state penitentiary (part 2)

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'a courrir sans relâche, il s'était hissé jusqu'aux plus haut sommets. Mais sa course lui apparaissait soudain comme une fuite en avant et non comme la poursuite d'un but. Tout cela, il le savait au fond de lui, n'avait été que du vent.'

Nicholas Sparks

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-"souhaite moi bonne chance" fit elle en posant sa main sur la poignée et en se tournant vers Mason.

-"tu n'en a pas besoin. Mais merde"

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Maya faisait la file d'attente. Tout à coup elle avait à nouveau quatorze ans, les mains moites, comme si elle devait aller annoncer à son père qu'elle avait un contrôle à réviser pour le lendemain et qu'elle souhaitait s'entraîner un peu moins le soir même.

Alors elle s'était concentrée, la file avançait très lentement. Elle avait fermé les yeux et avait respiré un bon coup. Et elle s'était mise à courir, courir dans sa tête, comme elle l'avait si souvent fait. Elle avait eu comme un flash et elle ne courrait plus, elle regardait Carina, la première fois qu'elles étaient parties en vacances ensemble, et que celle ci avait ouvert sa serviette, lui offrant une vue sur son corps musclé, dans un maillot de bain à rayures avec un sourire sur les lèvres.

-"vous pouvez avancer s'il vous plaît" lui fit la femme derriere elle

La capitaine était sortie de sa trance. Même repenser à ce souvenir l'avait figé.

-"oui pardon, désolée, j'étais perdue dans mes pensées"

-"vous avez bien de la chance, c'est difficile de se perdre dans ses pensées quand on est dans la file d'attente d'une prison"

-"je réfléchi surement trop"

-"vous êtes nouvelle ici ? Je ne vous ai jamais vue"

-"oui c'est la première fois"

-"un petit ami?"

-"non, en fait... Mon... Euh ... Mon père "

-"oh..."

-"je viens voir mon petit fils, il a cru bon de voler une voiture de police et d'avoir un accident avec de surcroît... Mais je l'aime que voulez vous... Il a fait quoi votre père?"

-"agression physique... À l'article de la mort"

-"hum! ... On ne choisi pas ses parents mon petit... J'espère que la victime s'en est bien sortie"

-"c'était moi"

-"votre père s'est déclaré coupable à votre place?"

-"non, c'est moi qu'il a battue" Maya n'en revenait pas de se confier à une inconnue, mais quelque part cette femme lui faisait un peu penser à Miranda Bailey, en vingt ans plus âgée. On pouvait se mettre à lui dire tout ce qui nous passait par là tête car elle avait cette présence appaisante.

-"oh mon choux! Mais pourquoi tu viens le voir alors?"

De savoir quelle avait été agressée, cette femme avait pris la liberté de devenir protectrice envers Maya, comme si elle aussi était sa petite fille, ou sa fille.

-"je veux savoir pourquoi ... Pour avancer..."

La femme avait claqué ses doigts et avait interdit à Maya de lui pardonner, avant de tchiper pour marquer l'obligation qu'il y avait derrière sa phrase.

-"bonjour, papier d'identité" fit l'agent à l'entrée . Maya lui avait donnée son passeport. "Vous n'avez rien à déclarer?"

-"co-comment ça..."

Us Against All Odds (Fr)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant