8. Tessa / Snake

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Hey ! Je reviens avec un chapitre mais deux points de vue ! Bonne lecture !

Je vous remets Nathan en média, c'est le frère de Snake.

« Ta douleur d'hier est ta force d'aujourd'hui. »
Paulo Coelho

J'avais l'impression de ne pas avoir été comprise.
Nous avions refusé l'offre de protection des Hell's pour celle des Falcons, et ils étaient repartis. Je ne pensais pas qu'ils nous colleraient des surveillants ...
Cette surveillance m'amusait. Je les avais repérés dès le début, et en même temps ... les deux hommes immobiles en face de nos boutiques ne passaient pas inaperçus.
Ils n'étaient pas discrets ...

Je terminais la préparation du petit – déjeuner, fredonnant une musique quelconque, et me tournais vers Donny et Kumi'.
« - Hey ! Bien dormi ?
- ...
, fut la seule réponse de mon amie.
- Oui ! J'ai rêvé de nous !, s'extasia mon fils. On était à la plage, et ... nager avec les dauphins ... manger une glace ... jouer au foot ... »
Il se lança dans le récit de son rêve, sans doute inspiré du film de la veille au soir, empli d'aventures de plages et d'océans. Je l'écoutais, souriante, tandis que ma belle brune avait les larmes aux yeux.
Je m'en rendis compte et envoyais mon fils se préparer avant de m'approcher et de la prendre dans mes bras.
« - Cauchemars ?
- Cauchemars.
, confirma Kumi'. Ils me hantent, je n'arrive pas à ... oublier. Je n'en peux plus, Tess' ..., gémit – elle contre moi, larmoyante.
- Je suis là, Kumi', et je ne te lâcherais pas.
- Je suis désolée, je suis ... Je ne peux pas ...

- Non., coupais – je. Tu es forte, ma belle, et tu ne dois pas être désolée. Laisses le temps au temps, il t'aidera.
- Je ... »

Je nous installais dans le salon et continuais à murmurer, calmant et rassurant la brune en larmes.
Elle finit par s'endormir, et je la couvris d'une couverture au moment où une boule d'énergie redescendit.
« - Elle dort, maman ?
- Oui. Elle vient de s'endormir.
- Elle doit manger du chocolat si elle est triste
, s'exclama – t - il.
- On va aller lui préparer un gâteau et un chocolat chaud, tu as raison. »
Je l'entrainais une nouvelle fois vers la cuisine et lui enfilais un tablier. Nous nous mîmes ensuite à notre préparation : je sortais, pesais, versais et rangeais les ingrédients et il mélangeait.
Nous mîmes notre fondant au citron au four et préparâmes trois tasses de chocolat chaud maison : du lait chaud, de la crème, des sucettes au chocolat et des guimauves.
La recette était calorique mais efficace ; elle effaçait tous les chagrins, quels qu'ils soient.

Une demie – heure plus tard, je laissais mon amie rire avec mon fils et descendis à la boutique.
Les habitués étaient déjà là, et je leur servis leur commande, souriante malgré la boule dans ma gorge. Je devais rester forte pour eux.
Le panneau sur la porte voisine indiquait une fermeture pour raisons personnelles, aussi je ne m'en inquiétais pas.
Un moment de calme me permit un coup d'œil à nos surveillants. Ils avaient l'air inquiets de cette fermeture mais agacés d'être en surveillance ... et je connaissais la raison de cet agacement.
Je profitais aussi de ce calme pour terminer et fermer mon colis. J'allais ensuite le déposer dans les bras de l'un des gardes, avec un message au nom de leur président.

Je souris doucement à leur départ, consciente de la surprise à venir ...

« Je parle avec les yeux. J'écoute avec le cœur. Je comprends avec le temps. »
Inconnu

L'interruption de Love et la réaction d'Alpha étaient surprenantes. Je ne comprenais pas comment de simples colis pouvaient provoquer ce genre de surprises.

Enfin ... Le président avait terminé la réunion par mail, en nous envoyant les contrats des prochaines ventes.
Nous en avions discuté et débattu, et, une fois accordés, nous avions mis fin à cette réunion mensuelle – oui, nous n'en avions qu'une par mois -.

