Chapitre 43

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Léo me passa ensuite une petite lettre en disant :

- Tiens. À sa mort, elle avait ça dans son sac. Je ne l'ai pas ouverte mais je me rappelle qu'avant de partir, elle m'avait dit qu'elle devait te donner ça et finalement...Elle a dû oublier ou...N'a pas eut le temps de te le donner.

Étrange, je ne me rappelle pas lui avoir donner de lettre ou quoique ce soit dans ce style quand on s'était répartis les affaires de Sophie. Curieuse, Je commence à ouvrir l'enveloppe mais Léo m'en empêche en disant :

- Non...Ouvre-la quand tu es seule. Je ne sais pas ce qu'il y a dans cette lettre. C'est peut-être personnel donc gardes le précieusement pour toi, s'il te plaît.

J'hocha la tête silencieusement. Il eut un long silence avant que Nicolas le brise en se levant du canapé et en disant :

- Bon, il commence à se faire tard. Non pas que je veux te virer de chez moi Léo mais j'ai déjà du mal à nous nourrir moi et (T/p) avec les études et les petits boulots que je fais par-ci par-là...

Il ajouta une pointe d'humour comme pour détendre l'atmosphère :

- Après tu peux toujours rester ici  mais ne t'attends pas à sortir de table le ventre plein ! T'aimes les pâtes, j'espère !

Léo sourit légèrement avant dire :

- Merci beaucoup mais je ne voudrais pas vous embêter d'avantage. De plus, il faut que je prenne soin de mes parents, ils ne vont pas très bien depuis...l'accident. Bref, à bientôt vous deux. On pourrait se faire un pique-nique un de ces quatre ? Je me rappelle que Lise avait prévu qu'on en fasse un tous ensemble avec Mathieu.

Il se leva à sont tour du canapé et je fis de même juste après tandis que mon cousin répondit gentiment :

- Ouais, pourquoi pas.

Il tenta de nouveau de d'alléger l'atmosphère en taquinant son petit-ami :

- Par contre, c'est pas moi qu'amène la bouffe !

On s'attendais Nicolas et moi que Léo rétorque quelque chose, se mette à bouder comme un gamin mais rien. Il a simplement ignoré la provocation de son copain et s'est dirigé vers la porte d'entrée de l'appart. Pauvre Léo, ça me fais de la peine de le voir ainsi, il n'est vraiment pas d'humeur à rire comme à son habitude. Il ouvrit la porte d'entrée et se tourna une dernière fois vers nous en disant :

- Et toutes mes condoléances pour Mathieu...

Il se tourna ensuite vers moi et poursuivit en me faisant un léger sourire :

- J'admire ton courage d'être allée en cour le lendemain de la triste nouvelle, (T/p). Tu es vraiment une fille forte. Je suis heureux que Lise t'es rencontrée. T'es une fille bien.

Je n'eus pas le temps de répondre quoique ce soit qu'il claqua la porte après son passage.

Plus tard dans la soirée, quand j'étais enfin seule dans ma chambre en pyjama, je décida d'ouvrir la fameuse lettre que m'a donné Léo un peu plus tôt. Soudain, mon regard se posa sur une sucette (une Chupa Chups pour être exacte) qui était posé sur mon lit.

Moi : Tiens, ce n'est pas mon style d'emmener des sucettes dans ma chambre. Peut-être que c'est Nicolas qu'est passé par là et qui l'a oublié.

Je ne me posa pas plus de question, la prit en haussant les épaules et dis :

- Bon, tant pis pour lui !

Je déballa la sucette qui était étrangement colorée de rayures noires et blanches. Je déglutis à la vu de ces couleur et m'exclama de dégout :

Blind ⁽ᴮᵉᶰ ᴰʳᵒʷᶰᵉᵈ ˣ ᴿᵉᵃᵈᵉʳ⁾ 𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant