KEEP IT A SECRET

Chapitre 9.

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Astley.

Lundi 29 Novembre.

On parle souvent des Daddy issues et de leur problèmes néfastes sur l'attention que vont demander par la suite les filles qui s'en sont victimes. Il est plus rare qu'on en parle pour les hommes, mais la chose dont on ne parle presque pas voir même, jamais ce sont les Mommy issues.

C'est pourtant celles-ci qui m'empoisonne depuis mes dix ans. Elles ont le même effet que l'absence d'un père pourrait causer, je m'explique.

Ma mère a quitté ma vie quand j'avais 10 ans après avoir trompé mon père avec un autre homme beaucoup plus nul que lui. C'est fou a quel point à chaque fois qu'un couple est fait à base d'une tromperie, il est moche. C'est vrai, ce sont toujours les bonnes personnes qui se font arraché le cœur.

C'est en tout cas ce qui est arrivé à mon père, à ma sœur et à moi-même. Nous nous sommes fait trompés et cette tromperie, me hante chaque fois que je suis seul. J'imagine souvent ma vie si elle avait été là, si elle ne m'avait pas laisser tombé au moment où j'avais le plus besoin d'une mère, si elle ne m'avait pas laisser pour un autre.

Iris s'en ait sortie assez bien, moi néanmoins, c'est autre chose. J'ai des attentes tellement élevées qu'elles sont impossible à être acquise chez la même personne. Enfin c'était jusqu'à Idalia.

La Idalia qui vient d'entrée dans la salle de classe et qui ne se souvient pas de la soirée de samedi soir. La soirée durant laquelle tout c'est dessiner devant moi. Le moment où mon cœur s'est ouvert à elle et l'a laissé entrée. Me bouffer de l'intérieur. J'ai succombé à son charme.

Merde.

- Bonjour.

- Bonjour, répondis-je dans un murmure à peine audible.

Elle dépose ses affaires à l'arrière de la salle et je la regarde faire tout le long. Je regarde sont long manteau marron descendre sur ses épaules pour dévoilé un joli haut blanc qui moule parfaitement son buste et un pantalon noir taille haute. Elle réajuste ses cheveux en passant une main à l'intérieur et revient près de mon bureau, les talons de ses bottines claquant sur le sol.

La rouquinne s'adosse à la table juste en face de là où je suis assis et croise ses bras sur sa poitrine. Elle me regarde un long moment sans faire un autre mouvement que cligner des yeux. Je suis rapidement envoûter par son parfum à l'odeur de fleure d'oranger.

Oh merde, elle sens si bon.

- Est-ce que tu as un problème avec moi ? lâche t-elle soudainement.

Je me heurte à ses mots et me redresse, essayant d'avoir bonne constance.

- Un problème ? De quoi veux-tu parler ?

C'est bizarre de la tutoyer au boulot, j'ai pris l'habitude de l'inverse, mais j'aime plutôt bien...

- Tu as un regard insistant, explique t-elle alors que mon cœur s'emballe. Tu es peut-être un psychopathe. Es-tu un psychopathe Astley ?

Mon nom dans sa bouche. Mon Dieu !

- Je n'ai ni problème de psychopathie, ni de problème avec toi, Idalia.