Namjoon est le patron d'une entreprise prospère. Il est respecté, admiré, mais personne ne connait son amour pour un danseur de ballet nommé Jimin.
Leur amour est doux et se développe lentement, mais sûrement.
Tout semble leur sourire, mais peu à pe...
À partir de ce chapitre, l'histoire sera écrite à la première personne du singulier !
( P.S. : le pdv de ce chapitre est celui de Jimin. )
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Nous avions finalement fini notre rendez-vous dans un silence confortable. Nous étions entré dans la voiture, toujours aussi silencieux, et avions parcouru le chemin du retour dans le même état. Ce n'était pas que nous étions en colère ou autre, mais nous n'avions simplement pas besoin de dire des mots pour nous comprendre. Le retour me parut plus rapide que l'allé – comme toujours – et je n'avais donc pas fait de remarques sur le temps que cela avait pris pour que l'on revienne.
Et lorsque nous sortîmes de la voiture, nous eûmes la merveilleuse surprise de découvrir qu'il pleuvait.
J'inclinai la tête vers le haut, fermant à moitié les yeux lorsque les gouttes frappèrent sans ménagement mon visage.
J'adorais marcher sous la pluie, c'était si agréable.
Une main se posa sur mon bras, ce qui me fit soulever les paupières et jeter un coup d'œil sur Namjoon, qui s'était mis à côté de moi. Je redressai la tête et écartai les mèches qui s'étaient collées sur mon visage. La menotte du noiraud glissa doucement sur la manche de mon manteau, jusqu'à arriver à ma main, dont il entrelaça les doigts avec les siens. Il me regardait avec un air malicieux, et je me demandai ce qu'il mijotait. Il s'écarta soudainement de moi de quelques pas, sans lâcher ma main, avant de la lever légèrement dans les airs et de pencher son buste vers l'avant, son bras libre derrière son dos.
Ne me dites pas qu'il...
« M'accorderais-tu cette danse ? »
Sa proposition. La météo. L'ambiance.
Tout était parfait.
Et, un immense sourire aux lèvres, les yeux certainement brillants, j'acceptai sans hésiter. Il m'attira alors à lui et passa son bras qui était derrière son dos sur ma hanche, alors que je guidai ma main libre sur son épaule.
J'avais beau être un danseur professionnel pour le ballet, je n'avais jamais dansé la valse, et je savais que j'allais être horriblement nul. Mais sur le moment, cela ne me traversa même pas l'esprit.
Nous commençâmes à tourner sur nous-mêmes, et bien sûr, je lui marchai sur les pieds.
Mais, pour ma défense, lui aussi me marchait dessus.
Nous ne fîmes que rigoler, alors que nos rires se perdaient sous la pluie qui s'abattait à toute vitesse sur la rue vide. Nous étions à présent totalement mouillés, et au début, je n'y prêtais pas attention. Dans mes souvenirs, jamais je n'avais été aussi heureux. Le sourire que j'arborai commença même à me faire mal aux joues, mais je ne savais pas m'en défaire, même si mes yeux étaient plissés dû à l'étirement de mes lèvres. Ma poitrine était réconforté par une agréable chaleur, et je sentis comme des papillons s'envoler dans mon ventre. Mais bientôt, je sentis des frissons courir sur ma peau alors que le froid commençait à m'envahir.
