18. Snake

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Salut ! Je sais, je sais, je ne suis pas régulière, mea culpa ! Je publie selon mon rythme d'écriture, et selon mon temps personnel ... Bonne lecture !

Le nouveau en média ...

« Le destin n'est pas une question de chance mais une question de choix. »
William Jennings Bryan

Je détestais ces deux femmes !
Nous avions posé nos questions, comme convenu, mais nous n'avions obtenu aucune réponse. Aucune réponse !
Je ne savais pas d'où elles sortaient, mais elles savaient éluder et mentir sans se trahir.

Elles avaient présenté une partie blanche et une partie noire, mais qu'était cette partie noire ?
Je me doutais que leur passé et leur rencontre étaient embellies, mais ... il y avait des incohérences, et notamment cette histoire de conférences.
Je ne comprenais pas : l'une était chinoise, l'autre américaine, et elles se rencontraient en conférence aux États – Unis ?

« - Elles sont surprenantes, non ?
- Oui, surprenantes et secrètes.
, confirmais – je. L'histoire ne colle pas, nous n'avons rien trouvé sur elles, leurs études ou leurs travails. Elles mentent comme elles respirent.
- Mon avis ? Elles ne mentent pas, elles se protègent, d'elles – mêmes et des autres. Pourquoi, je ne le sais pas, mais elles se protègent.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas, mon frère, je ne sais pas. »

Elles se protégeaient, mais de quoi ? de qui ? de leur famille ? de leurs amis ?
Je ne comprenais pas, pas du tout même.

Rapidement, nous fûmes changés et couchés, réfléchissant.
Mes pensées ne se détachaient pas de Tessa, malgré mes doutes, et mon corps n'était pas en reste.
Pourquoi ? Pourquoi ?!?
Cette femme était un mystère, et nous ne savions rien de ce mystère.
Malgré tout, elle me hantait. Ses yeux pétillants, son sourire triste mais heureux, ses formes envoutantes, ... Elle me plaisait indéniablement.
J'étais un biker, travaillant dans le légal et dans l'illégal, et elle était une mère célibataire et pâtissière. Nous n'avions rien en commun.
Je me remémorais alors 'nos' moments : notre rencontre, nos diverses confrontations, sa présence à la chapelle, ... et Morphée m'emporta.

Ellipse de la nuit

« - Allo ....
- Pres' ?
- Nate ? Je te manque ?
- Oui. Actuellement, oui ...
, marmonna mon ami. On a de la visite.
- Qui ?
- Les fédéraux. Ils te demandent.
- J'arrive. »
Réveillé, je réveillais mon frère et lui expliquais la situation. Nous nous préparâmes rapidement, synchronisés et silencieux, prêts à en découdre avec les fédéraux.
Nous atteignîmes le club en quelques minutes, Nate nous attendant et nous désignant les concernés.

Je pus constater qu'effectivement, quatre hommes en uniforme nous attendaient devant la porte.
« - Messieurs ?
- Pouvons – nous entrer ? »

Je les y autorisais d'un signe de la tête, ils entrèrent et s'installèrent.
Nous ne perdîmes pas de temps et nous installâmes nous aussi. Le prospect de service nous servit et repartit.
« - Quel est le but de votre visite ?, attaqua Oliver.
- Nous avons un mandat de perquisition pour ce lieu, voire un mandat d'arrestation. Vous devez nous laisser perquisitionner.
- Un mandat ?
, attaqua Vulcan.
- Nous enquêtons sur un trafic d'êtres humains., expliqua le haut – gradé. Vous êtes parmi les suspects, les suspects principaux. »

Mes frères d'armes me regardèrent, inquiets : nous n'étions pas ce genre de trafiquants, et nous ne laissions pas de preuves.
J'autorisais les fédéraux à perquisitionner d'un signe, et les regardais s'agiter.
Ils parcoururent la salle du bar et les salles annexes telles que les réserves et les cuisines (la cuisine du bar et la cuisine du club). Je m'interposais lorsqu'ils s'engagèrent dans les escaliers.
« - Vous ne monterez pas.
- Nous avons un mandat !
, s'exclama l'un d'eux.
- Votre mandat ne concerne que le club., le contredit Nate. Les étages comportent des chambres et des studios, vous n'êtes pas concernés.
- Vous ...
- Je vous rappelle, messieurs, l'existence d'un mandat d'arrestation.
, susurra le haut – gradé précédent. Je vous conseille de ne pas vous interposer ...
- .... Allez – y. »

Nous les observâmes s'engager une nouvelle fois, serrant les dents.
« - Stop ! »
L'ordre résonna dans la salle et les soldats se figèrent, stoppés. Le gradé serra les poings.
Une silhouette se tenait dans l'entrée de la salle, une silhouette masculine.
« - Qui êtes – vous ?
- Je suis le commandant Scott, Aiden Scott.
- Que voulez – vous, commandant ?
, ironisa un soldat. C'est une enquête officielle. »
Le mépris des gradés pour le commandant était visible.
« - Une enquête officielle supervisée par ... ?
- L'enquête a été ordonnée, elle est supervisée par des représentants d'agences fédérales.
, grogna le connard. Nous ne faisons qu'exécuter les ordres.
- Les ordres de ... ? »

Le connard lui tendit ses mandats, grognant. Il n'était visiblement pas le plus haut – gradé de la pièces, malgré qu'il ne faisait 'qu'exécuter les ordres'.

Aiden Scott, le nouveau venu, lut les mandats et le nom de l'officiel les ayant ordonnés, et sourit ... sourit ?
« - Vous dégagez., déclara – t – il. Votre superviseur n'a pas les autorisations nécessaires.
- Excusez – moi ?
, s'étouffèrent – ils.
- Vous êtes excusés., ironisa l'homme. Vos mandats sont annulés, vous dégagez.
- Vous n'avez pas les autorisations nécessaires pour annuler nos mandats.
, ironisa le connard. On perquisitionne l'étage.
- Je suis envoyé par le président.
- C'est impossible !

- Vous croyez ?, susurra Scott. J'ai ici une attestation d'immunité au nom des Hell's Angels, de leurs membres et de leurs commerces. Une attestation signée par le président. »
Les emmerdeurs durent obéir : ils grognèrent mais dégagèrent.

« - Je vous remercie de votre intervention., remerciais – je. Un café ? »
Scott acquiesça.
« - Je suis venu au plus vite., expliqua – t – il, Vous avez signé un contrat, ils n'ont pas l'autorisation ni de perquisitionner ni de vous arrêter.
- Pourquoi ?
, interrogeais – je. Le contrat ne nous conférait aucune immunité alors ... pourquoi ?
- Secret.
, sourit – il. Cette ville est devenue ville protégée lors de la signature du contrat, et une ville protégée est une ville à immunité.
- Une ville protégée ?
- Oui.
, sourit – il une nouvelle fois.
- Nous n'en saurons pas plus, les gars. »
Je compris que nous n'en saurions pas plus de sa part : nous avions nos secrets, il avait les siens.

Nous n'avions plus qu'à lui proposer un café – ou un whisky ! – et à nous contenter de le remercier ....

Alors ?
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HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant