23. Externe

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Hey ! 
Voici - enfin ! - le chapitre 23 ! Je sais, je sais, il est en retard, mais j'ai traversé une petite phase de manque d'inspi, rien de ce que j'écrivais ne me plaisait ...
En attendant, bonne lecture !

Pas de média pour ce chapitre !

« Si ce n'est pas moi, alors qui ? Si ce n'est pas maintenant, alors quand ? »
Emma Watson

Le vol suivant fut un vol pour NYC, rapide, et ils arrivèrent en quelques heures, le plus jeune endormi. Ils arrivèrent ensuite en quelques minutes au club, les prospects de garde les stoppant, les filles conciliantes mais impatientes.
L'ainée des quatre se saisit d'ailleurs de son téléphone, conversant quelques secondes tandis que le président international du club sortait.
« - Nous vous attendions, les filles., salua l'homme. Messieurs. »
Si la salutation était froide, elle fut retournée.
« - Permission accordée, Président ?, questionna l'un des prospects.
- Permission accordée. Ce sont ...
- Les filles !
, coupa sa femme. Nous vous attendions !
- Salut, maman.
, sourit Emmy. Les colis ont plu ? »
La conversation dériva sur les colis tandis que le jeune garçon retrouvait son oncle et ses grands – parents, Sam les saluant.

Rapidement, les anciens les saluèrent, souriants, et le président convoqua une messe à la surprise des prospects et des nouveaux, qui ne les connaissaient pas.
Ces derniers restèrent surpris, ne les connaissant pas et ne sachant rien d'eux, les anciens n'en parlant pas. Curieux, ils se turent, attendant les réponses.

Dans le même temps, à la chapelle, les filles, leurs parents et les anciens se firent sérieux, accompagnés des deux bikers de LA.
« - Les enfants ?
- Planque de NYC, quartier de Brooklyn.
, répondit sérieusement Akina. Réunion dans 15 minutes. »
15 minutes plus tard étaient connectées les siciliens, les italiens, les anglais, les russes, les brésiliens, les mexicains, les coréens, les japonais, les chinois, les australiens, les canadiens et les américains pour une réunion d'urgence.
« - Quel est le problème, Mlles ?
- Ils se sont attaqués aux enfants.
, expliqua Tessa. Il ne vous manque personne ? »
Une rapide vérification permit aux loups étrangers de comprendre : deux à trois enfants de chaque clan étaient manquants.
« - Qui ?, gronda le sicilien. Je veux des noms.
- Plus que des noms, nous avons des localisations. Vous en êtes ?
- J'en suis.
, confirmèrent l'ensemble des hommes connectés. Où et quand ?
- Ils sont basés dans des planques disséminées mondialement, mais disséminées sur vos territoires. Nous le savions et les surveillions, mais la surveillance est terminée.
- Ne dit – on pas que l'attaque est la meilleure défense ?
, sourit dangereusement la jeune mère. Il est temps de se défendre. »
Son sourire était un message aux clans : personne n'en réchapperait.

La réunion se poursuivit, chacun débattant de telle ou telle méthode et de telle ou telle arme ...
Chacun souhaitait en être, mais tous seraient coordonnées, ne laissant aucune possibilité de défense à leurs ennemis communs.
Ces ennemis, d'ailleurs, ne s'attendraient pas à une attaque si rapide et si coordonnée, les déstabilisant. Un ennemi déstabilisé était un ennemi plus faible, et la faiblesse était une arme dangereuse.
Conclusion des débats : les enfants seraient libres au coucher du soleil, sans aucune exception.

Quelques minutes plus tard, au club, le père adoptif des quatre femmes se tenait face aux deux bikers.
« - Vous n'avez pas ma permission., dit – il clairement. Que voulez – vous à mes filles ?
- C'est un passage obligatoire ?
- Passage, non. Obligatoire, oui.
, clarifia le père. Que voulez – vous à mes filles ?
- Papa !
, se récria l'ainée. Ils n'ont pas besoin de ta permission, c'est notre vie !
- Votre vie, oui, mais vous êtes et vous resterez mes filles. Je veux une réponse, et une réponse claire.
- Papa !
, se récria à son tour la cadette.
- Laissez, les filles., calma Josh. Nous le savions, c'est le passage de tradition dans les clubs, et nous le ferions – ferons – pour nos enfants. »
Alpha sourit à la double réponse : un, ils le savaient ; deux, ils parlaient d'enfants, et parler d'enfants était une preuve de sérieux.

« - Vous souhaitez des enfants ?, sourit – il moqueusement.
- Uniquement si elles en souhaitent., répondit Josh.
- Vous savez que l'une d'elles en a un ?
- Stop !
, claqua la voix agacée de Tessa. Vous m'agacez et vous devenez méchants, alors stop ! »
Ce rappel les stoppa net, Jared se dirigeant vers l'asiatique et Josh vers le jeune garçon, tous deux en retrait de la conversation.
En effet, la conversation comme les voix masculines, dont le ton montait de plus en plus, ramenait un concentré de souvenirs douloureux à la première et un concentré de terreur au deuxième.
La jeune femme sourit alors : cette réaction au terme de méchanceté, elle l'attendait et elle la souhaitait.

« - Je crois, papa, que le choix est fait., elle trancha. N'est – ce pas ?
- ....
- Papa ?
- Le choix est fait.
, gronda le concerné. En revanche, ne t'attends pas à ce que je les accepte de cette manière.
- Tu les accepteras puisque maman les accepte.
, elle trancha à nouveau. On sait toux deux que tu n'as pas le choix. Tu préfères le sol ou le canapé ?, elle se moqua.
- ...
- Papa ?
, elle s'inquiéta.
- J'ai l'impression de vous perdre., avoua le président. Vous avez traversé tellement ... je refuse de vous perdre à nouveau.
- Tu ne nous perds pas, papa.
, elle souffla. Seulement, à présent, nous ne traverserons plus seules et nous aurons une double sécurité. Je ne compte pas me tromper une deuxième fois.
- Il le sait ?
, souffla – il à son tour. Il sait qu'une deuxième grossesse te tuerait ?
- Oui, et il refuse d'être père si je ne suis pas mère.
, elle pouffa. Il affirme que si mon fils le veut, il sera son deuxième père, et mon fils affirme qu'il a deux pères et qu'il le racontera à ses amis.
- Et l'autre ?
- Elle le lui a dit, elle lui a tout dit ... il lui a dit qu'il attendra tant qu'elle le ferait attendre, et que sa première fois devait être son choix.
- C'est un homme bien.
- Ce sont des hommes bien, papa ... et interdiction de les frapper, quelle que soit ton excuse pour les frapper. C'est interdit, compris ?
- ... Compris.
, il grogna. »

Malgré tout, elle comme lui savaient qu'il grognait pour grogner, et que son choix était fait depuis le départ.
Ils connaissaient les bikers, et apprendrait à connaitre les hommes ... sous peine de dormir dans le canapé !

Alors ?
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HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant