il y a des larmes qui ne coulent pas de nos yeux car elles deviennent des cicatrices dans nos cœurs. »
Inconnu

Kumi' avait passé la journée avec mon fils. Elle ne pleurait plus, et elle souriait – et riait, même ! -, mais je savais que ce n'était ni la première ni la dernière fois.
Le passé de mon amie était plus compliqué que le mien, et il influait son présent et son futur, même si elle prétendait le contraire.
Il était évident que nous aurions pu, elle, moi et nos sœurs respectives, remporter des oscars de comédiennes.
Il était parfois compliqué de prétendre une comédie, mais elle nous permettait aussi d'aller mieux : accepter les faits et vivre une autre vie nous faisait avancer.
Malgré tout, il restait des failles, des évènements qui ne s'oubliaient pas, que nous n'oublierions pas. Ces évènements étaient communs à nos vies et étaient, d'un commun accord, les seuls à être définitivement censurés et oubliés dans nos esprits.

Nous finîmes par aller nous coucher et sombrer dans les bras de Morphée.

Le lendemain, je me réveillais, me levais et me préparais de bonne heure (voir média).
Je me dirigeais ensuite vers la chambre de mon amie, inquiète de son sommeil après sa crise. Il lui arrivait régulièrement de ne pas dormir après ce genre d'évènements, et elle avait besoin de sommeil.
Je la trouvais endormie, et décidais de réveiller mon fils et de la laisser dormir.
Il dormait, lui aussi, et je l'embrassais partout sur le visage avant d'ouvrir sa fenêtre et ses volets, laissant entrer la lumière. Il grogna, mais se calma en me voyant.

« - ... 'lle heure ?

- L'heure de se lever, chéri ..., répondis – je. Il faut aller réveiller tata, tu veux y aller ?

- Oui ! »
Son enthousiasme me fit chaud au cœur, et je refis son lit, préparais ses affaires et descendis à la cuisine tandis qu'il riait.
Je plaçais ensuite le petit – déjeuner sur la table et les attendis en sortant quelques viennoiseries du four.

Ils ne tardâmes pas, et nous nous installâmes, Donny se saisissant sans attendre d'un pain au chocolat.
Il s'en mit partout, faisant pouffer mon amie, qui elle, avait choisi un croissant tandis que j'avais choisi un morceau de baguette viennoise.
Un petit – déjeuner plus tard, mon fils avait du chocolat sur les mains, des moustaches de lait et les yeux pétillants, fier de ses bêtises.
Je montais avec lui dans la première salle de bain, laissant la deuxième à Kumi' afin qu'elle se prépare.
L'homme de ma vie enfila sa tenue (voir média) et revint ensuite se laver les dents à mes côtés, m'observant remonter mes cheveux avec une pince.

  L'homme de ma vie enfila sa tenue (voir média) et revint ensuite se laver les dents à mes côtés, m'observant remonter mes cheveux avec une pince

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« - Maman ?

- Oui ? Tu as besoin d'aide, chéri ?, le questionnais – je.

- Non, je suis grand !, me répondit – il, fier. On fait la cuisine après ?

- Cet après – midi, mon ange, et on ira manger une glace., expliquais – je. Vous allez remettre vos tabliers de chefs pour m'aider.

- Oui ! On est les plus forts ! »

Je souris, ravie.
Les mercredis après – midi étaient consacrés, depuis l'ouverture, à des ateliers. Nous animions, moi et Kumi', des ateliers manuels et créatifs.
Le mien était généralement suivi par des enfants avec leurs parents, tandis que mon amie encadrait souvent des adultes intéressés par le recyclage des tissus.
Mon fils y avait rencontré d'autres enfants de son âge. Il les retrouvait ainsi toutes les semaines, et j'avais appris qu'ils seraient ensemble à l'école, ce qui me rassurait.
Notre rituel était ensuite d'aller manger une glace avec les autres, ce qui permettait un débat sur les ateliers et un moment calme avec les autres adultes, le parc permettent aux enfants de s'amuser.
Donny était toujours content d'y aller.

Je savais que nous aurions des nouveaux participants, au vu de nos apprentis surveillants – discrets, évidemment ! -, et je savais que ces ateliers seraient rapportés à nos visiteurs.
J'espérais seulement que ce ne serait pas un motif pour une nouvelle visite, car nous avions autre chose à faire.

Ellipse de la matinée

Il était quasiment l'heure des ateliers, et nous avions une boule d'énergie intenable à faire patienter quelques minutes.
Je lui confiais donc la mission de préparer la salle avec sa tata en attendant les autres participants, ce qu'il s'empressa de faire.

Une fois tout le monde installé, et les cloisons amovibles installées, nous allions pouvoir commencer.
« - Bonjour !, amorçais – je. Vous allez bien ?
- Oui !,
me répondirent les impatients.
- On va faire un truc nouveau, les enfants – et les parents, bien sûr -, annonçais – je. Je vais vous apprendre à faire des petits gâteaux.
- Pourquoi ?
, demanda une petite fille.
- Je vous rassure, il y a des gâteaux au chocolat, mais la rentrée arrive. C'est plus facile de manger des petits que des gros gâteaux pour le goûter, non ? »
Ils se calmèrent, confirmèrent et enfilèrent leurs tabliers.
Nous nous mîmes ensuite à la confections de cookies aux noisettes et au chocolat, de madeleines nature, citron et chocolat, mais aussi de petits fondants et de petits brownies.
Je leur montraient ensuite comment préparer des smoothies aux fruits et comment les transporter facilement, pour les plus gourmands, et les plus énergiques.
Il était toujours utile d'avoir une boisson dans son sac avec l'énergie des enfants et la chaleur de Los Angeles.

Ellipse de trois heures

Nous avions clôturé les ateliers et le rituel de la glace. Les participants, qu'ils participent à l'un ou l'autre, avait mis en commun leurs créations, comme chaque semaine.
Ils étaient tous partis avec une box contenant des gâteaux et un accessoire en tissu.

Nous étions maintenant tous les trois sur le chemin du retour, lorsque je surpris une altercation ... musclée.
Je fis signe à mon amie de rentrer, prudente, et elle acquiesça, confiante, puis j'interviens d'une voix calme.
« - Vous n'êtes pas concernée, madame. Circulez !, me répondit l'homme en uniforme.
- Vous êtes devant ma boutique, je suis donc concernée., indiquais – je d'une voix sûre. Que se passe – t – il ?
- Ces voyous ne se sont pas présentés à leurs convocations ! Ils vont finir en taule, moi je vous le dis !
, m'expliqua l'homme.
- Qu'ont – ils fait ? Il est possible qu'ils aient été occupés ailleurs, les avez – vous écouté ?

- Je me fous de leurs excuses !, cracha – il. Ils ne méritent que la taule, regardez – les !
- Je ne vois rien de particulier. Qu'ont – ils fait pour 'ne mériter que la taule' ?
- Enfin ! Regardez – les !
, jugea – t – il. Les gens comme eux finissent en taule, point final !
- Vous, vous ne méritez pas votre uniforme.
, méprisais – je. Ils ont un responsable judiciaire ?
- Oui
- Appelez – le et dégagez, alors. »

Il grogna et résista, mais je sortis mon collier de ma veste et il tourna les talons, l'ayant reconnu.
J'entrainais alors, les trois adolescents à ma suite, fermant la porte derrière moi.

Alors ?
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HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant