5. Tessa

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Hello ! Je suis de retour avec un cinquième chapitre, qui, je l'espère, vous plaira. Bonne lecture !

Je vous mets la cuisine des filles en média. 

« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter et une aventure à tenter. »
Mère Térésa

« - Donny, chéri, il est l'heure ..., murmurais – je.
- ...'lle heure ?
- 9 heures. La nuit est terminée, chéri.
, murmurais – je de nouveau. »
Je venais de réveiller mon fils, qui dormait depuis la veille. Nous n'avions, de notre côté, dormi que quelques heures à la suite de notre saga.
Le dernier volet avait été une suite de protestations et de plaintes, selon les situations, et avait animé notre débat. Nous en avions conclu que les deux hommes étaient à égalité, bien que chacune ait ses préférences.

Il fallait maintenant se lever, manger et se préparer avant la journée.
Notre programme n'était pas très chargé, mais il était familial et amical, aussi amusant que sérieux.
La matinée allait se dérouler en cuisine et l'après – midi se déroulerait à la fête foraine, avec des activités variées.
L'atelier cuisine allait être amusant, et nous n'allions pas cuisiner que des éléments comestibles : nous allions préparer des produits ménagers divers et variées.

Cette habitude était sacrée dans notre famille. Maman s'était découvert des allergies aux composants chimiques, et nous n'utilisions que des composants naturels.
Nous préparions ainsi tous les deux mois, et en envoyons aux autres tous les ans. Les colis contenaient généralement des recettes, des conseils et des produits allant de l'hygiène au ménage.
J'avais ainsi plusieurs carnets, certains contenant des recettes de plats et de desserts, et d'autres contenaient des recettes de produits ménagers.

Kumi' nous rejoignit dans la cuisine une demi – heure plus tard et nous nous mîmes au travail, tous vêtus de tenues assez simples, pratiques pour nos activités de la journée.
Elle s'attaqua aux bougies, fabriquées à base d'agrumes, tandis que je m'attelais, aidée de mon fils, aux gels douches et aux shampoings.
La suite se composa de produits désinfectants et détartrants ainsi que de lessive et de détachant. Je testais aussi une nouvelle astuce et créais des éponges manuelles à base de bandes de tissus et de tressage.
Kumi', pendant ce temps, commença à séparer les préparations en trois lots, et remplit deux cartons – les deux futurs colis -.
Je les fermais en glissant plusieurs recettes annotées à l'intérieur, et Donny y glissa des dessins pour les destinataires.

Mon amie finit par sourire et se dirigea vers son atelier, suivie d'une boule d'énergie humaine.
Je me mis, de mon côté, aux fourneaux, et réfléchis à notre repas du midi. Je me décidais pour des spaghettis à la bolognaise, et fredonnais en coupant mes ingrédients.
Le plat sortit du four une vingtaine de minutes plus tard, et j'appelais les autres.
« - A table !
- Oui ! On arrive, maman !
, me répondit la boule d'énergie.
- Je range et je te rejoins.
- J'ai fait des spaghettis !
- Je rangerais après, finalement !
, se rétracta mon amie. »
Mon sourire s'élargit et mon rire retentit en les attendant, constatant qu'ils entraient et se lavaient les mains rapidement.
Nous mangeâmes dans la bonne humeur, souriant, et le rangement fut terminé en quelques minutes.

La fête foraine nous attendait !
Mon fils nous tira par le bras et se mit à courir, nous tirant à sa suite. Il était visiblement pressé de visiter et de s'amuser ...
Nous commençâmes par le stand de tir, et je gagnais une peluche pour lui.
Il serra son ours en peluche dans ses bras et repartis, se dirigeant vers d'autres stands, tels que les montagnes russes (adaptées aux enfants !) et les stands de chamboule – tout.
Notre tour se termina en début de soirée, et nous le terminâmes dans la grande roue, les bras chargés de cadeaux – quatre peluches, des bonbons, un jeu de carte et des barbes à papas pour chacun -.
L'après – midi avait été superbe et nous rentrâmes, les sacs et un enfant dans les bras. Il était épuisé, et je le comprenais ; il avait passé son temps à rire et à courir en nous tirant par les bras.

La journée se termina dans la bonne humeur, et nous ne tardâmes pas à nous coucher, épuisés de cette dernière.
Le dimanche se produit de la même manière, avec des rires et des chansons, et nous passâmes notre temps à jouer à toutes sortes de jeux.

Le lundi arriva, et amena avec lui la réouverture de nos boutiques pour la semaine.
Les premiers habitués défilèrent, et je retrouvais Mme Harris, une nouvelle fois accompagnée de ses petits – fils.
« - Bonjour ! Vous venez chercher votre commande ?
- Oui. Elle est prête ?
, me répondit – elle.
- Je vais vous la chercher ! »
Je fis un aller – retour, lui confiais sa boîte et lui promis une surprise.
Sa curiosité enfantine la poussa à la découvrir, et elle leva des yeux brillants de malice et de larmes vers moi.
« - C'est ... c'est ...
- Joyeux anniversaire !
, fredonnais – je.
- Joyeux anniversaire !, reprit mon fils. »

La vieille dame l'avait en effet gardé plusieurs fois depuis 6 mois, et ils avaient noué des liens. Il avait d'ailleurs passé la matinée à dessiner pour elle, et il lui remis ses dessins en s'accrochant à ses jambes.
« - Vous n'étiez pas obligée. C'est ...
- Vous êtes une habituée, et une habituée quotidienne. Je vous le devais, vous êtes avec moi depuis le début. »
J'avais préparé sa commande de manière spéciale : ses gâteaux habituels n'en formaient qu'un et étaient recouverts de glaçage aux fruits.
L'intérieur se composait d'un sablé, d'une crème à la vanille et d'inserts fruités, et le dessus était agrémenté d'un 'joyeux anniversaire' écrit avec des mûres et des framboises, ses fruits préférés.

Je lui proposais une tasse de thé, et elle s'assit à l'une des tables et souriant. Je préparais, dans le même temps, deux cafés noirs pour les hommes qui l'accompagnaient, et leur servis le tout.
Ils profitèrent de l'ambiance du lieu, et je répondis aux demandes des clients et des habitués suivants.
La vitrine se vida ensuite peu à peu, et elle finit par ne plus contenir que quelques sandwichs et viennoiseries que j'apportais à l'association, comme chaque soir.
Mon amie termina sa journée et me rejoignis. Nous nous baladâmes ensemble, profitant de la température agréable et discutant de sujets variés.

Une autre journée venait de se terminer ...

Alors ?
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HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant