le chapitre est un peu court et nul, désolé-e. Je vais m'investirai plus dans celui de lundi, promis !
ᴍᴀʀs 𝟷𝟾𝟿𝟾
L'horloge posée sur le bureau de Mr Têtenjoy est trop éloignée pour qu'Albus puisse la lire mais assez proche pour qu'il entende l'agaçante avancée de la trotteuse. Elle le nargue depuis quinze minutes qui semblent être une heure - si on en croit la montre à gousset de Mickens, son voisin de table en partant de la gauche.
Le professeur saisit une pile de copies et les fait défiler dans ses mains avant de reprendre son discours :
« Mesdemoiselles, Messieurs, autres... comme vous le savez, à la fin de l'année, les examens des ASPIC concluront votre scolarité à Poudlard. Vous n'êtes également pas sans savoir que pour cet examen, il est primordial de connaitre sur le bout des doigts vos leçons. Au minimum ce que nous avons étudié depuis la cinquième année.
La veille, au soir, Albus était rentré particulièrement tard de son escapade avec Gellert. Ils n'avaient ni l'un ni l'autre réalisé à quel point le chemin était long jusqu'à la forêt interdite à cause de la taille du parc, alors ils s'étaient mis d'accord pour re-tenter un autre jour. À cause de ça, les deux jeunes hommes tombaient de fatigue chacun de leurs coté, même si Gellert excellait à ne pas le montrer. Albus, lui, senti son menton chuter jusqu'à son cou et se rattrapa juste à temps pour ne pas s'assoupir. La trotteuse ponctuait toujours les secondes et Mr Têtenjoy avait commencé à distribuer les devoirs.
... Je dois admettre que je suis plutôt fier du travail que vous avez fourni, il semblerait que vous ayez bien complété votre connaissance des bêtes obscures depuis la troisième année. Vous avez vu ça en Soins aux Créatures Magiques, je suppose. »
En arrivant au niveau d'Albus et d'Elphias - le voisin d'Albus en partant de la droite. Il baissa le ton et appuya sa main sur le pupitre.
« Ça arrive, les mauvais jours, M. Dumbledore. J'espère que vous saurez vous rattraper. »
Un Désolant. C'est bien la première fois qu'il a une note aussi basse. Elphias, qui a la même, se contente de retourner sa copie pour l'oublier et n'a pas le droit au moindre encouragement.
« Albus, qu'est-ce que tu as ? chuchote-t-il à son ami encore une fois.
- J'ai mal compris la leçon, c'est tout.
- Et c'est pour ça que tu es rentré de ta ronde à trois heures du matin aussi, j'imagine ?
- J'avais besoin de prendre l'air. »
Elphias lève les yeux au ciel :
« Tu ne peux pas m'aider à rattraper cette note ce soir non plus, hein ?
- Désolé, répond Albus en grimaçant, je dois déjà rattraper la mienne. Je serai à la bibliothèque toute la soirée. »
❇︎
Peut-être deux soirs plus tard, la même excuse de la part du jeune homme, il sort en douce rejoindre Gellert. Cette fois ils ne perdent pas une seconde. À peine sortit du dortoir, le Serpentard attrape le Gryffondor par la main et l'entraine jusqu'au parc.
« Arrête de trembler comme ça. Tu ne risque rien à part de faire attraper par le kraken.
- C'est un calamar. Et je ne tremble pas. » corrige Albus.
Tard le soir ou tôt le matin, ils franchissent la limite de la forêt interdite et leurs mains sont moites l'une dans l'autre. Pas vraiment parce qu'ils ont peur de la forêt, mais plutôt parce qu'ils craignent qu'on les découvre.
Le ciel est gris grâce à la lune, les arbres sans feuilles les entourent et ils comprennent comment une forêt peut effrayer. Au lieu de lâcher la main du garçon comme son cerveau lui ordonne de le faire, Albus serre plus fort.
« Je suppose qu'on ne va pas étudier ici.
- Clairement pas, je cherchais juste une excuse pour venir. »
Albus hausse les épaules, il doutait que l'amour de Gellert pour ses recherches aille aussi loin de toute façon. Il marmonne un lumos qui illumine ce qui semble être une route.
Pendant un moment ils la suivent, partant du principe qu'il est plus facile de se souvenir d'un chemin si on ne change pas de direction. Puis ils s'aperçoivent que ce n'est plus la lumière de la baguette qui les guide mais une lampe suspendue à un arbre.
Ils se précipitent derrière une souche, espérant que l'obscurité fera le reste du travail.
En faisant dépasser leurs yeux, ils peuvent voir le spectacle sans que celui-ci ne les voit, du moins si le principal acteur ne décide pas de tourner la tête. Il est par bonheur trop occupé pour le faire.
Albus reconnait le professeur de Soins aux Créatures Magiques - qu'il n'a pas côtoyé longtemps, ayant arrêté l'option. Mais ses cheveux poivre et sel maladroitement coupés sont identifiables.
Quand l'homme et la petite créature qu'il transporte passent près d'eux, ils n'osent plus regarder, tournent le dos à la scène et ferment les yeux d'anticipation.
Le soulagement les submergent lorsqu'ils entendent les bottes de l'homme s'éloigner en écrasant des brindilles.
Quand Gellert et Albus sont sûrs de ne plus être repérés, ils sortent de leurs cachette et se rattrapent instinctivement la main, jetant un oeil à l'endroit où se tenait le professeur, histoire de vérifier qu'il a bien disparu.
Alors qu'ils se retournent pour faire demi-tour, ils sursautent en coeur devant une silhouette qui leurs barre le passage. Pas de cheveux poivre et sel ni de créature dans les mains, mais ils n'ont aucune peine à reconnaitre les sourcils froncés et le menton pointu de Phineas Nigellus Black, enveloppé dans une cape noire qui les toisent de haut en bas.
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smalltown boys
FanfictionGELLERT GRINDELWALD est un élève brillant et solitaire qui rêve de gloire. À 16 ans, il est renvoyé de Durmstrang, suspecté de magie noire. On l'expédie à Poudlard, au coeur du monde sorcier britannique où il fait la connaissance d'ALBUS DUMBLEDORE...