24. Externe

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Hello !
Je sais que le temps est passé depuis le dernier chapitre posté, mais je manquais justement de temps - et d'inspi ! -. 
Bonne lecture !

Pas de média pour ce chapitre non plus !

« La vie est comme un arc en ciel, il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs. »
Jules Renard

« - Vous êtes prêts ? »
Un cri lui répondit, et elle sourit : visiblement, tous les bikers étaient prêts à un peu d'action. Ses sœurs, les jumelles, qui géraient la communication avec le reste – le reste de la meute, s'entend -, lui sourirent aussi.
Il était temps !

Une heure plus tard, en dehors de la ville

Moteurs éteints, tous progressaient à pied. L'obscurité était totale, et seules des lunettes de vision nocturne leur permettait de progresser en sécurité.
L'une des équipes les attendait sur place, ayant libéré les entrées et les sorties. Les deux autres, chacune dirigée par Tessa et Emmy, se séparèrent : l'une à l'avant et l'autre à l'arrière des hangars.
Sereines, les deux sœurs retrouvèrent leurs habitudes, habitudes nées sur le terrain des années plus tôt.
Silencieusement, ils entourèrent peu à peu les bâtiments, attendant le signal de départ des jumelles, qui attendaient elles – même les autres équipes de loups.

Le signal ne tarda pas et chacun entra et se cacha, avançant dans l'ombre sans un regard ni un mot.
Le rictus des sœurs Miller face à cette réaction était des plus sadiques.
Les hommes du club travaillaient en mission depuis des années, et se connaissaient. Les capacités, les habitudes, la communication ... que la mission soit légale ou illégale, tout était parfait.
Pièce par pièce, étage par étage, bâtiment par bâtiment. Ils n'oublièrent rien et ne laissèrent aucune trace de leur passage, parfaits de bout en bout.
Les deux équipes, veillées par la troisième, se retrouvèrent rapidement à la pièce centrale, pièce d'où sortait la musique, et certains eurent un rire discret. Personne ne le verrait ni entrer, ni sortir ... aucune trace.

« - Hi, everybody ! »
La voix de Tessa résonna, amplifiée par le micro et les enceintes, et la réaction fut immédiate.
Les femmes et les hommes présents se tournèrent et se saisirent de leurs armes, se rendant compte de la disparition de ces dernières et de l'apparition des bikers.
« - Toi ... !
- Lexie, chérie, ce n'est pas correct.
, elle rit. Théa est absente ?
- Elle a été retardée, vous ne lui en voudrez pas ?
, répondit ladite Lexie, les yeux brillants et le sourire malveillant. Que nous vaut votre présence ?
- Nous ne lui en voulons pas, pas de soucis, puisqu'elle est avec nous. N'est – ce pas, Théa ? »
La première se tourna à nouveau, trouvant sa complice à genoux, les mains liées et le regard noir. Sans comprendre ni quand ni comment, elle se trouva à genoux aussi, et se débattit.
« - Vous ... !, cracha l'ancienne brebis. Comment ? »

Tessa et Emmy se dévisagèrent et se comprirent, souriantes d'un sourire de plus en plus sadique.
« - Nous sommes arrivées au club, et nous avons été acceptées tandis que vous, les brebis, ne l'avez pas été et ne le serez pas. Notre acceptation au club, notre adoption par les membres, a été le début de la fin pour toi, n'est – ce pas ?, commença l'ainée. Le club t'a viré, et nous étions coupables à tes yeux, alors tu as placé un contrat sur nous ... un contrat d'un million, soit deux millions.
- Malheureusement, nous étions en mission, et nous sommes revenues avec les jumelles ... des jumelles connues du monde de l'illégalité, puisque filles et petites – filles de yakusas.
, suivit la cadette, coupée.
- Ces deux ... ! Elles étaient et sont des monstres ! »

Cette coupure ne plut pas, absolument pas, au compagnon de Kumiko, qui la fusilla d'un regard noir.
« - Deux femmes, soit deux millions de plus, mais nous sommes reparties, puis revenues, puis reparties encore. Insaisissables, non ?, reprit – elle. Heureusement pour toi, nous avions des ennemis, et même des ennemis proches, dont l'une est à tes côtés : Théa, notre ex – coéquipière.
- Vous avez mis du temps à vous lancer, mais vous vous êtes lancées.
, suivit Tessa. Nous étions suivies, et les organisations sous contrats étaient attaquées, les unes après les autres, mais nous savions que vous étiez coupables.
- Nous avons réussi, non ?
, se moqua l'ex – militaire. Nous avons les louveteaux.
- Qui a dit que vous les aviez ?, se moqua Emmy. Nous savions que nous étions suivies, mais vous, vous ne le saviez pas. Vous avez pris les informations sans une seule question, de plus en plus d'informations, mais des informations truquées.
- Non, non, non ... C'est impossible ! C'est impossible !
- Vous ne saviez rien mais nous, nous savions.
, termina la jeune maman. Nous savions où vous étiez, minutes par minutes, et nous ne sommes pas intervenues. Malheureusement, vous avez attaqué la meute et les louveteaux, ce qui a marqué votre fin, votre fin à tous., elle se pencha, posant une main sur chacune de leurs épaules. Je vous souhaite le meilleur. »
Sur ces mots, les deux femmes, ainsi que tous les hommes présents, s'écroulèrent. Les autres, seringues à la main, lui sourirent. C'était terminé, et les enfants étaient en sécurité.

Quelques minutes plus tard, les équipes sortirent et marchèrent vers la troisième, qui était avec les enfants.
Tessa et Emmy retrouvèrent leur fils et neveu, qui les salua, peu voire pas perturbé. Il semblait groggy, et elles comprirent, le rassurant.

Vulcan, lui, contacta sa compagne.
« - Kumi' ?
- Vous allez bien ?
, s'inquiéta – t – elle.
- Nous sommes sortis et les enfants sont libres, aucun blessé., il rit. Ton neveu est groggy, mais il n'est pas blessé, et tes sœurs non plus.
- Bien.
, elle soupira. Vous êtes les derniers, tout le monde est libre et certains n'ont pas attendus.
- Pas attendus ?
- Ils sont entrés, ont libéré les enfants, sont sortis et l'ont célébré sans attendre les autres équipes. Il me semble que les russes sont ivres, à cette heure.
- Je t'aime.
, il souffla.
- Je t'aime., elle souffla aussi, timide. Je t'attends. »
Gênée, elle raccrocha sur ces mots et il rit, attendri et amoureux, sous le regard moqueur de son ami et président.
Côte à côte, silencieux, il remarqua le sourire attendri de son ami devant Tessa, et ne manqua pas le regard qu'il porta à son fils.

Un chapitre se terminait, il était temps d'écrire le suivant ....

Alors ?

Ce chapitre est le dernier avant l'épilogue, que vais poster à la suite. 

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HELL'S ANGELSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant