12. Vulcan

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Hello ! La suite tant attendue (j'espère !) est arrivée, avec un nouveau point de vue masculin. Bonne lecture !

Je rappelle que Vulcan est le meilleur ami de Snake et le vice – président du club.

« C'est la nuit qu'il est beau de croire en la lumière. »
Edmond Rostand

Je n'avais jamais vu mon ami aussi intéressé par une femme. Il avait l'air réellement ... obsédé.

J'avais parfaitement compris qu'elles étaient dangereuses, même si je n'avais pas compris qu'elles l'étaient à la fois pour nous et pour le club.
Les caméras et les micros étaient une bonne idée et nous permettaient d'en savoir plus sur elles, mêmes si nous ne comprenions pas.
Notre principale question était : qui étaient – elles réellement ?
Nos recherches avaient dévoilé deux femmes au passé simple, à la vie paisible et apaisée, avec des études et des diplômes obtenus sans difficultés, mais ... nous savions qu'il y avait autre chose.
La scène du collier, notamment, ne passait pas. Les fédéraux – ou les représentants de justice – avaient compris sans mal, mais nous ... nous étions dans le flou.
Comment un simple symbole associé à leurs simples noms avait pu les effrayer à ce point ?

C'était un mystère de plus à ajouter à la liste.

Notre après – midi de la veille nous avait appris que nos deux inconnues en savaient autant que nous, ce qu'avait démontré le colis du début de la semaine.
Il n'était, en effet, pas banal d'offrir une tenue de ce genre sans connaitre les activités du club. Les activités illégales, s'entend.
En résumé, nous nous livrions à une bataille qui déterminerait les secrets de chacun, et elles avaient des informations supplémentaires que nous n'avions pas.

Enfin !
J'attendais les autres pour notre entraiment matinal – trop matinal -, et j'espérais qu'ils ne tarderaient pas.
Nous avions un entrainement tous les matins, et chacun des frères connaissaient son groupe et avait sa routine.
J'étais moi – même avec mes trois amis, ainsi que nos as du clavier et notre doc, et nous commencions toujours par un footing afin de nous échauffer.
Ils me rejoignirent rapidement et nous ne tardâmes pas à démarrer, Fox nous informant que Lynx ne se sentait pas bien et préférait ne pas venir, qu'elle nous rejoindrait le lendemain.
Nous n'en fîmes pas de cas et démarrâmes à notre rythme, accélérant progressivement sur notre parcours.

Nous en étions à la moitié lorsque nous croisâmes nos inconnues, nos mystérieuses inconnues.
Les deux amies, tout comme nous, étaient en footing matinal, et discutaient joyeusement, sourires aux lèvres.
Elles ne tardèrent pas à nous apercevoir et à nous rejoindre en s'arrêtant à notre hauteur, et nous fîmes de même, étonnés.
« - Vous êtes matinaux, messieurs. C'est une bonne surprise., nous salua la plus âgée.
- Voulez – vous vous joindre à nous, mesdames ?, les interrogea notre doc. Nous allons dans la direction contraire, mais si vous le souhaitez ...
- Demi – tour, Kumi' ?, sourit une nouvelle fois la plus âgée.
- Demi – tour, Tess'., sourit la plus jeune. »
Elles pouffèrent et se remirent en marche sans nous laisser d'autre choix que de les suivre, ce que nous fîmes.

Une grimace sur le visage des brunes nous interpella et nous arrêta.
« - Vous allez bien ?
- Oui, c'est une crampe.
, grimaça la première.
- On s'étirera à l'appartement., confirma la deuxième. »
Elles se remirent en mouvement de manière synchronisée, souriantes, mais s'arrêtèrent de nouveau.
Aucun de nous ne comprit, mais elles se dirigèrent vers la ruelle annexe.
La situation avait l'air critique : une bande de voyous s'en prenait à une bande de lycéens, et avait l'air particulièrement intéressée par les filles qui s'y trouvaient.
« - Vous avez besoin de quelque chose, les jeunes ?, intervient notre connaissance pâtissière. On peut vous aider, peut – être ?
- Vous êtes qui, vous ?!?, cracha l'un deux.
- Je ne suis personne que vous connaissez. Je suis simplement contre la violence gratuite.
- Ce n'est pas gratuit, ma jolie, ce sont des affaires sérieuses.

- Ils me prennent pour une conne, non ?, interrogea – t – elle son amie. On ne joue pas au même niveau, les jeunes, dégagez. »

Elle dégageait une telle confiance que j'en frémis. Je ne savais pas comment, mais elle avait l'air déterminé à les arrêter.
Ils se dirigèrent vers elle sans qu'elle ne paraisse effrayée et elle ne bougea pas, confiante, tandis que son amie se dirigeait vers les autres.
L'un des jeunes sortit un couteau de sa manche, vite imité par ses amis, mais cela ne la fit pas bouger, lui déclenchant simplement un sourire.
L'action suivante fut rapide. La brune attendit leur attaque, puis les désarma et les détourna en quelques mouvements.
Ils finirent rapidement au sol, l'un d'eux maintenu et menacé par la seule femme du lot.
« - Vous recommencez, vous êtes morts., annonça – elle. Dégagez ! »

Ils ne tardèrent pas à obéir et nous nous retrouvâmes seuls avec les deux amies et la bande de lycéens, qui ne tarda pas non plus.
« - Comment as – tu fais ?, s'interrogea Skull. Je n'ai vu aucun de tes mouvements.
- J'ai fait l'école militaire, mais vous le saviez, non ?
- Non .. Je veux dire ... ces mouvements ne sont pas enseignés à l'école militaire classique.
, insista – t – il. Comment ?
- Vous ne saurez rien de plus que ce que vous savez actuellement., pouffa Kumiko. Elle ne dira rien si elle ne le veux pas.
- Je n'aurai pas dit mieux ... tu me connais si bien, Kumi'.
- Heureusement que je te connais, depuis le temps !
, s'indigna la concernée. »
Elles pouffèrent toutes les deux et repartirent sans se retourner, nous laissant les suivre sans nous adresser un regard.

Nous aperçûmes ensuite les boutiques de nos accompagnatrices et elles nous faussèrent compagnie.
La conversation reprit place au bar, une fois que nous fûmes douchés et changés tous les cinq, vite rejoint par Lynx et d'autres frères.
Le doc se chargea du récit de notre footing, et il n'oublia aucun détail.
« - Je ne comprends pas. Elles sortent de nulle part, elles ouvrent des commerces, elles bénéficient de la protection des Falcons, elles se battent, ...., résuma Map.
- Elle n'avait pas de crampes, et elles n'auront pas besoin de s'étirer., s'exprima Doc. La douleur m'a paru plus ancienne et ...
- Qu'as – tu vu, Doc ?
- Elles ont des cicatrices, des anciennes comme des récentes.
- Tu plaisantes, Doc ?
, s'étonna Lynx. Comment as – tu remarqué ?
- Je suis médecin, les gars.
, s'expliqua – t – il. Je vous assure qu'elles ont la peau marquée, bien que tatouée.
- Comment ? »

La question resta sans réponse, et Snake mena la conversation vers les missions et surveillances des prochains jours.
Il attribua les rôles et chacun, une fois sa mission connue, alla travailler.
De mon côté, je savais que ma mission serait de contrôler celles des autres, et ne m'en tracassais pas.
Le regard vert de la plus jeune ne me quittait pas. Je ne savais pas pourquoi, mais mon corps était visiblement en accord avec ma raison, et refusait de la quitter.
Elle me donnait envie de la protéger, la protéger d'elle – même et des autres, et je ne comprenais pas.
Pourquoi ? Comment ? Je n'en avais aucune idée, je ne l'avais vu que de rares fois.
« - Ca va, frangin ?
- Je ne peux pas ... l'oublier.
, déclarais – je, honnête. Son regard, son visage, son corps, ... elle ne me quitte pas.
- Frangin, t'es mordu sévère, là.
, pouffa Snake. Laquelle 'ne te quitte plus' ?
- La plus jeune. Je te laisse la plus âgée, frérot, elle a l'air de te plaire.
- Je ... J'avoue qu'elle me plait, mais je ne sais ni pourquoi ni comment.
, souffla – t – il. Ces filles sont ...
- Alors, les gars ?
, intervint Doc, ironique. Vous êtes ensorcelées par les nouvelles ?
- La ferme !
, répliquâmes – nous en même temps. »

La conversation n'alla pas plus loin, mais nous savions que ce n'était pas terminé. 

Alors ?
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HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant