HELL'S ANGELS

10. Tessa

Hello ! Je suis enfin de retour .... Je plaisante ! Je vous rapporte un nouveau chapitre qui, je l'espère, vous plaira. 
Bonne lecture ! 
PS : on y fait de nouvelles rencontres, laissez moi votre avis sur les nouveaux !

Je vous mets les nouveaux personnages en média.

« L'homme supérieur cherche ce qui est juste, l'homme inférieur cherche ce qui est profitable. »
Confucius

Les trois adolescents avaient l'air effrayé, sans doute de savoir ce qui allait se produire ensuite.
Je leur servis donc un chocolat chaud et montais à l'appartement, souhaitant prendre des nouvelles de mon fils, qui devait être devant les dessins animés.
J'appelais donc mon amie, et nous redescendîmes toutes les deux à la boutique.
« - Je suis Tessa, propriétaire de cette boutique., me présentais – je. Je vous présente mon amie Kumiko. Vous êtes ?
- Je m'appelle Rosa, 17 ans. C'est ma petite sœur, Sofia, 11 ans., se présenta la brune.
- Je suis Harry, 18 ans., se présenta le blond.
- Evie, 17 ans aussi., termina la jeune fille aux cheveux roux.
- Quelles sont les accusations contre vous, jeunes gens ?
- Nous ...
- Ils sont accusés de vols et de dégradations de biens avec récidives., intervint une homme. Ils sont censés se présenter chaque semaine au poste. »

Le supposé responsable des adolescents entra, s'installa et posa ses affaires sans se présenter. Il avait l'air assez agressif.
« - Je suis le responsable judiciaire de ces délinquants, Jack Thomas. A qui ai – je l'honneur ?, ironisa – t – il.
- Tessa et Kumiko, propriétaires des boutiques actuelles., nous présentais – je une nouvelle fois.
- Vous m'avez fait appeler ?
- Oui. Votre collègue en uniforme était assez impoli, par ailleurs.
- Je peux vous aider, donc ?, s'impatienta l'homme.
- Oui. Nous voulons prendre en charge ces jeunes., commença mon amie.
- Votre protocole d'encadrement n'a pas l'air efficace contre les récidives, et nous allons donc vous remplacer., terminais – je.
- Vous n'avez aucun droit de faire une telle chose. Vous n'êtes personne dans le système de redressement., se moqua le responsable. »

Je sortis alors une nouvelle fois mon collier de ma veste, et il le reconnut lui aussi.
« - Je ne suis personne, effectivement ..., me moquais – je.
- Mais ... Comment ...
- Tessa Miller et Kumiko Choi, pour vous servir., se moqua ensuite mon amie.
- Je vous écoute.
- Quelles sont les accusations exactes ?
- Rosa et Harry ont été accusés de vols de pharmacies et de supérettes à trois reprises, et Evie a été arrêté quatre fois pour dégradations de biens publics., nous expliqua – t – il.
- Quelles sont les décisions de justice ?
- Les deux filles ont été condamnées à des heures de travaux d'intérêt général et Harry a échappé de peu à la prison., expliqua – t – il une nouvelle fois. Il a écopé de la même que les filles, bien que plus lourde, et ils ont tous récolté une amende. »

Ils nous observèrent tous les quatre tandis que nous nous observions. Notre conversation silencieuse, composée de regards et de signes légers, ne passa alors pas inaperçue.
« - Vous allez arrêter la surveillance dont ils font l'objet, et déclarer les heures de travaux à la boutique.
- Ils seront encadrés et rémunérés, ce qui évitera les récidives.
- Mais ... Les contrats ..., protesta – t – il vainement.
- Nous les établirons et nous vous les enverrons, sans contestation possible de votre part.
- Je ... Bien ..., capitula – t – il. »
Il acquiesça, rassembla ses affaires et sortit, claquant la porte derrière lui.

Nous demandâmes alors aux concernés de nous raconter les faits.
Rosa nous raconta sa passion pour la musique, ses études de médecine, la maladie de sa petite sœur, les difficultés rencontrées par leur mère célibataire et la nécessité de voler des médicaments.
Harry, lui, nous parla de sa passion pour le sport, ses études de droit, les problèmes d'addictions de ses parents et son besoin de voler pour se nourrir.
Evie termina par sa passion pour l'art, ses études de graphisme, les insultes et les violences multiples de son père et son désir de s'exprimer et de se faire entendre.
Les trois avaient visiblement des excuses solides pour leurs actes, et, en les observant de manière attentive, nous ne pûmes que les croire : la respiration sifflante de Sofia, les traits fatigués du blond et les bleus savamment masqués de la rousse étaient des preuves suffisantes.

Nous nous adressâmes un regard significatif, et prîmes notre décision.
« - Je vais appeler ta sœur et lui poser la question., trancha Kumi' en s'éloignant.
- Nous allons faire un compromis, les jeunes., annonçais – je. Vous êtes tous en première année ?
- Oui.
- Bien. Nous allons donc vous établir des plannings personnels et vous viendrez travailler ici. Rosa travaillera avec Kumi' et Harry travaillera ici.
- Et moi ?, murmura la dernière.
- Evie, tu vas être accueillie par la sœur de Tessa., lui répondit mon amie. Elle a fait transférer ton dossier universitaire à l'université de Phoenix, et elle t'accueillera dans sa boutique de tatouages.
- Je n'ai ... Je ne peux pas quitter la ville.
- La situation de violence dont tu es victime te donne la possibilité d'être émancipée., la rassurais – je. Tu bénéficies donc d'un logement étudiant et d'une bourse qui ne peuvent t'être refusés. »

Kumiko lui remit le dossier d'encadrement, comportant ses coordonnées, les coordonnées de son employeur, sa situation personnelle et scolaire ainsi que les accusations et la décision de justice qui la concernaient.
Je lui confiais, de mon côté, le tableau qu'elle aurait à remplir et à faire signer par Emmy lors de ses jours de travail, afin de confirmer ses horaires et ses heures de présences.
Nous fîmes ensuite de même pour les autres, décidant de horaires et des salaires de chacun.
Ils furent prévenus, avant de repartir, que le moindre écart de conduite mènerait à une 'sanction' de notre part, qu'il soit personnel, scolaire ou judiciaire.
Les trois jeunes avaient l'air heureux en sortant, et la rousse avait le téléphone à l'oreille, sans doute en contact avec Emmy pour les détails.

Les formalités terminées nous permirent de tout fermer et de remonter. Donny dormait dans le canapé, sans doute épuisé de son après – midi à cuisiner puis à courir.
Je le pris dans mes bras, le changeais, lui enfilais un tee – shirt et le couchais, le tout sans le réveiller, il avait un sommeil étonnant.
Kumiko, pendant ce temps, mit à chauffer le reste du gratin de la veille au soir, un gratin végétarien. Nous mangions toujours végétarien le soir à cause du régime particulier que nous suivions.
Le passé nous avait en effet laissé des traces psychologiques, mais aussi des traces physiques que comblait ce régime.
Il nous faudrait du temps, mais nous y arriverions.

J'avais confiance en l'avenir ... 

Alors ?
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