En attendant, nous n'étions pas plus avancés.
Nos informations étaient complètes, et nos as du clavier ne trouvaient rien : les deux femmes avaient une enfance et une adolescence basiques, avec des études dans des écoles, des collèges et des lycées de quartier.
Elles avaient obtenus leurs diplômes, quitté leurs familles, travaillé puis monté leurs commerces.
Il n'y avait rien sur elles dans le milieu de la vente et du commerce illégal, et même les grandes mafias ne savaient rien.

Ces deux femmes étaient ... banales. En apparence.

Mon instinct ne se trompait que rarement, et il sentait une faille, un secret. Nous allions devoir mener une surveillance de ces deux femmes, et rester alertes.
Les autres avaient donné leur accord, et nous nous étions accordés sur une double surveillance : l'une physique, avec des tours de garde, l'autre numérique.
Skull allait mettre deux prospects à cette mission.
Le moindre acte suspect nous serait rapporté, et déclencherait des recherches et une visite de notre part.
Je n'étais pas certain qu'elles apprécient ce deuxième point, mais nous n'avions pas le choix. Je devais protéger le club, et elle étaient une menace tant qu'elles étaient aussi secrètes.

Je redescendis dans la salle principale et aperçus mes parents et les parents de mon ami, accompagnés de nos frères.
« - Maman ! Papa !, les interpellais – je. Nathan ! Je suis content de vous voir.
- Josh ! Nous sommes venus te voir, tu ne donnes jamais de nouvelles.
- J'ai appelé papa la semaine dernière, mais tu n'étais pas là. Je communiques aussi avec Nathan régulièrement ...
- Je ... Tu aurais pu me le dire !
, attaqua – t – elle mon père. »
Il me regarda, et je lui rendis un regard désolé, habitué.
Il n'était pas rare que nos mères s'énervent à ce sujet, comme le prouvaient les deux femmes énervées au milieu de la salle.
Nous laissâmes alors nos parents se débrouiller, et allâmes nous adosser au bar, prenant une bière tous les quatre.

Je profitais de l'occasion pour féliciter Nathan, qui avait ouvert son cabinet d'architectes, et demandais à Liam l'avancée des travaux.
« - Ils avancent bien, mais pas assez vite. L'entreprise prévoit une fin de chantier dans deux mois. J'ai hâte !, expliqua – t – il.
- Tu as obtenu tes permis ?
- Oui. Le restaurant ouvrira ses portes à Washington dans trois mois. J'ai demandé un avis d'architecte et de décorateur à Nathan.
- Nathan ?
, interrogeais – je.
- Il s'installe dans la même rue que mon cabinet., me répondit mon frère. »
Je savais que mon frère était installé à Washington, mais je ne savais pas que Liam s'y installait aussi. C'était une bonne chose, nous pourrions aller les voir ensemble.
« - Vous allez vous voir souvent ... Vous réussirez à vous supporter ?, interrogea mon autre frère – de cœur, cette fois -.
- Je pense qu'ils devraient y arriver ... ils sont aussi insupportables l'un que l'autre, après tout., plaisantais – je. »
La remarque fit son effet, et je me pris deux taloches derrière le crâne, tout comme Vulcan, avant que la conversation ne reparte.

Nous fûmes interrompus par l'entrée des deux prospects de garde chez les jeunes femmes.
Ils tenaient un colis entre leurs bras, et ils le déposèrent sur l'une des tables en me donnant une enveloppe.
Je l'ouvris, surpris d'y trouver mon nom.
Messieurs,
J'ignore si vous le fêtez, mais je souhaite un bon anniversaire à votre président (je sais, je suis en retard de quelques jours !).
Nous avons refusé votre protection, mais une entente est toujours possible.
Bonne journée.
Kumiko et Tessa, mi - déesses mi – humaines.

Le colis contenait un gâteau comportant un glaçage à notre effigie, avec le symbole du club, et une tenue noire qui, je le découvrais, comportais de multiples poches pouvant contenir et cacher des armes.

J'en restais sans voix ...

Alors ?
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HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant